Petite pause

Publié par Stéphanie on jeudi, avril 24, 2008 commentaires (8)

Blog en pause, je m'envole dans cette belle ville rose pour le week-end.


1 an et un nouveau nom

Publié par Stéphanie on lundi, avril 21, 2008 commentaires (36)

Et oui, comme plusieurs blogs en ce moment, ce blog avoue son petit age d'un an aujourd'hui. Pas de long message, juste un changement de nom (prévu depuis un moment) en attendant un nouveau look. J'avoue peiner sur la mise en page et la bannière donc ce n'est pas prêt alors qu'initialement prévu aujourd'hui.

Ce blog a été l'occasion de multiples rencontres et j'ai adoré passer une année ici.

Un an ce fut :
- plus d'une centaine de compte-rendu de lecture
- 2 lotobooks
- une nouvelle rubrique : les auteurs se mettent à table
- des propositions de sorties le week-end
- quelques tags
- un swap noir c'est noir à l'initiative de Fashion
- un billet de midinette

Et puis en off, ce fut surtout, des éclats de lire et surtout de rire, des sorties japonais, pleins de secrets échangés, quelques sorties théâtres, des litres et des litres de thé... Alors merci pour vos visites, votre bonne-humeur et particulièrement merci aux blogueuses parisiennes :)

En préparation ici et pas très loin :
- un nouveau look pour le blog (j'y arriverais bien :)
- un lotobook (tirage lors de la soirée de Books and the city)
- Books and the city en juillet justement
- à cette occasion, la visite d'une blogueuse du bout du monde
- un nouveau swap avec Fashion

Ah oui, le nouveau nom : Mots en bouche :)
L'adresse ne change pas, mais vous pouvez également arriver ici par : www.motsenbouche.fr

Lucien Cerise : Photographie d'un hamburger

Publié par Stéphanie on dimanche, avril 20, 2008 commentaires (4)

Couverture :
- J'en ai marre de ces soirées. Il faut toujours se définir positivement par des qualités socialement admises, répondit Lucien.
- Et comment veux-tu faire pour lier connaissance ? Il faut bien dire qui on est ! Comment faire autrement ?
- Je ne sais pas. Mais avant d'être ceci ou cela, avant tout, je ne suis rien. Ou plutôt, je suis un potentiel évolutif, un mouvement virtuel. C'est ce que la psychanalyse nous a enseigné. Et avant elle, Pascal et Nietzsche. " Ça y'est ! Il recommence à délirer ! ", pensa Ahmed.
Il rétorqua :
- Ok, mais la philo c'est bon à la foc. En dehors ça sert à rien. Si on te demande ce que tu fais dans la vie, tu peux pas répondre : " Je suis un potentiel évolutif ".
- Mais c'est la vérité !
- Oui, mais dans une soirée, on ne te demande pas de dire la vérité ! On est pas au tribunal. On te demande seulement de dire ce que tu fais dans la vie, de plaisanter un peu, etc. Ce sont les règles de base de la communication.
- Le problème c'est que je ne fais rien. Il ne se passe rien dans ma vie. Je n'ai rien à dire sur ce sujet.
- Tu n'as qu'à dire d'où tu viens. C'est souvent ça dans les soirées avec les étrangers, chacun parle de ses origines. C'est intéressant.
- L'origine ne définit pas l'identité. Ahmed commençait à s'énerver. " Il me fait chier ! Ce mec est indécrottable ! "

Mon avis :
Ne chercher pas l'espoir ici, il n'y est plus.

Roman acheté au salon du livre où l'auteur participait à la dédicace collective de Louis Lahner (l'écrivain avait simplement invité ses copains écrivains à venir dédicacer avec lui), je n'avais jamais entendu parler de l'auteur.

C'est un roman bizarre, dont je ne sais pas trop que penser.
Côté point négatif, je dirais que le style d'écriture m'a vraiment dérangé. C'est très impersonnel et si cela peut aller à une partie de l'histoire, cela m'a quand même semblé pesant. Côté histoire, si l'auteur a de bonnes idées, elles sont traitées presque totalement séparément, le roman perd donc régulièrement de sa cohérence. Ce manque est si flagrant que durant les trois premiers chapitres, j'ai franchement cru qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles, je ne voyait aucun lien entre les trois histoires racontées.

