Jorn Riel : La maison des célibataires

Publié par Stéphanie on dimanche, septembre 30, 2007 commentaires (8)

Couverture :
Les copains d'abord... Telle pourrait être la devise de ces cinq célibataires qui ont élu domicile dans une maison abandonnée. Mais ces bons à rien pourront-ils toujours vivre ainsi, de bière, d'amitié et de l'air du temps ? Préoccupé de leurs vieux jours, l'un d'eux a une idée lumineuse : il va épouser la plus célèbre veuve de la région, une marâtre aussi réputée pour ses redoutables colères que pour son riche troupeau de moutons. Mais les amis du jeune fiancé ne l'entendent pas ainsi, et pour le sauver du mariage tout en se ménageant une confortable retraite, ils vont devoir redoubler d'ingéniosité... Une savoureuse histoire de Pieds Nickelés, rapportée avec gourmandise du Groenland par l'ethnographe et explorateur Jorn Riel.

Mon avis :
Après avoir lu plusieurs avis sur cette courte histoire, je n'ai pas pu m'empêcher de la lire également :)
J'ai été très étonnée de la longueur du texte, il s'agit d'un roman très très court (71 pages écrites en gros caractères) voire même d'une nouvelle. Question : à partir de quelle moment une nouvelle devient elle un roman court? :)

L'histoire de ces cinq célibataires est des plus divertissante. La facétie et la débrouillardise de quatre des compères fait plaisir.
Côté style, j'ai été un peu étonnée par le style au départ mais je m'y suis vite habituée. Il valait mieux vu la longueur du texte.

A lire l'avis de Chiffonnette (qui a été à l'origine de ma lecture), celui de Papillon, celui d'Emeraude.
Ce livre a été très lu, vous retrouverez dans ces trois liens, d'autres liens de critiques. Excusez mon impatience, je dois connaitre la fin de mon roman en cours :)

Colis swap bibliofolie

Publié par Stéphanie on mardi, septembre 25, 2007 commentaires (10)


Petit message inhabituel, juste pour annoncer bien solennellement que j'ai reçu aujourd'hui mon premier colis de swap.
J'ai en effet participé au swap organisé par "Jane Doe" sur Bibliofolie.
Mon paquet a mis un petit peu de temps à arriver, mais c'est normal puisqu'il a été envoyé de Finlande par Lirazel.

Merci donc à elle, pour ce magnifique colis. Tu m'as plus que gâtée :)

Dans le colis, il y avait :
- La Reine Margot d'Alexandre Dumas (je l'ai déjà lu mais le relirais avec plaisir)
- Suite Française d'Irène Némirovsky (dont j'ai entendu parler)
- La douce empoisonneuse de Arto Paasilinna (un auteur Finlandais)
- 2 barres de chocolat Finlandais dont un au piment
- 2 marques pages dont un en bois fabriqué main
- des magnets
- un carnet
et une jolie carte (merci pour ton mot très sympathique)

Patricia A. McKillip : Les fantômes d'Ombria

Publié par Stéphanie on dimanche, septembre 23, 2007 commentaires (4)

Couverture :
Le prince d'Ombria agonise ; déjà, son palais bruisse de sombres complots. Kyel, le jeune héritier légitime, vit sous l'emprise de la cruelle Domina Pearl, à qui le trône semble promis. Son cousin Duncan Greve, bâtard méprisé, est réduit à l'impuissance. Dans les entrailles de la ville peuplée de fantômes, Faey la mystérieuse sorcière et Mag, sa ravissante créature au visage de cire, sont peut-être Les seules à pouvoir modifier le cours du destin. Mais le veulent-elles vraiment ? Couronné par deux prix prestigieux, ce roman au charme ensorcelant invente une fantasy subtile et poétique de tout premier plan.
Biographie de l'auteur :
Patricia A. McKillip est née dans l'Oregon en 1948. Après avoir publié des romans pour la jeunesse, elle se tourne vers la science-fiction et la fantasy et reçoit en 1975 son premier World Fantasy Award pour La Magicienne de la forêt d'Eld.

Mon avis :
La fantasy est un genre que j'ai peu lu. Mon expérience se résume globalement à "La romance de ténébreuse" et quelques livres lus il y a fort longtemps. Je n'avais cependant pas pu résister à l'enthousiasme de Fashion Victim pour ce livre.

