Un petit changement

Publié par Stéphanie on mardi, décembre 16, 2008 commentaires (6)

Et voilà, je me suis également laissée convaincre et donc je déménage.

Vous retrouverez maintenant Mots en bouche à cette nouvelle adresse :
http://motsenbouche.hautetfort.com/

Ceux qui utilisent déjà www.motsenbouche.fr ou www.motsenbouche.com, la redirection devrait se faire automatiquement sous peu.

Nouvelle bannière, nouvel hébergeur et surtout de nouveaux billets, le repos Madrilène a fait son effet et j'espère rattraper mon retard! :)

Soyez indulgents, le blog est encore un peu en chantier! :)

Edit du 17/12 06h00 : magique, le transfert fonctionne. Vous pouvez utiliser Motsenbouche.fr ou Motsenbouche.com

Re-en passant

Publié par Stéphanie on jeudi, décembre 11, 2008 commentaires (15)

Mais non je ne délaisse pas totalement ce blog, j'ai simplement des petits soucis de sommeil et j'ai perdu en route une partie de mon cerveau. Je continue de lire, mais écrire de longs billets est un exercice trop difficile en ce moment. Promis je reviens la semaine prochaine avec :
- un changement
- mon compte-rendu d'une soirée littéraire
- le compte-rendu à deux mains d'un spectacle à aller voir
- des billets sur mes lectures (et je confirme j'ai vraiment aimé la suite de la déclaration)

Et pour me remettre en selle, je vous quitte quatre jours supplémentaires pour Madrid. Au moins, une ville où je ne devrais pas acheter de livres! :)

En passant

Publié par Stéphanie on vendredi, décembre 05, 2008 commentaires (5)

Je suis toujours sous le choc de mon paquet, pour me remettre je lis, je lis et je lis encore.
Suis en train, par exemple, de finir La résistance suite de la déclaration (et c'est encore mieux).
Ensuite, je reprends le Fashion Klassik list et la chartreuse de Parme.

Hier soir, j'étais à une conférence sur le polar, avec Patricia Parry et le juge Eric Halfen. Billet à venir ce soir, au plus tard demain.

It's a raining men!

Publié par Stéphanie on mercredi, décembre 03, 2008 commentaires (15)


Jeudi, je rentrais d'une journée fatiguante et pas très passionnante, quand j'ai trouvé dans ma boite aux lettres un avis de passage.
Magiquement requinquée, j'ai vite filé vite chez mon concierge, espérant mon colis sexy swap. Et en sonnant à la loge, j'aperçus un paquet que je connais.


Youpiiiii, le temps d'attendre mon concierge (le pauvre, j'ai très tendance à sonner chez lui lorsqu'il est en train de manger), et j'ai pu confirmer mon hypothèse : Yueyin était bien ma swappée.

Absorbée par la contemplation de docteur Mamour, j'ai tout de même réussi à regagner ma cabane au fond du jardin, enfin mon modeste appartement pour ouvrir mon colis!!!!! J'ai déjà dit : Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii??? :))


Et me voilà en train de déballer le colis armée d'une paire de ciseau, lorsque je suis accueillie par une pleïade de sexy mens!!! Mes sexy mens et désolée Fashion mais ils ne peuvent pas être tous à toi! Si si je t'assure.
Non Fashion, inutile d'insister!



Et me voilà ravie de découvrir que Yueyin m'offre à la fois Jeffrey (aaaaahhhhh) et Daniel période préJames. Je sens que je vais redécouvrir ces deux chef d'oeuvres. Comment cela, ce ne sont pas des chef d'oeuvres? Mais si, suivant les critères hautement Kulturels de ce Kultussisme swap, ils le sont! Enfin!
Yueyin m'a envoyé un dvd maquant 2 jours après, où je vais pouvoir ressavourer un chef-d'oeuvre de la littérature en admirant un futur batman sexy en diable! (vous aurez, bien sur, reconnu Les quatre filles du docteur March, et Christian Bale)



Et non contente de m'offrir ces trois trésors donc, Yueyin est allée dénichée un exemplaire épuisé des aventures d'Anita Blake. Tout cela arrosé d'un peu d'exotisme avec Elisabeth Peters.
Puisque mes lectures allaient être troublantes, un marque-page spécial kikimundo me permettra de retrouver mon chemin!