Pourtant, ce roman m'a suffisamment captivée pour que je ne le lâche pas. Lucien Cerise a un vrai potentiel d'écrivain de polar. Il sait très bien dépeindre les univers glauques (je dis les car ici il mélange aussi bien le glauque des riches que le sombre quotidien d'une cité HLM) et surtout il sait distiller les informations petits à petits en excitant la curiosité de son lecteur pour le "forcer" à continuer sa lecture. J'étais vraiment curieuse de savoir où tout cela allait mener...

Un roman que je ne conseillerais pas forcément mais je suivrais avec attention toute prochaine sortie d'un roman de cet auteur.

Simonetta Greggio : Etoiles

Publié par Stéphanie on jeudi, avril 17, 2008 commentaires (7)

Couverture :
" Stella adorait quand Gaspard faisait fondre dans un gaspacho des glaçons aux feuilles de basilic. Et, quand elle avait de l'appétit, il lui composait des nourritures plus consistantes, jouant sur des associations de saveurs simples : des rondelles de pomme de terre tièdes sur lesquelles il avait amoureusement déposé des pétales de truffe, une noix de Saint-Jacques en carpaccio avec une larme d'oursin sur une feuille de roquette, arrosée de trois gouttes d'huile d'olive. "
Fable moderne sous le soleil de Provence, ode à l'amour et à la gastronomie, Etoiles est suivi d'un carnet de recettes illustrées et conçues par Manuel Laguens.

Mon avis :
Il y a de ces livres (comme certains films) qui vous donnent envie de sortir vos casseroles et de vous mettre à couper et taillader, pétrir et laisser reposer, émincer et faire revenir... qui vous donne donc envie de cuisiner. Parce que la cuisine, c'est la base de la vie, la cuisine c'est de l'amour, amour de la vie, amour des choses, amour des hommes. Et oui que voulez-vous le souvenir des repas familiaux concoctés aussi bien par ma grand-mère maternelle que paternelle ont laissés ces envolées lyriques à la seule évocation de la cuisine.

Après la douceur des hommes, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière que j'ai offert à tout va, envoyé en voyage sous la forme d'un livre voyageur, j'ai pu lire un autre roman de Simonetta Greggio : Etoiles.

Ici, on s'attache aux pas de Gaspard, cuisinier chef à la dérive, qui par hasard va se poser dans un petit restaurant de campagne.
L'histoire en elle-même est prévisible, on sait déjà la fin, mais là n'est pas le plus important. L'enchantement de ce livre réside dans cette magnifique déclaration d'amour que sont toutes les scènes de cuisine, déclaration d'amour pour la cuisine provençale.
La saveur du basilic, des pennes aux olives, des courgettes revenues dans de l'huile d'olive vous titillera obligatoirement les narines lors de votre lecture.

Et les illustrations de Manuel Lagens finiront certainement de vous convaincre.

Un grand merci à Caro[line] qui m'a offert ce recueil pour mon anniversaire.

Laurence Tardieu ; Puisque rien ne dure

Publié par Stéphanie on mercredi, avril 16, 2008 commentaires (13)

Couverture :
Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n'est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt.

Mon avis :
Rarement je pense (ma connaissance n’est certainement pas assez suffisante pour l’affirmer) écrivain aura su aussi bien décrire les ravages, la lente désagrégation d’un couple face à la perte d’un enfant. Comment exprimer avec mes mots ceux de Laurence Tardieu, pétris de dignité, de tranquille désespoir et pourtant tellement pleins de vie en fin de compte.

Puisque rien ne dure fait parti de ces romans dont je suis incapable de parler parce que le mieux que l’on puisse faire est de vous dire à votre tour de le lire.

Tamara, Emeraude, Karine, Thom et d’autres ont été plus prolixes.

Gemma Malley : La déclaration

Publié par Stéphanie on lundi, avril 14, 2008 commentaires (7)

Couverture :
Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hal un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naît des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?

Mon avis :
Cela fait un moment que je lorgnais ostensiblement sur ce livre en librairie. Je l'avais noté à sa sortie mais lors de mes frénésies acheteuses de LCA, je ne l'avais jamais pris.
J'ai fini par l'acheter ayant une heure à patienter et me décourageant du livre dans mon sac.

