Amanda Eyre Ward : Le ciel tout autour

Publié par Stéphanie on jeudi, février 28, 2008 commentaires (18)


Couverture :
" La nuit allongée dans sa cellule, la télé éteinte, les bruits enfin calmés, elle repense à ce soir-là, sur la véranda. Elle tente de se convaincre qu'elle l'a vraiment vécu. Elle compte les minutes qu'il lui reste à vivre. Le 25 août est dans soixante-deux jours 89 280 minutes. " Karen a vingt-neuf ans et elle attend son exécution dans le couloir de la mort d'une prison du Texas où les touristes affluent pour l'évènement. Célia, la veuve d'un des hommes que Karen a assassinés, ne parvient pas à se remettre de la mort de son mari. Cinq ans après, elle ne pardonne pas mais décide d'écrire à la coupable... Franny, jeune médecin originaire du Texas, quitte New York pour rejoindre sa région natale et trouver peut-être un sens à sa vie. Trois destins entremêlés dans un roman qui évoque l'univers carcéral féminin avec émotion et humanité. Inoubliable.

Mon avis :
Est-il possible de pardonner l'impardonnable? C'est la question en filigramme de ce magnifique livre.
Trois destins croisés : Karen, la tueuse de l'autoroute, Franny la jeune docteur paumée et Celia la veuve éplorée de l'une des victimes de Karen.
Tour à tour, au fil des chapitres, nous suivons ces trois femmes qui finissent par se croiser à la prison où est retenue Karen.
L'écriture est légère, le texte semble facile alors que le sujet l'est si peu. Amanda Eyre Ward reussit le tour de force de retranscrire les pensées intimes de trois personnages tellement différents et pourtant...

A lire d'urgence, un véritable coup de coeur pour moi!
Merci Amanda pour le prêt.

Et la gagnante est …. Fashion Victim

Publié par Stéphanie on mardi, février 26, 2008 commentaires (17)

Dimanche, à la lecture du nom des deux gagnants Tamara et moi-même avons été plus qu’étonnées : pour la seconde fois, la gagnante en or participait au brunch !

La probabilité était de 16 sur 119 ! Le hasard est joueur tout de même !

Dans ma tête (et oui, je suis obligée de vous révéler quelques brides de toutes les choses qui se bousculent dans ma petite tête, mais après les révélations de Fashion, je peux me permettre), donc dans ma tête se sont bousculées des pensées variées :

- Rires à la pensée des billets que Fashion allait nous écrire sur le sujet
- Incrédulité de voir que encore une fois il s’agissait d’une blogueuse parisienne (ok nous sommes le plus grand groupe mais quand même!)
- Et surtout, je l’avoue, mon cerveau s’était déjà mis en route ! "Mince avec une curieuse pareille, il me faut une stratégie, sinon elle va le savoir avant de trouver les livres dans sa boite aux lettres !". Et oui comme je l’ai déjà dit à Fashion : « à gagnante exceptionnelle, stratégie exceptionnelle »

Pour vous résumer la problématique :

- La maman et la sœur de Fashion participaient au tirage au sort, donc j’étais sure qu’elles allaient échanger des infos.
- Je soupçonnais notre glamourous girl de vouloir croiser ces informations avec quelques blogueuses parisiennes

Le plan était donc tout trouvé :

- Donner le nom du gagnant cactus à notre famille en or (je ne savais pas si elles seraient capables de garder le secret, donc autant gâter un petit peu plus le gagnant cactus)
- Prévenir les autres blogueurs à qui Fashion pouvait demander des informations et leur donner le nom à révéler si notre petite curieuse croisait les informations ! Ce fut donc fait sous le titre d’émail : « lotobook la grande mystification »

Et bien sur, cela ne manqua pas ! Fashion demanda l’information à Caro[line] qui lui répondit gaiement en me mettant en copie cachée  Prise en flagrant délit de non respect des règles ! Roooohhh c’est pas beau ! 

Ce matin, j’étais donc tranquillement en train de travailler, avec pas très loin de moi mon portable perso, m’attendant plus ou moins à un appel :) Oh surprise Fashion Victim..