Pour dévorer ces plaisirs coupables, j'ai également eu droit à deux plaques de chocolat!

Moi je le dit, vive les swaps, vive les sexy men et pour attendre le prochain patiemment, ils sont tous là pour m'accompagner pendant une année... Aaaaahhh je défaille!
Mister février, mister Septembre, mister Novembre, tous, venez me secourir


Merci encore Yueyin pour ce superbe paquet et Fashion pour cette glamourous idée :)



PS : aucun sexy men n'a été maltraité durant la rédaction de ce billet

PS2 : merci encore Yueyin, celui là il est pour toi :)


Erik Orsenna : L'avenir de l'eau

Publié par Stéphanie on lundi, décembre 01, 2008 commentaires (9)


Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d'eau ? Assez d'eau pour boire ? Assez d'eau pour faire pousser les plantes ? Assez d'eau pour éviter qu'à toutes les raisons de faire la guerre s'ajoute celle du manque d'eau ? Un habitant de la planète sur six continue de n'avoir pas accès à l'eau. Un sur deux vit sans système d'évacuation. Pourquoi ?





Erik Orsenna est un curieux de nature qui se veut professeur et élève. Il n'aime rien de mieux qu'apprendre et nous fait partager sa passion en parlant du sujet universel, à la base de tout : l'eau.

Difficile de résumer un pareil livre. Il s'agit d'un tour du monde des problèmes liés à l'eau :
de l'Inde ou le besoin de traitement est visible et meurtrier, de l'Australie, pays riche, qui cherche de l'eau de plus en plus rare, en passant par la Chine, le Maghreb ou l'Europe.

Tour à tour malicieux, sceptique, étonné, Erik Orsenna au travers d'anecdotes rappelle :
  • que le problème de l'eau sera toujours régional et pas global comme le fait croire le thème du réchauffement global
  • que surtout, rien ne peut se faire sans lier l'accès de l'eau à l'assainissement. Et malheureusement s'il est beau de payer des pompes pour donner de l'eau, il est beaucoup moins glamour de traiter les déchets. Cela m'a rappelé mon IUT flambant neuf, où les étudiants avaient froid parce qu'il était bien mieux de payer des bâtiments que la facture de chauffage.
Une personne sur six n'a toujours pas accès à l'eau aujourd'hui dans le monde. Le coût de l'eau ne doit pas être un frein à la dignité humaine. Chacun devrait avoir droit à 50l par jour.

Sur ce sujet difficile, Erik Orsenna réussit le pari de passionner son lecteur par une vulgarisation de haut vol. Ce n'est jamais ennuyant. Et c'est essentiel.

Comme je vous l'avais écrit, l'auteur a accepté de rencontrer 7 blogueurs pour des interviews qui ont été filmées.


L'avenir de l'eau - Erik Orsenna
envoyé par clybon

Toujours à propos d'écologie, j'en profite pour relayer une vidéo de Greenpeace sur les négociations qui auront lieu en décembre en Pologne pour réduire les émissions de Carbone.
En temps de crise économique, j'espère que de réels engagements seront tout de même pris et tenus


En passant

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 30, 2008 commentaires (3)

Le salon du livre de la jeunesse de Montreuil m'a mise complètement KO mais j'ai adoré : mon compte-rendu est ici

Je continue de lire, lire, lire mais suis toujours en panne pour écrire des billets, c'est laborieux et long. Suis en plein dans les romans jeunesse et mes achats d'hier ne vont rien arranger puisque j'ai craqué pour :
- L'oeil des dieux d'Ange (et oui, après le grand pays, je compte bien tout lire!)
- La sorcière dans le congélateur (mais c'est pour un chanceux de 5 ans surtout)
- Being de Kevin Brooks. Sauvez moi! J'ai découvert au salon les éditions du Rouergue et tous leurs romans ados ont l'air passionnants!!!!

Sinon? Mon swap est reçu et j'addoooore mon colis, billet à venir!

La fin de l'engrenage

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 26, 2008 commentaires (8)

Et voilà, au total vous aurez été une vingtaines de participants à notre jeu organisé en partenariat avec Pocket.fr
Amanda, Caro[line] et Fashion et moi-même vous avions posé 4 questions.