Imaginez une société ayant accès à la longévité éternelle et donc qui s'est alors résolue à bannir toute grossesse (sauf au cas où l'un des deux parents accepterait de donner sa vie suivant le principe : un pour un.)
A l'heure où notre civilisation loue la jeunesse éternelle, où dans certains pays des communautés de séniors se forment en villes privées, ce livre permet une véritable réflexion. Que dire d'une société qui ne se renouvelle pas? Où les enfants, les adolescents sont vus comme des abbérations et font peurs à leurs vieux habitants.
L'image de sang neuf ne m'a jamais paru aussi pertinente.

L'air de rien, au travers de l'histoire d'Anna et Peter, deux surplus, ce sont toutes ces questions qui sont intelligemment posées par Gemma Malley. Je n'ai pas pu résister et ne pas m'attacher à ses deux personnages dont les premiers émois amoureux sont très joliment décrits.

L'écriture est fluide et sert parfaitement cette histoire passionnante. Le choix d'alterner le récit avec des extraits du journal intime d'Anna est pertinent et permet un autre éclairage de l'histoire.
Un grand coup de coeur!

Nikki Gemmel : La mariée mise à nue

Publié par Stéphanie on dimanche, avril 13, 2008 commentaires (8)

Couverture :
Une femme anonyme disparaît, laissant un journal intime qui raconte au quotidien son expérience sexuelle. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle semblait l’épouse idéale : heureuse, dévouée, épanouie. Mais son journal révèle une vérité bien différente, celle d’une mariée aux désirs inassouvis…

Mon avis :
La mariée mise à nue est un OVNI déconcertant, palpitant et machiavélique :
- déconcertant de ce fil tenu où se situe son héroïne, partagée entre l'image qu'elle souhaite donner et sa véritable nature quelle découvre elle-même.
Déconcertant devant l'impression de malaise que laissent certaines leçons (le journal est séparé en cours chapitre intitulé leçon n°..) car trop souvent criant de vérité, mais une vérité froide, presque chirurgicale devant la lente décomposition de ses idéaux, les compromis de pis en pis qu'on accepte de faire avec l'age.
- palpitant, parce que je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer tout du long qu'une solution a tout cela existait.
- machiavélique, car si le style de l'auteur (tout le texte est construit autour de phrases en "vous" (vous faites ceci, vous faites cela) m'a au début gêné, je l'ai trouvé ensuite totalement pertinent. Il donnait le recul nécessaire à la narratrice pour raconter son histoire. Et ce vous intrusif pour le lecteur, m'a permis de me sentir concernée et jamais déconnectée par cette manière froide de conter une histoire.

C'est amusant car je viens de dire deux fois que le récit est froid, et pourtant l'histoire ne l'est absolument pas. C'est une femme qui vibre, palpite et qui en même temps pourtant accepte d'annihiler ses sentiments.

Déconcertant, palpitant, machiavélique et surtout troublant.

Les avis de Fashion, Cuné, Sassenach.

Le jeu de Zag

Publié par Stéphanie on samedi, avril 12, 2008 commentaires (0)


Zag a décidé de nous faire jouer ce week-end! Toutes les infos sont sur son blog, alors n'hésitez pas à cliquer sur l'image :)

Let's go and play

Publié par Stéphanie on vendredi, avril 11, 2008 commentaires (5)



Les préparations de Book and the city avancent à grands pas :
- Caro[line] recherche des lots merveilleusement glamours pour les LCA qui vaincront les énigmes parisiennes
- Emeraude, Tamara et Chiffonette sont en pleine recherche d'un restaurant pour le repas du soir des valeureux participants
- Amanda, Fashion et moi-même sommes plongées dans un monde d'énigmes à résoudre

Tout cela pour vous concocter une rencontre désormais internationale de blogueurs à Paris le 5 juillet 2008, sous la forme d'un jeu de piste littéraire.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 juin.
Il y a 50 places et déjà 33 inscrits, donc il reste 17 places.

Un blog est en ligne pour :
- rappeler le principe
- proposer des hébergements (d'ailleurs des offres d'hébergements sont disponibles pour les blogueurs qui viendraient de loin)
- la liste des participants

Et si vraiment vous ne pouvez pas nous rejoindre, vous avez tout de même la possibilité de jouer avec nous, nous organisons un grand concours de marque-pages souvenirs. Le concours est ouvert à tous (participants ou non au jeu de piste). Toutes les informations sont également sur le blog.