J'avoue avoir été désappointée au début : l'intrique me semblait compliquée et j'étais perdue entre les différents personnages. Et puis petit à petit le charme a agit. Patricia A. McKillip a merveilleusement créé un tout autre univers, une ville à la dérive qui vient de perdre son prince et se retrouve à la merci d'une régente cruelle et mystérieuse à souhait. Comme le souligne Fashion dans sa critique, la prose poétique de l'auteur sert une histoire qui va au-delà d'un simple récit de fantasy.
Je me suis attachée à cette galerie de personnages et surtout à Duncan, Kyel et Mag évidemment :)

Si la lecture est ensuite redevenue aisée, l'auteur m'a de nouveau perdue dans une fin à la fois évidente et déstabilisante (pour certains détails).

Un avis en demi-teinte donc mais qui m'a donné envie de me plonger dans ce style de littérature...

Je vous conseille la lecture de l'avis de Fashion, beaucoup plus enthousiaste :)

Erik Orsenna : Les chevaliers du subjonctif

Publié par Stéphanie on dimanche, septembre 16, 2007 commentaires (5)

Couverture :
Il y a ceux qui veulent gendarmer le langage et le mettre à leur botte, comme le terrible Nécrole, dictateur de l'archipel des Mots, et la revêche Mme Jargonos, l'inspectrice dont le seul idéal est d' "appliquer le programme". Et puis il y a ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille, comme Jeanne et Thomas, bientôt traqués par la police comme de dangereux opposants... Leur fuite les conduira sur l'île du Subjonctif. Une île de rebelles et d'insoumis. Car le subjonctif est le mode du désir, de l'attente, de l'imaginaire. Du monde tel qu'il devrait être... Après l'immense succès de La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, académicien hors norme, poursuit son combat en faveur de la langue, non pas en magister, mais en poète, en homme épris des mots et des vastes horizons qu'ils nous ouvrent.

Mon avis :
Après La grammaire est une chanson douce, j'étais pressée de découvrir la suite des aventures de Jeanne et Thomas avec ce second tome nommé Les chevaliers du subjonctif. Emeraude me l'a gentiment prêté, alors double merci (pour m'avoir fait découvrir cette série et pour le prêt) :)

J'ai aimé. Il ne s'agissait pas du coup de coeur du premier opus car le plaisir de la découverte de l'univers n'était plus là. Mais encore une fois avec étonnement, j'ai admiré la capacité d'Erik Orsenna à rendre les règles de conjugaison, pour cette fois, aussi intéressantes et passionnantes. D'autant plus qu'une petite révision n'était pas superflue : bien que je sois une sorte de référence avec mes collègues pour l'orthographe et la relecture des emails, c'est surtout du à leur niveau plutôt qu'au mien que je considère moyen!
Erik Orsenna a encore une fois créé un texte à deux niveaux, aussi bien compréhensible par des enfants que des adultes (le livre est subtilement émaillé de références). J'espère que suite à cette lecture, certains lecteurs se plongeront avec délice dans les oeuvres des écrivains cités. :)

L'avis d'Emeraude, un peu plus nuancé. Pour en avoir discuté avec une fan hier, tu as raison de vouloir tout de même lire le troisième opus, il est bien meilleur...
Affaire à suivre...

Citations :
Je venais de faire connaissance avec l'une des lois régissant l'espèce humaine, dite "loi de la double-crèpe" : plus quelqu'un écrase ceux qui sont en dessous de lui, plus il s'écrase devant ceux qui sont du dessus".

- J'ai toujours cru que plus on aime quelqu'un, plus on doit le laisser tranquille.
- Donc vous n'êtes pas partie à sa recherche?
- Hélas!

