L.J. Peter et R. Hull : Le principe de Peter

Publié par Stéphanie on vendredi, juillet 20, 2007 commentaires (4)



Couverture :
Le principe de Peter vous plongera dans l'émerveillement, en vous faisant découvrir que votre patron, votre chef de service, votre contremaitre... sont moins compétents que vous ne le croyez. Vous serez étonné de constater que, malgré cette incompétence, ils ont pu s'élever aussi haut dans l'échelle sociale. Peut-être vous poserez-vous la question : et moi ?

Mon avis :
A lire de toute urgence!
J'ai acheté ce livre intriguée de le voir mis en avant dans une librairie proche du CNAM (très sérieuse donc) où je venais chercher un manuel de gestion. Le fameux principe est simplement indiqué sur la couverture : "Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence". Si seulement mon livre de gestion financière était aussi intéressant! :) Le livre décrit ce principe, ses diverses déclinaisons, ses conséquences et même les éventuelles solutions. Les deux auteurs savent rester très pratiques et ont réussi à truffer leur discours d'exemples. Leur humour décortique les organisations (administrations, entreprises...) en utilisant une science inventée tout exprès : la hiérarchologie.
Je mets toute personne au défi de ne pas reconnaitre au moins l'une des innombrables situations du livre! :)

Pour commencer ou aller plus loin :
Un article du Wikipédia traite même du principe : c'est ici
Il est un peu plus complet en anglais : c'est ici

Didier van Cauwelaert : Cheyenne

Publié par Stéphanie on mercredi, juillet 18, 2007 commentaires (2)

Couverture :
On peut tomber amoureux à onze ans, et pour la vie. C'est ce qui est arrivé au héros de ce livre. Dix ans plus tard il a retrouvé Cheyenne, le temps d'une nuit trop brève à l'issue de laquelle elle a disparu. Le jour où il reçoit une carte postale d'Anvers, revêtue de son seul nom, il part pour la Belgique, ne doutant pas qu'elle l'appelle...
Prix Goncourt 1994 pour Un aller simple, Didier van Cauwelaert nous donne ici une histoire d'amour où le sourire, loin de briser l'émotion, ne fait que rendre plus humains et plus proches des personnages porteurs de blessures secrètes. Une alchimie subtile qui nous envoûte d'un bout à l'autre du roman.

Mon avis :
Troisième roman de Didier van Cauwelaert et mon admiration pour cet auteur continue même si je ne mettrais pas cet opus en livre coup de coeur. J'ai hésité! :)
Il s'agit d'un récit à la première personne, le petit garçon devenu homme raconte cette femme. Il raconte sa Cheyenne. Il s'agit d'une magnifique déclaration d'amour, pleine de pudeur, de retenue. Didier van Cauwelaert sait admirablement alterner le rire et les larmes, le drôle et l'attendrissant.
Encore!

Citation :
"Je n'étais pas en âge de détourner l'avion; j'étais en passe de détourner l'hôtesse"

Difficile à expliquer, mais j'adore cette phrase, je trouve qu'elle reflète parfaitement la douce folie de ce petit garçon de 11 ans.

Guillaume Musso : Parce que je t'aime

Publié par Stéphanie on lundi, juillet 16, 2007 commentaires (2)

Couverture :
Layla, une petite fille de cinq ans, disparait dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout pourquoi est-elle revenue ?

Mon avis :
J'avais beaucoup aimé les précédents romans de Guillaume Musso et pourtant là le charme n'a pas vraiment agit. C'est agréable à lire, mais je n'ai pas ressenti la même impatience à connaitre la fin. Peut-être est ce aussi du à mon état d'esprit actuel. Guillaume Musso reprend en tous cas la même recette que pour ses livres précédents : une histoire romantique, un peu de surnaturel...
Dommage pour moi, mais je suis sure que ce nouveau livre devrait être un succès.

Didier van Cauwelaert : Un aller simple

Publié par Stéphanie on samedi, juillet 14, 2007 commentaires (4)


Couverture :
Aziz est né en France, d'origine inconnue. Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, il a grandi sous la nationalité marocaine, n'ayant pas les moyens de s'offrir un faux passeport français. Professionnellement, il s'est spécialisé dans les autoradios : il les vole et les revend. Sa vie bascule le jour où le gouvernement décide une grande opération médiatique de retour au pays. Le voilà confié à un jeune et idéaliste "attaché humanitaire", chargé d'aller le "réinsérer dans ses racines", et qui lui demande où se trouve son lieu de naissance. Le doigt d'Aziz montre au hasard, sur la carte du Maroc, une zone vierge du Haut-Atlas. Et l'aventure commence... Avec ce voyage initiatique, cette histoire d'amitié imprévisible entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer, Didier van Cauwelaert nous donne un roman drôle et poignant, qui a obtenu le prix Goncourt 1994.

Mon avis :
2007 sera mon année Van Cauwelaert : deuxième roman de cet auteur et deuxième coup de coeur. J'espère que le charme va continuer d'agir! :)
En tous cas, c'est fabuleux de constater le plaisir ressenti dès la deuxième page. Acheté dans un grand supermarché mardi, j'ai du faire la queue pour payer le livre (ainsi que les 4 autres, hum, oui je sais vu la taille de ma PAL était ce vraiment nécessaire? :o). J'ai commencé à le lire et hop j'étais ailleurs.
Je suis extrêmement touchée encore une fois par la poésie, la magie de cette histoire. C'est tout simple et c'est peut-être là que réside le secret de Didier Van Cawelaert! :)

Citations :
«Si on se laisse aller au désespoir, on finit mangé par les rêves qu'on a vécus de travers.»
«C'était fou, le pouvoir d'une légende, quand on se donnait la peine d'y croire.»
«Il y a avait de la panique dans sa voix, et en même temps une excitation d'enfant qui m'a fait plaisir parce qu'une des choses que je m'étais promises, ..., c'était d'avoir des enfants avec Lila..., pour que je leur raconte mes légendes et qu'ils y croient... La réalité, comme de toutes façons c'est elle qui gagne, il vaut mieux qu'elle arrive le plus tard possible.»