Voici les réponses que vous attendiez :

Que s'est-il passé quand j'ai rencontré Jean-Philippe Blondel pour la première fois ?
J'ai poussé un mini cri de surprise et ouvert la bouche. La réponse était dans mon billet du salon du livre de Paris. Pour le trouver, il suffisait de taper Blondel dans le moteur de recherche sur votre droite.

Quelle chanson a fait pleurer Amanda dans un supermarché ?
"Aimer" extrait de la comédie musicale Romeo et Juliette (cf billet du 16.10.08 sur Juke Box)

Quel type de fauteuil à Jean-Philippe Blondel dans son salon ?
La réponse se trouvait dans les réponses de Jean-Philippe Blondel aux 3 questions de Caro[line] sur ses lectures (). Et donc il fallait répondre : un fauteuil love-seat.

Quel est le point commun entre Fashion et Jean-Philippe Blondel ?
Et bien là nous avons finalement accepté deux réponses :
L’une : la vision commune de l’enfance en province (cf billet du 19.11.08 sur le blog de Fashion) L’autre : Fashion et Jean-Philippe Blondel sont tous deux professeurs (de lettres pour Fashion, d’anglais pour JPB)

3 valeureuses participantes m'ont envoyées leurs réponses. Emma a malheureusement fait une erreur donc il ne restait que Erzebeth et Joelle en lice pour recevoir les 5 livres de Jean-Philippe (aahh, mince voilà que cela me reprends!) Blondel.

Et la gagnante est .....

Tirage au sort Jeu Jean-Philippe Blondel
Vidéo envoyée par lisia_real



Que la gagnante n'oublie surtout pas de m'envoyer son adresse!

Je vous laisse aller chez Amanda, Caro[line] et Fashion pour découvrir les autres gagnants !

PS : et comme annoncé, ce billet a évidemment été publié à 5h14 mais ne me demandez toujours pas pourquoi! :)
Caroooo?

Un livre est un engrenage

Publié par Stéphanie on samedi, novembre 22, 2008 commentaires (4)


Le livre est un engrenage, mais c'est surtout quelque chose qu'on aime partager. Il m'était donc impossible de refuser l'offre de Pocket de vous offrir l'intégralité des livres de Jean-Philippe Blondel sorti en pocket (soit 5 livres).
Il m'était impossible, enfin ils nous étaient impossible puisque Amanda, Caro[line] et Fashion ont reçu et accepté la même proposition, de refuser.

Alors comme vous commencez à nous connaitre un peu, vous ne serez pas étonnés de savoir que c'est un mini jeu, que nous vous proposons :

A la fin de ce billet, je vais vous poser une question. La question à cette réponse se trouve quelque part sur le blog d'Amanda. Chez elle, vous trouverez une question dont la réponse se trouve sur le blog de Caro[line]. Chez Caro[line], vous trouverez une question dont la réponse se trouve sur le blog de Fashion. Et enfin, chez Fashion, vous trouverez une question dont la réponse se trouve ici.

Vous ne pouvez participer que sur un seul blog. Vous suivrez les questions de blogs en blogs, mais vous enverrez vos réponses à une seule de nous quatre. Il y aura un gagnant par blog. A vous de choisir le blog où il y aura le moins de participants pour avoir le maximun de chance!

Vous pouvez envoyer vos réponses dès maintenant et jusqu'au mardi 25 novembre 12h (midi) en m'envoyant un mail à jeu@droledeclub.com

Si plusieurs personnes m'envoient les bonnes réponses, le gagnant final sera désigné par tirage au sort et son nom sera révélé mercredi 26 novembre à 5h14. 5h14 ne me demandez pas pourquoi, c'est le choix de Caro[line] ;)

Voici donc la question dont vous trouverez la réponse sur le blog d'Amanda :
Quelle chanson a fait pleurer Amanda dans un supermarché ?


Le titre est inspiré par la citation de Victor Hugo : Un livre est quelqu'un. Ne vous y fiez pas. Un livre est un engrenage. (Du génie Proses philosophiques de 1860-65)

Edit du 24/11 : seulement deux participantes ont les bonnes réponses (pour 3 participations), donc n'hésitez pas, les chances de gagner sont élevées :)

Jean-Philippe Blondel : Juke-Box

Publié par Stéphanie on vendredi, novembre 21, 2008 commentaires (6)


J'ai encore rêvé d'elle, La Bombe humaine, Week-End à Rome... Comme ces couples qui parlent de " leur chanson ", Yoann pourrait dire de tous ces tubes qu'ils sont les siens. Ce ne sont pas forcément ses préférés, mais à quarante ans ces airs émergent de sa vie accidentée comme autant de notes échouées. L'enfance, les tourments de l'adolescence, les premières amours, et puis le deuil, imprévu, violent, tragique. Une existence à reconstruire avant même d'avoir commencé. Pendant des années, Yoann va chercher l'apaisement qui lui permettra enfin de réécouter le disque de sa vie.