Daniel Rocher : Le voyage de Monsieur Raminet

Publié par Stéphanie on jeudi, septembre 13, 2007 commentaires (11)

Couverture :
Monsieur Raminet - pussy -, soixante-six ans aux prunes, tout juste retraité de droit, passe le permis, s'achète une voiture et, ni une ni deux, se précipite - à 90 km/h - vers Saint-Malo. En chemin il embarque la pétulante Jane, auto-stoppeuse partie des États-Unis pour découvrir le monde et, accessoirement, la vie. Entre Monsieur Raminet, sorte de monsieur Hulot lunaire, et la jeune Américaine au franc parler, le road movie aborde l
Bretagne entre cocasserie et tendresse pour un roman unique en son genre, aux figures inoubliables. Un livre qui fait du bien

Mon avis :
Il y a des livres comme cela : le sujet plait, les personnages plaisent (ils sont attachants à souhaits!) et pourtant le style de l'auteur déplait et tout est un peu gaché. Je dois dire que durant 100 pages, j'ai eu grandement peur que cela soit le cas avec ce roman. Le style utilisé : narration indirecte avec une petite dose d'ironie me rappelait un peu David Foenkinos, et me semblait totalement incongru / sujet.
Et puis brusquement aux alentours de la centième page, j'ai aimé. J'ai l'impression que le style a un tout petit peu changé, l'histoire un peu plus philosophique a certainement aidé (les personnages échangeaient beaucoup sur la vie), et puis Monsieur Raminet et Jane étaient de plus en plus attachants. J'étais devenue curieuse de connaître la suite, et ne voulait plus lacher mon livre avant de le savoir (malheureusement on ne fait pas toujours ce qu'on veut!).

Janet Evanovich : La prime

Publié par Stéphanie on dimanche, septembre 09, 2007 commentaires (12)

Couverture :
Adieu froufrous, adieu dentelles. La lingerie, c'est fini. Stéphanie Plum, trente ans, n'a plus de boulot. Sa télé est au clou, son frigo est vide et elle se désespère. Heureusement, il y a son cousin Vinnie ! Il dirige une agence de cautionnement et cherche un chasseur de primes... Elle décroche le job et se retrouve sur les traces de Joe Morelli, un flic accusé de meurtre. Un malin, un dur, un séducteur... D'ailleurs, ce ne serait pas le même Joe Morelli qui l'a séduite et abandonnée lorsqu'elle avait seize ans ? Une raison de plus pour le retrouver ! " Stépahnie Plum a de l'humour, de la spontanéité, du bagou, de la rancune. Du charme, quoi ! Dinah Brand - Lire

Biographie de l'auteur :
Américaine, Janet Evanovich est originaire du New Jersey. Au terme de quatre années d'études en arts plastiques, elle renonce à la peinture et commence à écrire, tout en travaillant comme secrétaire intérimaire. En 1994, elle publie son premier roman policier, La prime, qui est immédiatement salué par la critique et plébiscité par le public. On retrouve son personnage de chasseuse de primes, Stéphanie Plum, aux Editions Pocket dans Deux fois n'est pas coutume, A la une, à la deux, à la mort, Quatre ou double, Cinq à sexe et Six appeal. Elle a récemment publié Septième ciel (Payot, 2004). La série de ses aventures est traduite en dix-huit langues et connaît un succès mondial. Janet Evanovich est mariée et mère de deux enfants. Elle vit à la campagne dans le New Hampshire.

Mon avis :
Et une de plus! Fashion a réussi (sans trop de difficultés, j'avoue tout) à me convaincre de lire le premier opus des aventures de Stéphanie Plum et j'ai adoré. Pourtant ce n'était pas forcément gagné surtout pour cause de prénom similaire entre l'héroïne et moi. Et oui, autant j'aime lire des romans sur une ville que je connais, autant cela me fait toujours tiquer de lire mon prénom dans un roman.
Cependant, il est difficile de résister à cette miss catastrophe et je suis tout à fait d'accord de Fashion, l'intrigue est somme toute totalement anédoctique / aux autres aspects de la vie de cette chasseuse de prime. Joe Morelli en est bien sur la partie la plus intéressante :)

Nul doute que vous retrouverez bientôt ici ma critique de la suite des aventures de Stéphanie Plum.