La lecture de son billet vous donnera une bonne idée de sa surprise 
Mission réussie donc !

PS : ne vous inquiètez pas, j’ai prévenu dès dimanche soir la gagnante cactus de son bonus ne voulant pas qu’elle croit avoir gagné tous les livres. Je suis machivélique mais pas méchante !

Et le gagnant est....

Publié par Stéphanie on dimanche, février 24, 2008 commentaires (32)

Et oui, le second tirage du lotobook a eu lieu aujourd'hui en présence d'une brochette de blogueurs et non blogueurs parisiens, ainsi que deux guest-stars, montées (ou descendues) spécialement nous voir.
Nous étions donc prêt une quinzaine dans mon salon qui m'a alors semblé finalement très petit :)

La journée avait commencé joyeusement pour Fashion, Delphine, Flo, Tamara qui ont décidé de transformer leur arrivée en jeu de piste géant dans le jardin de ma résidence.
Heureusement tout le monde fini par arriver.
Doriane en tant que première avait été tout de suite réquisitionnée au découpage du tableau des participants. Heureusement pendant que je tentais de retrouver nos quatre aventurières, Caro[line], Chiffonette, Emeraude, Amanda étaient arrivées et l'aidaient.

Nous fûmes bientôt rejointes par Praline, Diane (lacopinedeCaro), Slo, Thom (venu de Normandie), Yohan et Florence, et finalement Lucile (dont c'était en plus l'anniversaire).

Le menu était varié et délicieux grâce aux qualités culinaires des bruncheurs.

Ce fut juste avant le dessert que le tirage au sort eu lieu. Tamara ayant décidé de ne pas participer (afin de laisser une chance aux autres ;o), elle fit alors office d'huissier.
Un premier papier fut tiré sur lequel, elle nota "or", un second pour "cactus".

Sous les regards envieux des bruncheurs, nous sommes alors allées dans ma chambre, lire les petits papiers.
Qui sont les gagnants???

Affaire à suivre... mercredi normalement
En attendant chuuuuuuuuuutttttttttttttttt

En résumé, un tirage au sort, 2 gagnants, un colis swap distribué, une demi-douzaine de théières bues, des tonnes de rire, des noms de blogs partagés, quelques secrets dévoilés... une belle réunion de blogueurs donc... merci à tous les participants de s'être déplacés.

Jean-Claude Servais : Tendre Violette, vol 5 Lucye

Publié par Stéphanie on vendredi, février 22, 2008 commentaires (7)

Couverture :
Tendre Violette est un roman graphique sous forme de bande dessinée, de 139 pages, dessiné en 1982 par Jean-Claude Servais sur un scénario de Gérard Dewamme. D'abord dessiné en noir et blanc et publié dans la revue (A Suivre), il a été plus tard republié en couleurs et en plusieurs volumes.
Dans ce volume, Violette rencontre une bande de sorciers en plein Sabbat.

Mon avis :
J'avoue que sans les trois dernières pages, j'aurais considéré cette Bd comme l'occasion de regarder une jolie fille très bien dessinée nue. L'intérêt était donc très limitée pour moi même si je dois reconnaitre que j'ai particulièrement apprécié les graphismes de ce volume. :)
Et puis, il y a ces dernières pages qui d'un ton très sérieux racontent le mythe collectif de la sorcière. Très intéressant.
L'intérêt du la Bd qui illustre ce propos est plus discutable...

Merci Delphine pour le prêt, j'ai tout de même envie de découvrir d'autres volumes qui a chaque fois illustre un mythe. Peut-être seront ils mieux :)

Everyone's Irish on March 17th

Publié par Stéphanie on jeudi, février 21, 2008 commentaires (7)

"Ce que beurre et whisky ne peuvent soigner est incurable" (Proverbe irlandais)

Et oui, le pays de fantômes, de récifs et de vent, de giboulées et de souffrance passées, est aussi un pays accueillant dont les proverbes mériteraient à eux seuls une large étude...