Notre mémoire est musicale, j'en suis certaine. Si des évènements mondiaux font partie de notre mémoire commune (qui ne se souvient pas où il était le 11 septembre 2001?), ce sont les chansons pour la plupart d'entre nous qui rythment notre vie, parce qu'elles sont partout et qu'il est difficile de passer à côté du tube de l'été, du dernier X... (à moins bien sur de vivre sans radio, sans sortir dans les lieux publics, toute affirmation de ce genre est évidemment sujette à exception).

Et dans ce livre, Jean-Philippe Blondel utilise propose l'introspection de son personnage Yoann au travers de la bande-son de sa vie. C'est astucieux car cela interpelle encore plus le lecteur, cela l'implique. Et oui, comme Amanda par exemple, je n'ai pas pu m'empêcher également de suivre les mêmes questions que Yoann, de chercher quels morceaux composaient ma vie et comme Yoann où elle allait, parce qu'on repense au passé pour mieux appréhender l'avenir.

Jean-Philippe Blondel est un auteur du quotidien, mais dans ce que cela représente de plus grand (pour moi, c'est un compliment, qu'on se comprenne!). Loin des effets de styles pompeux, il nous entraine dans des hisotires qui pourraient être les notres. Si jamais ses livres lui servent d'introspection, il entraîne son lecteur avec lui et ce n'est jamais montré, ce n'est jamais mielleux ou pleurnichard. C'est parfois grâve, souvent léger. Ses personnages se laissent entrainer dans le tourbillon de la vie, comme nous. Parce qu'on ne peut rien y faire. Et c'est cette qualité, qui me fait tellement aimer cet auteur.

Les avis de Laurence, Papillon, Tamara, Florinette, Laure, Marie, In Cold Blog et Amanda.

N'oubliez pas de passer demain, une surprise vous attendra :)

Drôles de mecs au théatre du temple

Publié par Stéphanie on jeudi, novembre 20, 2008 commentaires (3)



"Un Zapping frénétique à 1000 à l'heure durant lequel le publique s'amuse à tester sa culture télévisuelle". Cette description d'un spectacle de danse a quoi de laisser perplexe! Et pourtant c'est ce pari que réussissent avec brio, les cinq danseurs de Drôles de mecs.

Non content d'enchainer les références au petit et au grand écran, de permettre la rencontre de Dark Vador (alias "je suis asmathique en plus d'être ton père") avec James Bond, de parodier Alerte à Malibu (leur version de Pamela Anderson est un must), ils poussent le comique jusqu'à parodier des jeux vidéos et même le tetris.

Sous le charme, amusée, riant aux éclats, j'ai été particulièrement bluffée par leur capacité à prendre la quintessence d'un film, d'une série, d'une pub, d'une musique, pour le détourner, le triturer et en sortir un show danse souvent impressionnant et surtout hilarant.

Caro[line] et Fashion sont ressorties également enthousiastes. En ces temps de crise, une heure quinze de rires, c'est plus que bienvenue non?



Drôles de mecs, au théâtre du temple
18, rue du Faubourg du temple
75011 Paris
Métro République

Des places sont disponibles sur Billetreduc

Stephan Zweig : Le voyage dans le passe

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 19, 2008 commentaires (9)




Le voyage dans le passé est l'histoire des retrouvailles au goût amer entre un homme et une femme qui se sont aimés et qui croient s'aimer encore. Louis, jeune homme pauvre mû par une " volonté fanatique " tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il est envoyé quelques mois au Mexique pour une mission de confiance. La Grande Guerre éclate. Ils ne se reverront que neuf ans plus tard.