N'hésitez plus, inscrivez vous au plus vite!

Et pour toutes questions, une adresse email :
booksandthecity@droledeclub.com

Les auteurs passent à table : Julien Blanc-Gras

Publié par Stéphanie on mercredi, avril 09, 2008 commentaires (8)

Rencontré lors du salon du livre de Paris, Julien Blanc-Gras avait alors eu l'humour de résister à une horde de blogueuses parisiennes en train de lui conseiller la lecture du désormais fameux Lézard lubrique. Il a même eu la gentillesse de passer à table...

1/ Êtes-vous un bon vivant qui aime la bonne chère et le bon vin ? Aimez vous cuisiner?
Bon vivant, certainement. J'aime les plaisirs variés que nous offre l'existence, sans un être un gastronome obsessionnel non plus. Je cuisine peu. Et mal. Pardon.

2/ Quelle est votre madeleine de Proust
Ma première émotion gustative, c'est le Nutella. J'y suis toujours fidèle. Pour le vin, je me souviens d'un Pommard que m'ont fait goûter mes parents (qui, eux, sont de fins gastronomes). Ca m'a fait comprendre qu'il y avait un monde à découvrir dans le vin.

3/ Quel est votre diner idéal?
Je milite pour le tourton et je vous plains car vous ne savez pas ce que c'est. Le tourton est un petit beignet fourré à la pomme de terre, spécialité des Hautes-Alpes, ma région d'origine. Quand ils sont préparés par ma grande-tante Henriette (92 ans), accompagnés d'un jambon cru tué à la main, et dégustés à l'ombre du jardin dans la douceur de juin, c'est un peu le bonheur.

4/ Avec qui aimeriez vous diner?
Avec Mireille Mathieu (au Flunch).

5/ Ecrivez vous le ventre vide ou le ventre plein?
Il faut écrire rassasié (pour l'énergie) mais pas trop (risque de somnolence). J'écris la nuit et je carbure à la tisane, ce qui est moyennement rock'n'roll, je vous l'accorde.

Si quelqu'un connait Mireille Mathieu, vous savez comment faire plaisir à un jeune auteur ;)

Julien Blanc-Gras : Comment devenir un dieu vivant

Publié par Stéphanie on lundi, avril 07, 2008 commentaires (9)

Couverture :
"La fin du monde, je ne suis ni pour, ni contre. Je ne m'en réjouis pas, bien sûr. Je ne la déplore pas non plus, ça ne sert à rien. L'époque est vécue comme apocalyptique. Donc, elle l'est. Voilà comment je voyais les choses à ce moment-là. En tout cas, il ne me venait pas à l'idée de pouvoir sauver l'humanité, ou alors seulement quand j'étais vraiment ivre."

Ce livre est une comédie apocalyptique. Il raconte l'histoire de William Andy, un looser ordinaire devenu prophète médiatique en proposant des solutions pour aborder la fin du monde sans se faire mal.

Mon avis :
Ce livre est décrit comme "une satire enjouée mais au vitriol de notre société". Et je pense que la description est on ne peut plus bien trouvée. Julien Blanc-Gras réussit a toujours rester sur le fil entre roman complètement déjanté mais tout à fait plausible. Il joue avec les références de sa génération des trentenaires (il est né en 1976).
C'est une lecture enjouée et qui pourtant réussi à faire réfléchir sur notre société. C'est une satire mais jamais ennuyante, sous la forme d'un roman dont j'ai eu envie de connaitre la fin depuis le début : non pas parce que je m'ennuyais bien au contraire, mais parce que je ne savais pas où voulait m'emmener l'auteur. Et j'ai adoré cet état d'esprit!
Ce livre m'a un peu étourdie, après l'avoir fini, je ne savais pas vraiment comment en parler. D'ailleurs je rédige cette critique plus de 15 jours après l'avoir terminé!

Le livre a quelques fois les défauts de la jeunesse, mais aussi ses qualités : le récit fonce, ne laisse que peut reprendre son souffle... A mon avis, il ne laissera que peu indifférent : on peut soit l'aimer énormément, soit y être totalement hermétique - pas de demi-mesure.