Pour aller plus loin :
Le livre a été adapté au cinéma. J'avoue que la distribution me laisse perplexe :)
C'est ici
Ma critique de l'éducation d'une fée

David Foenkinos : En cas de bonheur

Publié par Stéphanie on dimanche, juillet 08, 2007 commentaires (2)


Couverture :
Claire et Jean-Jacques vivent ensemble depuis huit ans. Mais, leur tendresse apparente, qui les fait citer en exemple par leurs amis, cache la véritable érosion de leur amour... Dissection d'un couple pas comme les autres... Un couple comme tous les autres.







Mon avis :

Il m’est bizarrement toujours un peu difficile de lire un livre qui m’a été chaudement recommandé - même si la fan est question a prévenu que certains n’aiment pas. J’avais depuis un moment craqué pour «le potentiel érotique de ma femme » et « en cas de bonheur » devant l’enthousiasme d Caro[line] pour son auteur « chouchou ». Ils m’attendaient dans ma trop grande PAL.
J’aimerais tout d’abord dire que David Foenkinos a déjà un vrai talent pour choisir ses titres, surtout le potentiel érotique de ma femme. Le dos de couverture cite Erik Orsena : « Il y a des romans d’amour qui sont dont déjà des films d’amour. » Je rajouterais, et ces romans ne doivent surtout pas devenir des films ! David Foenkinos a effectivement un vrai talent de conteur. L’histoire de « En cas de bonheur » est simple, universelle. Il l’a conté comme un scénario. Pourtant c’est par l’écrit que cette histoire garde un tel charme. J’ai aimé.

Il m’a fallu deux chapitres pour m’attacher aux personnages si contemporains, mais le charme a agi. Merci Caro[line]

Pour aller plus loin :
L'article de Caro[line]
Le site de l’auteur
Wikipedia

Ben Rice : Poppy et Dingan

Publié par Stéphanie on dimanche, juillet 08, 2007 commentaires (1)


Couverture :
Au fin fond des terres australiennes, dans un village nommé Lightning Ridge, vivent des chercheurs d’opale, avides de richesse et de reconnaissance. La quête de ces trésors enfouis dans la pierre rude des concessions rythme la vie de cette terre d’égarés où les hommes tracent un sillon à la pioche. Alors que le jeune Ashmol tente de se convertir à l’enthousiasme de son père, sa petite sœur Kellyane s’invente des amis imaginaires : Pobby et Dingan. Inséparables compagnons invisibles, connus dans tout Lightning Ridge, à l’existence desquels seuls Ashmol et son père refusent de croire… jusqu’au jour où Kellyane déclare leur disparition et se meurt de chagrin…
Ben Rice signe avec ce premier roman drôle et enjoué, habité de personnages touchants jusqu’aux larmes, une parabole sur le tangible et l'irréel. Ou comment un monde d’adultes fanatiques, en quête de pierres précieuses dont seuls quelques folklores attestent l’existence, finit par croire aux êtres invisibles pour sauver une petite fille perdue dans ses rêves.

Mon avis :
Je viens à peine de refermer ce livre lu d’une traite à la faveur d’un voyage en train. Bizarrement, j’ai mis un moment à le commencer et finalement je suis tombée sous le charme de cette histoire. C’est effectivement un bijou de drôlerie et de tendresse. J’ai retrouvée la même innocence qui m’avait tant plu dans L’éducation d’une fée, où déjà les croyances d’un enfant influençaient le comportement des adultes. Ici, c’est tout une ville qui se met à croire aux amis imaginaires d’une petite fille.

Je regrette seulement de ne l’avoir pas lu en anglais. Un coup de cœur pour un livre récupéré lors d’un diner livre échange en plus, que je n’aurais peut-être pas achetée seule.

Jane Austen : Raison et sentiments

Publié par Stéphanie on vendredi, juillet 06, 2007 commentaires (4)


Couverture :
Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale étriquée et à l'hypocrisie feutrée. L'aînée, Elinor, a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s'éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de cœur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu'au jour où Willoughby disparaît... Publié en 1811, Raison et sentiments est considéré comme le premier grand roman anglais du XIXe siècle. L'avant-propos d'Hélène Seyrès permet de replacer dans son contexte ce classique de la littérature, dont l'auteur a influencé nombre d'écrivains majeurs, tels Henry James, Virginia Woolf ou Katherine Mansfield.

Mon avis :
Après Mansfield Park, voici mon deuxième roman de Jane Austen. J'ai retrouvé le même style, un peu désuet, mais je suis tout de même sous le charme.
A l'identique, le démarrage est long, très (trop?) long. Jane Austen prend son temps pour positionner ses personnages, les décrire, et planter l'intrigue. Cela a tout de même été un peu plus rapide, que pour Mansfield Park.
Et encore à l'identique, la fin est rapide très rapide, tout se dénoue d'un seul coup.
Je n'avais pas vu le film adapté du roman avec Emma Thompson et Hugh Grant, mais je l'ai ajouté dans ma "to do" liste.

Je vais faire une petite pause mais compte bien lire les aventures de Darcy prochainement.