L'avis de deux autres bloggeuses récemment convaincues par Fashion : Tamara et Caro[line]


Nancy Huston : Les variations Golberg

Publié par Stéphanie on vendredi, septembre 07, 2007 commentaires (13)



Couverture :
" Si tu invitais trente personnes chez toi, des êtres que tu as aimés et que tu aimes, pour t'écouter jouer au clavecin, pendant une heure et demie, les Variations Goldberg de Bach, et si ce concert se déroulait comme un songe d'une nuit d'été, c'est-à-dire si toi, Liliane, tu parvenais à faire vibrer ces trente personnes comme autant de Variations, chacune à un diapason différent - (il te faudrait pour cela osciller entre le souvenir et la spéculation ; il te faudrait surtout maîtriser tes peurs) - peut-être alors tous tes fragments de musique s'animeraient-ils enfin dans une même coulée, et cela s'appellerait les Variations Goldberg, romance. " C'est ainsi que Nancy Huston caractérise elle-même son premier roman, sa première romance, une suite narrative adaptée à la structure des Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach.

Mon avis :
Encore un livre découvert grâce à la blogosphère. Cette fois, je dois dire merci à Chiffonette. Alors un grand merci Chiffonette. :) C'est une vraie découverte! Mes connaissances en musique classique étant au plus bas, je ne connaissais même pas Les variations Golberg.

Chaque chapitre est l'occasion de donner la parole à l'un des trente invités. La musicienne commence et fini ces variations comme l'Aria (la première variation) est reprise à la fin. Certains invités discourent sur la technique musicale, l'accord avec la musique, ou l'ennui d'entendre cette musique. D'autres, repensent à leur relation avec Liliane, la musicienne qui les a réunis ce soir, ou avec Bernard son compagnon. D'autres encore sont juste obsédés par leur vie et n'arrivent à s'en détacher et penser à autre chose.

J'ai aimé tous ces personnages (sauf un). J'ai également apprécié les différents styles imposés par le style de narration en discours direct (le « je » est utilisé par chaque personnage). Cela pourrait presque être un receuil de nouvelles autour d'un thème imposé. Je dis presque car il y a une vraie cohésion entre les différents personnages, certains se connaissants et donc se répondant (sans le savoir).

Une lecture que je ne saurais que trop vous conseiller! :)

Le brunch de la biblioboum : le 13 octobre

Publié par Stéphanie on jeudi, septembre 06, 2007 commentaires (15)


Avis aux Lara Croft et Indiana Jones Parisiens et aux autres! Attention cependant si une fois passé le périphérique, vous être pris d'oxygènophobie passez votre chemin :)

Après le pique-nique merveilleusement organisé par Caro[line] (encore une fois merci!), je vous propose un brunch-apéritif « à la bonne franquette » dans mon modeste logis de la banlieue parisienne. Chacun est libre d'apporter un plat, un dessert ou une bouteille à partager.

J'habite Marly le Roi accessible par l'A13 (15 minutes depuis la porte d'Auteuil en voiture) et sinon en 31 minutes depuis la gare Saint-Lazarre en train et seulement 21 minutes depuis la Défense.

Le rendez-vous est fixé le samedi 13 octobre à partir de midi. Envoyez moi juste un mail (brunch@droledeclub.com) pour confirmer votre participation et que je puisse vous envoyer mon adresse.

Et lors de ce rendez-vous, aura lieu le tirage du bientôt fameux lotobook
Bien sur, les résultats ne seront pas donnés en direct (règles du jeu obligent) mais je demanderais à un bloggueur(se) malheureux perdant de jouer l'huissier et lire les résultats. :)
Le budget d'un vrai huissier n'était pas prévu :)


Lancement du lotobook

Publié par Stéphanie on jeudi, septembre 06, 2007 commentaires (60)

Après les swaps, les jeux du vendredi soir de Jos, le jeu des bibliothèques de Flo... je vous propose un nouveau jeu : le lotobook

Le principe est simple : il s'agit d'une loterie.
Chaque participant s'engage à envoyer un livre de poche (d'occasion ou pas) au gagnant (c'est donc le "prix" de son ticket de participation).

Un tirage au sort aura lieu afin de désigner 2 gagnants :
- Le gagnant en or qui sera l'heureux destinataire de tous les livres des autres participants
- Le gagnant cactus qui recevra le livre du gagnant en or.
Le gagnant en or ne saura donc pas qu'il a gagné jusqu'à ce qu'il reçoive plusieurs colis :)
Le gagnant cactus aura la consolation de recevoir tout de même un livre.

A réception de l'adresse du gagnant, vous aurez 2 semaines pour envoyer le livre!

Pour s'inscrire, il suffit de m'envoyer un mail à : lotobook@droledeclub.com avec votre nom, prénom, email et adresse postale complète. Le tout avant le 10 octobre inclus. Le lotobook est ouvert à tous les internautes.