A noter particulièrement, la parabole du morse. (et si vous voulez la connaitre, et bien il faudra lire le livre ;)

Deux pour le prix d'un

Publié par Stéphanie on samedi, avril 05, 2008 commentaires (8)

Il y a quelques jours, j'ai été taguée une première fois par Lucile et ensuite par Karine.

Le principe : Citer la personne qui vous a tagué (c'est fait!). Répondre aux questions (c'est prévu) et taguer à son tour 6 autres personnes (c'est le plus dur et souvent je botte en touche! Roohhh c'est pas beau!).

Le thème du tag de Karine était les premieres fois

Premier job : j'ai fais divers job d'été pour gagner ma pitance (enfin surtout de l'argent de poche). Le premier a été des animations en supermarchés. Mais détrompez vous je n'étais pas l'animateur en train de vous parler des promotions au micro, non j'étais plutôt le porte-plateau vous proposant de déguster l'un des MERVEILLEUX nouveau produit!!! C'était bien ennuyeux et après cela vendeuse en coupe charcuterie m'a semblé le plus beau des job!

Première voiture : officiellement une renault R5 offert par mon oncle, mais pour cause d'études au loin (+600km) j'ai fais une échange standard avec ma mère qui me prêtait sa 106 bleu neuve. Mon père est un bricoleur donc il pouvait la réparer si elle tombait en panne. Quand j'ai fini par acheter une clio 1 NRJ (qui appartenait à mon grand-père), je l'ai vendue à mon frère pour ma belle-soeur. En fait, j'ai du être celle de la famille qui a le moins conduit cette voiture bateau (ceux qui en ont déjà conduit une comprendront ;)

Premier scrap/page web : en 1999, j'étais à fond dans la photo (je faisais partie d'un club photo et développait moi-même mes photos noirs et blancs). Avec l'aide de mon scanner, je mettais créé une page perso avec mes Oeuvres. Inutile de chercher, la page n'est plus en ligne. ;)

Premier voyage : toute seule? J'ai toujours aimé les colonies de vacances, donc je dirais une semaine au ski avec la MJC. Par la suite, j'ai été abonnée aux camps franco-allemands l'été, ou aux voyages linguistiques en Angleterre. Le plus grand voyage a été une année d'études aux Etats-Unis, seul moyen d'acquérir un bon niveau en anglais.

Premier baiser : pendant l'une de mes colonies au ski. Un souvenir très mignon ;)



Le thème de Lucile était de vous dévoiler quelques choses sur moi.


Mon principal trait de caractère : je ne sais pas, cela dépend...

La qualité que je désire chez les hommes : l'intelligence, le sens de l'humour, être cultivé, le charme...

La qualité que je préfère chez les femmes : l'intelligence, le sens de l'humour, être cultivée... ben oui comme pour les hommes sans le charme ;)

Mon principal défaut : le manque de positivité, j'ai une fâcheuse tendance à voir le verre à moitié vide qu'à moitié plein... mais je me soigne

Ma principale qualité : le sens de l'organisation après avoir eu une idée délirante? :)

Mon occupation préférée : rire, malheureusement ce n'est pas tout le temps... mais c'est très bon pour la santé! :)

Un plat qui me met l'eau à la bouche : saumon à l'unilatérale et gratin dauphinois

Mes mots favoris : tous les mots quand ils sont mis ensemble et forment un roman que je suis incapable de lâcher avant la fin :)

Ce que je déteste par dessus-tout : qu'on ne respecte pas ses engagements

Un rêve : avoir un travail qui me donne envie de me lever le matin, heureusement en attendant, j'ai bien d'autres raisons :)

Et voilà, doutant qu'il reste encore quelqu'un n'ayant pas répondu à ces tags, je préfère passer à qui voudra :)

Jeannette Walls : Le château de verre

Publié par Stéphanie on jeudi, avril 03, 2008 commentaires (9)