Au travers de cette nouvelle inédite (elle n'avait jamais été traduite en Français), Stephan Zweig décrit admirablement (mais est ce étonnant après avoir lu Lettre d'une inconnue?) les prémices de l'amour, son expression, son déclin ou plutôt son hibernation et son retour. Les mots sont évidents et pourtant magnifiques, j'ai eu envie de recopier le texte en entier. Rarement j'avais été aussi touchée par des mots aussi simples et aussi bien assemblés. Quiconque a été amoureux une fois dans sa vie, a ressenti le lent émerveillement devant l'autre qui devient presque une extension de soi, ne peut qu'être touché.
C'est un travail d'orfèvre dont la principale qualité est certaiment de sembler aussi évident, aussi simple (je sais je me repète, mais les mots me manquent).

Un extrait (et j'ai réussi à ne pas vous recopier tout le livre!)
"Ce n'était pas lui qui l'avait attirée à lui, ni elle à elle, ils étaient tombés dans les bras l'un de l'autre, comme emportés ensemble par une tempête, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre plongeant dans un inconnu sans fond, dans lequel sombrer était un évanouissement à la fois suave et brûlant - un sentiment trop longtemps endigué se déchargea, enflammé par le magnétisme du hasard, en une seule seconde. Et ce n'est que peu à peu , lorsque leurs lèvres collées se détachèrent..."

L'avis d'Emeraude que je remercie grandement pour ce prêt.

PS : Grasset propose une édition bilingue et magnifiquement protégée par une sous-couverture à la photo qui nous plonge déjà dans l'histoire.

Isabelle Dethan : Sur les terres d’Horus, les disciples du Maât

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 16, 2008 commentaires (3)


Au temps où l'Egypte s'appelait Kemet... Sous le règne de Ramsès II, de sombres affaires viennent entacher l'apparente prospérité du royaume. Profanation de tombes, secte mystérieuse ou crimes en série au harem royal ébranlent le pouvoir Nul ne doit remettre en cause la capacité de Pharaon à maintenir la paix dans son pays. Le prince Khamouaset, enquêteur officiel à la cour, et son assistante Meresankh tentent de faire la lumière sur ces tragiques événements, parfois au péril de leur vie, afin que Maât, la justice divine, soit respectée.

A l’occasion du premier anniversaire du club des théières, le thème de lecture du mois de Novembre était anniversaire. Si il y a un sport qui s’est développé en un an, c’est celui de détourner au maximum le thème (il y a également celui d’embêter son libraire préféré de mangas avec des thèmes bizarres mais c’est une autre histoire et il le mériterait presque).
A l’occasion du Festiblog, j’ai préféré pour une fois aller embêter un libraire de bd ayant envie de couleurs. Il en est ressorti non pas une histoire d’anniversaire, mais l’achat d’un album d’Isabelle Dethan qui rassemble 4 BD en une à l’occasion des 20 ans de Delcourt.

Côté couleurs, j’ai été effectivement servie, puisque j’ai particulièrement apprécié les dessins et leur mise en couleur, surtout lorsque Isabelle Dethan prend le temps de réaliser de magnifiques vues de villes égyptiennes ou des jardins. L’histoire également ne manque pas de piquant, puisque nous suivons les aventures du prince Khamaouaset et surtout de son assistance Meresankh, ensemble confrontés à plusieurs sombres affaires comme des profanations de tombe, des sectes mystérieuses, des assassinats en série au harem royal. Nul de devant remettre en cause la capacité du Pharaon à maintenir la paix dans son pays, les deux enquêteurs se doivent d’agir vite et discrètement. Même si les intrigues sont relativement classiques, elles restent passionnantes car elles sont l’occasion de découvrir les croyances des égyptiens et leur vie quotidienne. Le recueil est d’ailleurs terminé par glossaire.
Le personnage de Meresankh est particulièrement intéressant car elle est libre, indépendante grâce à son statut de veuve. Il est presque dommage qu’Isabelle Dethan soit tombée dans le piège de rendre le prince amoureux d’elle. Cependant, cette partie de l’histoire n’est presque pas utilisée, le prince ne voulant pas enfermer une femme aussi indépendante. J’ai particulièrement aimé la deuxième histoire Meresankh ou le choix de Seth, qui est l’occasion de faire également intervenir un garde du corps qui rend plus complexes les relations entre les différents personnages et leur ajoute une profondeur.

C’est donc une lecture que je recommande.

Lu dans le cadre du club des théières

Nathalie Rheims : Le chemin des sortilèges

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 09, 2008 commentaires (15)



Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose chaque soir à son chevet.