Alors pour fêter ces contrées sauvages, le club des théières a décidé de proposer à tous les blogueurs de se joindre à son thème de lecture du mois de mars qui vous l'aurez deviné est l'Irlande.
L'idée est simple comme des amis discutant autour d'une bonne Guiness dans un pub : lire un livre d'un auteur irlandais et publier son billet le 17 mars afin de fêter ensemble la Saint Patrick.
Pour les parisiens, un petit rendez vous dans un pub est également au programme...

Si comme moi, vous avez tout à découvrir de la littérature irlandaise, voici quelques pistes :
ici, ici et .
Et n'oubliez pas : "Les rires éclatent mieux lorsque la nourriture est bonne."
Les Irlandais pourraient être Français avec un tel proverbe ;)

Vive le noir!

Publié par Stéphanie on mardi, février 19, 2008 commentaires (11)

Après quelques mésaventures signées la poste canadienne (si pour se faire pardonner la poste voulait bien relacher le colis de Karine d'ailleurs), mon colis swap a réussi à traverser l'océan et il est arrivé jeudi, pile le jour de mon anniversaire.
Ayant pris ma journée, j'étais donc de bonne humeur à la maison, et je ne l'ai été que plus.

Mon colis m'a été envoyé par Carole qui pour un premier swap a parfaitement réussi son coup :)
Impatiente mais raisonnable, je me suis retrouvée devant une multitude de petits paquets, et en prenant ma photo, je me demandais bien ce qu'ils pouvaient tous contenir même si je connaissais le thème ;)

J'ai donc commencé à déballer tout cela, après la lecture de la jolie carte de Carole.
Et j'ai été plus que gâtée, pourrie :

- une bougie au chocolat, très jolie qui décore maintenant mon salon
- un petit carnet expresso
- un joli linge expresso (bravo pour l'originalité de la trouvaille :)



Côté café / chocolat encore un super choix avec du café Lavazza et deux tablettes de chocolat au café.
Je pourrais savourer le tout en prenant le café dans ma nouvelle tasse.

Et pour finir, la littérature, après Clochette qui m'avait offert A la croisée des mondes sur lequel je louchais lors du swap SFF, Carole a réussi la même trouvaille avec Ne le dis à personne que j'ai eu plusieurs fois envie de lire (je n'ai pas vu le film), complété par Passage mortel. Tout un programme!
Un grand merci à Carole pour ce magnifique colis.

Sophie Chauveau : Le rêve Boticelli

Publié par Stéphanie on lundi, février 18, 2008 commentaires (9)


Couverture :
Florence, quinzième siècle. Sous le règne de Laurent le Magnifique, jamais le sang, la beauté, la mort et la passion ne se sont autant mêlés dans la capitale toscane. Le plus doué des élèves de Fra Filippo Lippi, un certain Sandro Filipepi surnommé depuis l'enfance " botticello - le petit tonneau " va mener à son apogée la peinture de la Renaissance. Maître d'œuvre de la chapelle Sixtine, créateur bouleversant d'un Printemps inouï, il ressent intimement et annonce les soubresauts de son époque. Pendant que Savonarole enflamme la ville par ses prophéties apocalyptiques, il continue à peindre avec fougue. Il entretient alors avec Léonard de Vinci une relation faite de rivalité farouche et d'amitié profonde. Adulé puis oublié de tous, aussi secret que Florence est flamboyante, Botticelli habite un rêve connu de lui seul.

Mon avis :
Les hasards du bookrings sont joueurs, à peine lu La passion Lippi, j'ai reçu la suite Le rêve Botticelli.
Quelques années après la mort de Lippi, Sophie Chauveau reprend son récit par la vie de l'élève.

Si j'ai eu des réserves sur une grande partie de La passion Lippi, je suis totalement tombée sous le charme de Botticelli. Le personnage est certainement plus attachant, mais j'ai également trouvé l'écriture plus fluide et donc beaucoup plus agréable. J'ai lu une écrivain et non plus une historienne qui tentait de romancer son propos comme je l'avais précédemment cru.

Alors si vous voulez savoir comment a été peint Le printemps, l'histoire de l'Abandonnée, ou de toutes ses autres œuvres, lisez vite ce livre.