Le tirage au sort aura lieu le 13 octobre lors d'un brunch spécial (dont je parlerais demain dans un second billet). Nul besoin de participer au brunch pour participer au lotobook!

PS : rendons à César ce qui est à César, j'ai copié le principe chez les bookcrossers :)

Mise à jour du 09/09 :
Il n'y a pas de choix interdit pour le livre à envoyer seulement des conseils (essayez d'éviter les gros succès genre Da Vinci Code, il y a un fort risque que le gagnant l'ait déjà lu. Essayez aussi d'éviter les bouquins de filles, car généralement ils sont également très lus.)

Suite à vos différentes remarques sur le blog, j'introduis une petite règle : je vous demande de m'envoyer avant le 10 octobre le titre du livre que vous avez sélectionné. Cela me permettra de prévenir les blogueurs qui auraient fait le même choix. Et ainsi, pas de doublons pour le gagnant. Si vous avez déjà choisi votre livre, n'attendez pas pour m'envoyer le titre! Ayez pitié de votre organisatrice et étalez son travail :D

Erik Orsena : La grammaire est une chanson douce

Publié par Stéphanie on mardi, septembre 04, 2007 commentaires (7)


Couverture :
La Grammaire est une chanson douce est une fantaisie joyeuse.
Jeanne, jeune adolescente, pourrait être la petite sœur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.
C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.

Mon avis :
J'ai voulu lire ce livre suite à l'enthousiaste avis d'Emeraude et je n'ai pas été déçue. Il s'agit d'une magnifique fable et Erik Orsena arrive avec brio à mettre de la poésie dans les règles de grammaire. Comme le dit Emeraude, l'histoire est effectivement très simple, mais c'est justement cette simplicité qui fait tout son charme. J'ai particulièrement été touchée par l'hôpital des mots et le pauvre petit « je t'aime » sous perfusion d'avoir trop été utilisé à tort et à travers. Car, si les mots n'aiment pas disparaitre faute d'être dit, ils n'aiment pas également être utilisés à mauvais escient. Erik Orsena donne envie de partir à la découverte des « vieux mots » et propose d'ailleurs un jeu très simple : aller découvrir chaque jour un nouveau mot dans le dictionnaire. Alors que le nombre moyens de mots utilisés chaque jour par un français est de 500 mots (source yahoo), c'est une bonne proposition.
De plus, l'édition de poche est magnifiquement illustrée et cela participe au charme de l'histoire.

Robyn Sisman : Cul et chemise

Publié par Stéphanie on lundi, septembre 03, 2007 commentaires (3)



Couverture :
Freya, jolie Anglaise expatriée, vit à New York avec Michael, mari idéal en puissance, beau parti et véritable gueule d'amour. Elle se prépare à vivre LA soirée dont, toute femme rêve dans l'un des restaurants les plus chic de la ville. Freya imagine déjà le scénario idyllique chandelles, alliance, soupirs... Mais Michael a décroché le rôle du goujat. À bientôt quarante ans, Freya se dit qu'elle a peut-être raté la dernière occasion de fonder un foyer et de partager des leçons de golf. Jack, l'ami de toujours, célibataire endurci au tableau de chasse impressionnant, est là pour lui prêter une épaule réconfortante... et un logement, pour quelque temps. Juré, cette cohabitation ne changera rien à leur amitié. Au contraire. Ils se connaissent tellement... Après tout, ne sont-ils pas "cul et chemise " ?

Biographie de l'auteur :
Née aux Etats-Unis, Robyn Sisman vit aujourd'hui en Angleterre, près de Bath, avec son mari et leurs deux filles. Elle a travaillé dans l'édition avant de se consacrer à l'écriture. Après Nuits blanches à Manhattan (Belfond, 1999), Cul et chemise est son deuxième livre.

Mon avis :
Ayant enchainé quelques livres « très sérieux » mais passionnants, et butant sur « le travail de la nuit », j'ai eu besoin de me changer les idées avec un livre beaucoup beaucoup plus léger. Je n'ai pas été déçue par « Cul et chemise ». C'est plutôt un titre très moyen de la « chic list » mais il a rempli son office, me vider l'esprit. Au moins, voici un livre pour lequel je ne vais pas vous encourager à remplir votre LAL.