Couverture :
'Je me demandais dans le taxi si je n'étais pas trop habillée pour la soirée quand j'ai aperçu maman en train de fouiller dans une benne à ordures. (.. .) Elle s'était entouré les épaules de chiffons pour se préserver de la fraicheur printanière et faisait son choix dans la poubelle pendant que son chien, un terrier croisé noir et blanc, jouait à ses pieds. (.. .) En dépit de ses cheveux gris emmêlés et de ses yeux creusés, elle me rappelait encore la mère de mon enfance, celle qui accomplissait des sauts de l'ange du haut des falaises, peignait dans le désert et lisait Shakespeare à haute voix'. Jeannette Walls est connue du Tout New York : chroniqueuse mondaine, elle évolue dans le monde des célébrités. Qui pourrait imaginer qu'elle a passé ses premières années dans la misère la plus sordide ? - que son enfance a été une lutte continuelle pour survivre, marquée par un père et une mère d'une excentricité absolue ? Amoureux des arts et des lettres, sublimes de fantaisie, les parents Walls sont aussi des marginaux d'un égoïsme criminel. Mathématicien et bricoleur inspiré, le père caresse un rêve fou : bâtir une maison de verre dans le désert. Mais il noie ses projets dans l'alcool. La mère écrit, peint, déclame de la poésie. Son bien-être ne l'intéresse pas. Celui de sa progéniture non plus. Fuyant la misère, la famille doit sillonner l'Amérique. En permanence, les enfants Walls sont confrontés au froid, à la faim, au danger. Jeannette Walls raconte l'histoire poignante de son enfance - une enfance nourrie aux mythes des années 1960 : le rejet de la société de consommation, le culte de la nature, le retour à la vie des pionniers...

Mon avis :
Il y a des livres que vous n'auriez pas achetés seule et qui vous prennent tellement que vous ne pouvez plus les lâcher. C'est exactement ce qu'il m'est arrivé avec ce livre.
Etant allée faire un tour chez I love my blender, pour trouver un livre pour la Saint-Patrick, j'ai entendu Christophe le libraire conseiller chaudement ce livre. Il racontait d'ailleurs qu'une cliente était revenue spécialement le remercier de lui avoir conseillé cet achat.
Comme toute LCA qui se respecte, je n'ai pas pu m'empêcher de demander de quel livre il s'agissait et surtout de craquer pour.

Cette histoire a deux facettes : d'un côté, on ne peut pas s'empêcher de trouver une part de magie dont le meilleur exemple est certainement lorsque le père offre des étoiles pour Noël à ses enfants, mais de l'autre il y a l'insoutenable : comment peut-on même envisager d'élever ses enfants dans une telle misère alors qu'on n'a pas tout tenté pour les en préserver?

Si on peut trouver quelques excuses mineures à ce père, la mère est pour moi inexcusable : elle avait les moyens de ne pas fermer les yeux et de rétablir un semblant de normalité dans cette famille.

En roman, cette histoire aurait certainement semblé trop mélo, un peu too-much, mais là malgré l'indéniable qualité du récit, je n'ai jamais oublié qu'il s'agissait d'un récit autobiographique. Pour être certaine de vous convaincre, je finirais en confiant que contrairement à mon habitude, je n'ai pu enchainer directement par un autre, il m'a fallu une petite pause d'une journée.

Les auteurs passent à table : Alexandre Jardin

Publié par Stéphanie on mardi, avril 01, 2008 commentaires (11)

Lors de la rencontre organisée par les Editions Grasset entre Alexandre Jardin et des blogueurs à l'occasion de la sortie de Chaque femme est un roman, j'avais évidemment demandé à l'auteur s'il acceptait de participer à ma rubrique. C'est donc chose faite et je l'en remercie.

1/ Êtes-vous un bon vivant?
Tous les jours ! Je ne vais pas à la messe mais en cuisine avec une ferveur jamais démentie.

2/ Quelle est votre madeleine de Proust (culinaire et viticole)
Un cidre produit par un Monsieur David, petit producteur normand ; et les ris de veau.

3/ Quel est votre diner idéal?
Vue sur ma femme, tout passe ! Mais je reprendrais bien un peu de tagliatelles aux truffes blanches, suivies d'un excellent confit de porc. Et pour terminer, je me taperais bien une part de Sacher Torte, la vraie que l'on s'enfile à l'hôtel Sacher à Vienne. Le tout arrosé d'un cidre prodigieux.

4/ Avec qui aimeriez vous diner?
Avec mes futurs petits enfants qui ne sont pas encore nés. Je suis très curieux de voir la suite...

5/ Ecrivez vous le ventre vide ou le ventre plein?
J'écris en buvant du cidre.

Même si je suis dubitative pour la Sacher Torte, je vote pour les tagliatelles aux truffes blanches. Pour une fois, j'accepte de me priver de dessert... :)