Lu dans le cadre du club des théières

Pour aller plus loin :
L'article de Wikipédia sur le peintre

Exposition : Boubat à la maison Européenne de la photographie

Publié par Stéphanie on samedi, février 16, 2008 commentaires (5)


Présentation :
'Correspondant de paix', selon l'expression de Prévert, Edouard Boubat est une des grandes figures de la photographie humaniste française. De 1946 à 1999, il a, en reporter, parcouru la France puis le monde, saisissant de fugitifs instants de bonheur. Son oeuvre, libre de toute tension douloureuse, est une célébration de la vie, pleine de poésie, de pureté et de tendresse. Ce 'poète vivant dans un monde dont il avait la clé' (Raymond Grosset) avait coutume de dire : 'Photographier, c'est exprimer une gratitude'.
L' exposition rétrospective présente une sélection de plus de 150 tirages, de sa première image - La Petite Fille aux feuilles mortes - aux derniers photogrammes en passant par les photographies de quelques-uns des pays qu'il a parcourus.

Mon avis :
"Correspondant de Paix", Prévert a su en 3 mots retranscrire parfaitement l'impression donnée par le travail d'Edouard Boubat.
Cela commence par cette Petite fille aux feuilles mortes, Paris 1946. Ou comment en une seule photo saisir la grâce de l'enfance artiste. Sa mélancolie peut-être également avec une tête légèrement penchée. Et cette queue de feuille qui traine délicatement par terre...


En 1947, Edouard Boubat tombe amoureux de Lella, une amie de sa soeur. Il l'épouse et la photographie, certainement ébloui par sa grâce, sa féminité farouche.
Plusieurs photos de Lella sont exposées, et pourtant sur aucune, elle ne sourit. Drôle de début pour ce photographe du bonheur, qui semble au travers de son objectif tenter d'apprivoiser cette jeune-femme. (commentaire totalement subjectif et absolument pas documenté des deux midinettes qui visitaient cette exposition).


Grâce à son travail de photo reporter, Boubat a parcouru le monde. Égypte, Suède, États-Unis, Irak, Belgique, Chine (en pleine révolution culturelle), Portugal, Italie, Inde... Les pays sont multiples, comme les sujets, et pourtant en filligrammes, on retrouve ce même témoignage du quotidien, des petites choses millénaires et intemporelles.

Intemporelles comme ce gros plan de bébé d'Inde en 1962, ces Premières neiges au Luxembourg, Paris, France, 1955.

Simple et millénaire comme cette femme qui allaite son bébé, un voile blanc sur la tête à Bethleem, 1954



Chaque dimanche de 15h à 16h, deux courts films sur Edouard Boubat sont programmés à l'auditorium. Ne manquez pas cette occasion d'entendre ce poète avec un appareil, parler de son travail. Il était d'un calme olympien. On comprend beaucoup mieux à la vision de ses deux interviews comment il pouvait travailler. "Je n'ai rien fait, ces gens étaient porteurs de leur beauté".

L'exposition est très jolie conclue sur une autre phrase du photographe, que je trouve très représentative de l'image qu'il m'a laissé par les deux films projetés :
"Ce qu'il y a de plus beau en photo, c'est le moment de la prise de vue. Au moment où je fais un portrait ou un paysage, Boubat n'existe plus. Le secret, le voilà, il n'y plus de Boubat" (1986)

Informations pratiques :
Exposition du 16 janvier au 30 mars 2008
Maison Européenne de la photographie
5/7 rue de Fourcy - 75004 Paris
Métro: Saint Paul ou Pont Marie.
Horaires : Ouvert tous les jours de 11 heures à 20 heures, sauf les lundis, mardis et jours fériés.
Accès à la billetterie jusqu'à 19 heures 30.
Tarifs : Plein tarif: 6 € / Demi-tarif: 3 €

Pour aller plus loin :
L'article sur Wikipedia

Lotobook : attention dernier jour pour s'inscrire

Publié par Stéphanie on vendredi, février 15, 2008 commentaires (15)

Rappel, les inscriptions pour le second lotobook seront clôturées le 16 février minuit donc demain soir. Si vous n'êtes pas encore inscrits ne tardez pas!
Toutes les informations sont ici.