Nathalie Tournillon : Légendes et récits de Paris

Publié par Stéphanie on dimanche, septembre 02, 2007 commentaires (5)

Couverture :
Saviez-vous qu'à Paris, les nuits étaient peuplées de fantômes, les dessous des meubles de lutins et les sous-sols de cavités diaboliques ? La ville lumière a elle aussi sa part d'ombre. Découvrez la capitale sous un nouveau jour, terni par la poussière du temps, bruissant de murmures et de " on-dit ", louche et moisi comme le fond d'un tombeau. Des lieux aujourd'hui vénérables en ont vu des vertes et des pas mûres, l'Histoire a préféré oublier ce passé louche, le recouvrir d'une couche de macadam : ces quelques pages rapportent les dires des petites gens, transformés, gonflés avec les siècles, posés sur le papier un temps avant d'être imaginés de nouveau, pour
le plaisir... sans cela, les saints qui ont sauvé la ville, les spectres qui l'ont hanté ou les êtres ordinaires qui sont devenus des héros tomberaient dans l'oubli. Cet ouvrage a la modestie de provoquer quelques frissons, de délicieuses suées froides, un émoi par-ci, un rire par-là, bref de vous divertir...

Mon avis :
Comme je le disais dans mon billet précédent sur Pension alimentaire, j'ai toujours eu un faible pour les livres parlant de Paris. De plus j'aime lire les contes et légendes, les recueils de Perrault et Andersen ayant été mes premiers livres de chevet. Vous comprendrez que je ne pouvais que craquer pour « Légendes et récits de Paris ».
Attention, il ne s'agit pas d'une narration enfantine, les légendes sont restituées sous une forme très historique et donc ce livre ne serait pas adapté à des enfants.

Après, il y a le plaisir de lire l'histoire de la rue de la Colombe liée à celle de Notre-Dame, de savoir pourquoi une chèvre est tombée amoureuse d'un napolitain. J'ai même pu connaitre l'histoire d'un parisien pourtant mon nom (ce n'est malheureusement pas le plus glorieux chapitre, loin de là! :) Les petits gens se mêlent aux grands puisqu'on retrouve également Eloïse et Abelard ainsi que les amants de la tour de Nesle. Nathalie Tournillon situe chaque conte dans le Paris Moderne afin de prolonger le plaisir lorsque le lecteur passera dans l'une des rues citées. Pour les fans!


Eric Neuhoff : Pension alimentaire

Publié par Stéphanie on samedi, septembre 01, 2007 commentaires (2)



Couverture :
'Comment est-ce que tu peux divorcer ? ' dit mon père au moment de l'addition. Nous avions déjeuné dans cette brasserie à l'angle de la rue du Bac et de la rue de Varenne où ils servaient un tartare au paprika assez unique.'

Biographie de l'auteur :
Père divorcé part avec ses deux enfants sur la Costa-Brava…..
Né en 1956, critique littéraire au Figaro, Eric Neuhoff a publié une dizaine de romans souvent salués par des prix : prix Kléber-Haedens pour Les gens impossibles (1986), prix Roger Nimier pour Les hanches de Laetitia (1989), prix Interallié pour La Petite Française (1997) et Grand Prix du roman de l'Académie française pour Un bien fou (2001).

Mon avis :
Ce livre est une histoire de divorce. Le narrateur analyse le manque de ses deux fils, et le retour sur une relation avec un copain (le mot ami est trop fort, le mot connaissance est trop impersonnel, je ne vois pas comment l'appeler autrement, une idée?) Il pourrait s'agir d'une énième histoire sans grand intérêt, sauf que l'angle de vue est intéressant, j'ai aimé le style (mais il s'agissait plus d'un concours de circonstance, j'avais besoin de faire une pause en lisant « le travail de la nuit » que je trouve passionnant mais pesant), et surtout Paris est un personnage du livre.
J'avoue j'adore les films et les livres se passant à Paris et lorsque les lieux et places de la ville sont bien utilisés (sans pour autant se transformer en guide touristique), j'ai immédiatement un a priori positif. J'ai apprécié cette lecture, mais ce livre ne me marquera pas. Par contre, je vais ajouter dans ma LAL cet auteur.