Pour l'instant, il y a 123 inscrits dont :
- 8 n'ont toujours pas envoyé leur titre de livre, n'oubliez pas le faire avant le 20 février sinon votre inscription ne sera pas validée
- deux personnes qui ont promis d'ouvrir d'ouvrir un blog si elles gagnaient :)

Le brunch du lotobook avec tirage en direct live aura lieu le dimanche 24 février à Marly le roi (78). N'hésitez pas à vous joindre à nous. (brunch@droledeclub.com)

Aki Shimazaki : Hamaguri,le poids des secrets /2

Publié par Stéphanie on jeudi, février 14, 2008 commentaires (10)


Couverture :
Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaitre ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ? Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli.

Mon avis :
Deuxième volet de cette série, ce roman raconte la même histoire mais cette fois du point de vue de Yukio. Si le premier volet a été lu sous le signe de la découverte, ici le plaisir de la lecture s'est prolongé. Le style est différent, j'ai trouvé le ton plus froid, plus "découpé" et cela colle parfaitement avec la personnalité de Yukio.
Peu de choses à dire sauf que je devrais lire très rapidement le troisième :)

En tous cas, merci Tamara pour le prêt.

Philip Roth : La bête qui meurt

Publié par Stéphanie on mardi, février 12, 2008 commentaires (9)

Couverture :
Le lecteur retrouvera ici David Kepesh, le héros de Professeur de désir. Âgé maintenant de 62 ans, c'est un homme arrivé, qui enseigne à l'université et a créé son émission de télévision. Parmi ses étudiants, il distingue une certaine Consuela, d'origine cubaine, jeune femme fascinante au corps merveilleux, mais qui se révèle incapable de s'abandonner à la sexualité. Progressivement, le fait qu'elle ne le désire pas va rendre David fou de jalousie… Sur cette trame classique du déséquilibre progressif d'une relation où le désir se révèle définitivement non partagé, Philip Roth évoque non seulement les problèmes de la sexualité et de la jalousie, mais aussi le sujet beaucoup plus poignant des sentiments du jaloux vieillissant.
Ce constat cruel et lucide (le narrateur est censé écrire ses souvenirs huit ans après les évènements) est aussi l'occasion pour l'auteur de pourfendre l'ordre moral et le puritanisme de l'Amérique actuelle. Un roman sans concession où Philip Roth se montre au plus intense de son talent.

Mon avis :
David Kepesh se confie à une tierce personne dont on ne connaitrait pas l'identité. Il raconte sa liaison avec Consuela, liaison qui pour la première fois le laisse out.
David raconte comment il a succombé devant cette déesse de 24 ans aux seins opulents, pour lesquels il voue une passion jalouse et dévorante.
Il raconte également sa non-relation avec son fils, son amitié unique, ses liaisons avec ses anciennes élèves.
J'ai aimé cette première lecture d'un roman de Philip Roth, même si j'ai eu dès le départ une impression d'auto-parodie, impression confirmée par un "expert" de cet écrivain. Même si j'ai trouvé l'écriture un peu inégale, il aura tout de même atteint son but, puisque je compte bien poursuivre ma découverte de l'œuvre de cet auteur.

Pourquoi moi? Mais que venais-je faire dans cette galère?

Publié par Stéphanie on dimanche, février 10, 2008 commentaires (13)

Mais que venais-je faire dans cette galère?
A la demande de Bladelor, Fashion et Chiffonette, voici venu mon tour de vous apprendre 6 choses insignifiantes.

Petit rappel des règles :

  • Ecrire le lien de la personne qui l'a taguée
  • Préciser le règlement sur son blog
  • Mentionner six choses sans importance sur elle
  • Taguer six autres personnes en mettant leur lien (je vais zapper et ferais uniquement un appel à candidature, tous les blogs que je connais ayant déjà été tagués.
1. Je n'ai pas la mémoire des noms, il me faut plusieurs jours pour apprendre le prénom d'un nouveau collègue (sauf s'il s'appelle George, malheureusement George n'a pas encore eu l'idée de venir travailler dans l'automobile). Je suis souvent incapable de me rappeler les prénoms des personnages d'un film que je viens de voir. Et tout cela, est très perturbant, quand en plus vous discutez de ce film avec Fashion, alias J'ai une mémoire d'éléphant ;)
Heureusement, ayant une mémoire photographique, je retiens beaucoup mieux les noms des héros de roman!

2. J'ai été la seule de fille de ma classe pendant mes études d'ingénieurs. Je n'ai pas eu à me plaindre, ils ont été adorables, mais je dois dire qu'à l'époque 10 minutes de discussion "nana" me semblait le paradis :) Et pas un seul lecteur (sauf Auto Plus, Joe bar team et Onze) dans le lot!
Par contre, au bout d'un moment ces messieurs avaient totalement oublié que j'étais justement une nana, je sais donc par le menu le contenu des discussions des hommes de 21 à 24 ans...
Voulais je vraiment savoir cela?

3. J'adore cuisiner, je me débrouille plutôt bien, mais la mousse au chocolat me résiste. Impossible d'en obtenir une mousseuses de haut en bas, immanquablement le dessus l'est, le bas est liquide.
Heureusement mon frère a eu l'excellente idée d'épouser une femme dont c'est justement l'une des spécialités donc je peux régulièrement manger des mousses au chocolat délicieuses :)

4. Je lis relativement peu chez moi. Je ne comprends pas pourquoi, mais je préfère l'inconfort d'un siège de RER, d'une chaise de café à mon lit pour bouquiner.
Donc je ne lis jamais autant que quand je sors.

5. J'ai plus d'une dizaine (hum peut-être plus) de livres de cuisine, mais j'utilise Marmiton et les blogs cuisines pour trouver des recettes. Ben oui, ces livres sont tellement beaux que j'ai peur de les utiliser à la cuisine. Pourtant, puisque je recopie les recettes marmiton sur un papier brouillon, je pourrais faire pareil avec mes livres... Allez comprendre!

6. Ma PAL est gigantesque (voir ici) et pourtant comme toute bonne LCA, je n'ai rien à lire :)

Et voilà, ne fut ce pas instructif et totalement insignifiant. Maintenant, il faut passer le relais, exercice, on ne peut plus difficile quand vous avez mis plus de 3 jours à écrire ledit relais. Donc je passe juste le relais à celui qui voudra!

Exposition : Emotions voyageuses au Lucernaire

Publié par Stéphanie on dimanche, février 10, 2008 commentaires (6)


Présentation :
Photographies de Catherine Gaudin et Seydou Toure
Une exposition à deux voix : laissez vous charmer par les "émotions voyageuses" de deux photographes, qui à travers leur exposition nous font partager leur vision du monde en sépia.

Mon avis :
Internet permet le pire et le meilleur comme l'écrivait, il y a peu Caro[line]. Préparant un voyage en Inde, la demoiselle avait contacté Catherine et Seydou par le biais de leur Blog.
Le contact était bien passé, et lorsque ces deux photographes ont annoncé leur exposition à Caro[line], celle-ci a proposé aux blogueuses parisiennes de se joindre à elle.
Je faisais la "victime" parfaite, adorant cet art :)

Rendez-vous fut pris donc pour le vendredi 1er février et nous avons alors rencontré Catherine et Seydou au Lucernaire pour une explication personnalisée et détaillée de leur exposition. Au travers de leurs images et de leurs mots, nous sommes parties pour un merveilleux voyage, pleines de ces émotions voyageuses qui ont données le titre de leur exposition.

Ces émotions ont été crées et nourries par toutes les rencontres faites par ces deux photographes de familles, de personnes avec lesquels ils ont partagés un long moment ou juste un regard.

Le choix a été fait de traiter toutes les photos en sépia mais de ne pas utiliser toujours le même effet. Chaque sépia est adapté à la photo, et cela rajoute au charme de l'exposition.
Certains sont plus chauds et d'autres comme par exemple, pour cet artisan, plus froids.


Mon coup de cœur intégral se porte sur la photographie ci-dessous. Après 10 ans de club photos, je sais immédiatement quand une photo me dépasse, c'est alors que je ne suis plus capable de la juger suivant les règles de prise de vue. Cette mère tenant dans ses bras sa fille, ces deux regards, confiants même si un peu surpris, sereins et heureux, cette joue délicatement posée contre l'épaule tandis que les bras enlacent même si on ne les voient pas...
Et puis tout de même, le cadrage que je trouve totalement adapté.
J'adore! Et en écrivant ces lignes, je suis toujours en train d'hésiter pour que cela soit mon premier achat d'une œuvre originale...


Informations pratiques :
Galerie Lucernaire : 53 rue Notre Dame des champs, 75006 Paris
Du 28 janvier au 09 mars.
Entrée libre du mardi au vendredi de 10h à 22H - Samedi et dimanche de 14h à 22h.

Pour aller plus loin :

Allez visiter le site web de ces deux photographes, pour les non parisiens/franciliens, vous y retrouvez également une galerie numérique des photos de l'exposition.

Bernard Arcand : Abolissons l'hiver!

Publié par Stéphanie on mercredi, février 06, 2008 commentaires (12)

Couverture :
L’hiver nous tue. Quand ce ne sont pas sinusites et pharyngites qui nous emportent, c’est la glace noire, le verglas ou l’infarctus qui suit une séance de pelletage intensif, ou encore la piste de descente quasi olympique du mont Sainte-Anne. Comment échapper à cette fatalité?
Et si, tout simplement, c’était notre conception de l’hiver qui était fautive ? En effet, nous nous obstinons à mener une vie productive en hiver alors que les éléments – c’est le moins qu’on puisse dire – sont contre nous.
Pour retrouver le bon sens, il suffirait donc d’inverser la situation. Travaillons davantage l’été, et ainsi nous aurons tout l’hiver pour nous reposer, pour hiberner sous la couette, en remerciant le ciel de nous envoyer ce froid qui rend la maison si agréable. Faisons de l’hiver la saison morte, comme il se doit.

Mon avis :
Les blogueuses sont facétieuses, surtout certaines :)
J'ai reçu ce livre d'un colis de Flo, et oui moi qui clame haut et fort mon amour de la saison froide, cette blanche colombe a osé m'envoyer un livre portant ce titre!!!

Et pourtant, je vais la remercier haut et fort, parce que si je fais abstraction des premières pages, je suis foncièrement d'accord avec l'auteur même si mon but n'est pas identique :
et oui, je suis pour faire de l'hiver une saison morte, mais au lieu d'en profiter pour se cacher sous la couette pendant 3 mois, je propose d'en profiter pour découvrir les charmes de cette saison (se cacher sous la couette en faisant également parti! :o).

Sous couvert de propositions qui peuvent sembler parfois saugrenues, j'ai trouvé qu'au contraire, il y avait de la part de l'auteur une vraie réflexion sur la consommation à tout prix, le nom respect du temps imposé par notre environnement...

L'avis de Flo

Léon Tolstoï : Le réveillon du jeune tsar et autres contes

Publié par Stéphanie on lundi, février 04, 2008 commentaires (10)

Couverture :
Après une longue journée de réunions, décrets et audiences, le jeune tsar s'endort en attendant sa femme pour le réveillon. Lorsqu'il rouvre les yeux, il n'est plus dans son palais mais à la frontière avec la Prusse et voit un soldat tirer sur un contrebandier. Toute la nuit, il voyage ainsi à travers la Russie et prend peu à peu conscience du poids des responsabilités qui lui incombent...
Des contes d'une vérité poignante, témoins d'une époque en train de disparaitre, par l'auteur d'Anna Karénine.

Mon avis :
Ces petits Folio à 2 euros sont une excellente idée lorsqu'ils reprennent des textes courts ou des nouvelles déjà écrites d'auteurs comme La boite noire de Tonino Benacquista. Je mettrais un petit bémol finalement sur leur série "Petit éloge", ayant aimé moyennement Petit éloge de l'excès et n'ayant pas aimé Petit éloge des grandes villes. Et dire que j'ai dans ma PAL, plusieurs de leurs copains!

Le réveillon du jeune tsar et autres contes était donc mon premier contact avec Léon Tolstoï. Un contact pas prévu du tout aussitôt car même si Fashion me vante régulièrement les mérites de Guerre et Paix, j'ai déjà une découverte de poids de ses classiques prévue cette année! Cependant, j'ai reçu ce livre bonus avec un bookring et je me suis donc dépêchée de le lire pour le relâcher.

Il s'agit de quatre nouvelles qui m'ont toutes plues :
- Les mémoires d'un fou
- Une âme simple
- Le réveillon du jeune tsar
- Ainsi meurt l'amour

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur. Les contes et légendes sont un genre que j'apprécie beaucoup et là ce sont des nouvelles de belle qualité, même si je ne les qualifierais pas toutes de contes.
J'ai particulièrement apprécié la dernière du recueil où le narrateur découvre malheureusement l'un des pire tue l'amour...

Une très jolie découverte de cet auteur, je doute résister longtemps aux sollicitations de Guerre et Paix si je finis mon challenge Klassik rapidement :)

Challenge "livres empruntés"

Publié par Stéphanie on dimanche, février 03, 2008 commentaires (10)

Que font 2 LCA quand elles se rencontrent? Elles commencent par se prêter des livres...
Au lieu de 2, imaginez une rencontre de 4 ou 5 LCA et vous aurez peut-être une petite idée du volume de livres échangés à chacune de nos rencontres sur Paris.
Les livres passent de main en main, et le jeu consiste quelquefois à reprêter immédiatement l'un de ses livres, puisque nos sacs sont déjà pleins des livres qu'on vient de nous prêter... :)

Résultat, on se retrouve vite avec de nombreux livres empruntés dans sa PAL déjà astronomiquement instable. La bonne éducation voudrait que ces livres soient lus en priorité, mais à l'allure où je suis capable d'entasser mes livres, il arrive que l'un se perde sous une pile.

Devant l'avalanche de défis relevés par certaines blogueuses, j'ai décidé qu'en plus du Fashion Klassik challenge, de relever un défi personnel qui ne pourra pas me faire de mal :
qu'un livre sur deux lus, soit un livre emprunté, afin de réduire drastiquement leur nombre (et qui sait pouvoir en emprunter d'autres!...)

La photo représente ma pile actuelle de livres empruntés que j'ai repris ici.
Défi est donc lancé!

PS : Emeraude, je n'ai pas mis lettre à une inconnue, l'ayant déjà fini, et Caro[line], idem pour L'ancre des rêves, puisque sa lecture est déjà en cours.
PS2 : s'il manque un livre emprunté, n'hésitez pas à m'écrire, je peux en avoir oublié un sous une pile :)

Brunch du lotobook le 24 février

Publié par Stéphanie on samedi, février 02, 2008 commentaires (8)

Avec plus de 100 livres à caser, voici ce qu'il pourrait arriver au prochain gagnant en or du lotobook! :)

Vous êtes cordialement invités à venir assister en direct live à ce tirage au sort qui sera réalisé par la main innocente de la précédente gagnante Tamara sous le contrôle sévère de notre huissier Maitre Caroline.

Il suffit de m'envoyer un mail à brunch@droledeclub.com pour confirmer votre présence le dimanche 24 février dans le 78.
Et nous devrions avoir en guest star une célèbre blogueuse de Toulouse.

Le point sur les inscriptions du lotobook

Publié par Stéphanie on samedi, février 02, 2008 commentaires (0)

Et ben! La barre symbolique des 100 participants est largement dépassée, puisque c'est maintenant 119 personnes qui sont inscrites!

Alors pour ceux qui ne seraient pas encore inscrits, les inscriptions au lotobook sont toujours ouvertes jusqu'au 16 février. Le tirage au sort aura lieu le 24 février. Toutes les infos ici

La liste des participants :
Aelys
Alice
Alinéa
Amanda
Anne R
Ant1
Antigone
Arsenik_
Bibouzoli
Bladelor
Boreale
Camille
Caro[line]
Chiffonnette
Chrestomanci
Clarapeix
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