En refermant ce livre, j'ai eu une drôle d'impression : c'est le genre de lecture que j'appelle Blanche. La lecture ne m'a pas parue désagréable, j'ai même passé un bon moment, mais au total, je n'en garderais pas grand chose. Pourtant, l'idée de départ était intéressante : au travers des contes de fées, l'héroïne revient sur son passé et réussi à enfin le comprendre et l'accepter. L'ambiance décrite se veut tour à tour pesante, mystérieuse. Malheureusement Nathalie Rheims ne réussit pas totalement à transformer cette idée en essai gagnant. Les ficelles sont quelques fois beaucoup trop faciles pour me satisfaire : la fin était trop prévisible entre cette femme qui s'occupe de la maison et surtout Lui.
Cette lecture peut certainement plaire, mais je pense qu'il risque surtout de déclencher plus d'avis tranchés négatifs que positifs. C'est très introspectif, l'utilisation des contes de fées est mal exploitée à la réflexion, même si sur lors de la lecture je me suis laissée facilement portée.

Une lecture que je ne regrette pas mais qui ne m'aura pas laissée grand-chose.
Merci à Chez les filles ainsi qu'aux éditions Léo Scheer de me l'avoir fait parvenir!

Heureusement Karine:) a aimé, Leiloona, Clarabel, Lucie, Saxaoul et Malice l'ont également lu.


A tous les James qu'on a aimé avant...

Publié par Stéphanie on vendredi, novembre 07, 2008 commentaires (15)

Cela fait une semaine qu'est sorti le nouveau James Bond et malgré les files d'attentes devant les cinémas, la plupart des théières sont allées le voir admirer. Depuis, sauf une trop wild pour le petit James, plusieurs théières n'ont qu'un prénom ou plutôt deux à la bouche : James/Daniel.

Vous noterez combien Colin, Pierce se dandinant en tenue disco, ou même Javier la joue pleine de peinture, ont vite été oubliés. Pauvres hommes, débarqués de nos fantasmes féminins par un agent secret en smoking noir cintré (qu'il s'obstine obstinément à salir tout au long du film), en petit pantalon blanc et veste en cuir (qui subissent le même sort ou presque que le costume, bon j'arrête avec mes réflexions ménagère sinon certaines moqueuses risquent de m'appeler Ariel)...



Cependant si je ne peux pas me cacher, moi aussi je craque, et d'ailleurs j'avais déjà largement craqué pour Casino Royale (seconde édition). Je voulais, au travers d'un billet, rendre hommage à tous ces James qui semblent oubliés dans leur smokings noirs plus ou moins cintrés suivant les époques. Bien sur ce classement est totalement subjectif et personnel, mais je vous encourage à exprimer ici vos avis : qui est the James, qui fut le plus séduisant?

Puisqu'il faut bien faire plaisir aux copines, je ne pouvais pas bien sur oublier celui que Daniel (**soupirs**) a remplacé : Pierce Brosman. Par contre, désolée, je n'ai jamais aimé ses films, le trouvant trop propre, trop bien coiffé pour représenter un agent secret crédible. Son époque a été également propice à nous proposer des cascades improbables en ouverture. Je me souviens encore d'une salle riant aux éclats devant l'une de ces entrées en matière. C'était prévu?

J'ai un tendresse particulière pour Timothy Dalton. Bon objectivement, côté coiffure, il n'avait que peu à envier à Pierce mais voilà moi j'ai soupiré devant Timothy, alors je l'aime bien. Licence to kill est l'un de mes meilleurs souvenirs de blockbuster de cette époque, même si le film n'a pas excessivemment bien vieilli.



Et, of course, the last but not the least, même vieux son regard est resté magnétique, alors jeune en smoking noir ou blanc... Cet écossais a représenté le plus british des agents secrets : Sean Connery (who else?...) A sept reprises, il a défendu sa majesté contre Dr No, en Russie, et dans bien d'autres lieux.






Ne me tapez pas, pour les fans, mais alors vraiment pour vous faire plaisir, une petite photo du grand oublié de ce classement : Roger Moore. A part en embrassant Grace Jones, son passage ne m'a malheureusement pas vraiment marquée.






Caution littéraire :

Parce qu'il s'agit tout de même d'un blog littéraire : James Bond, avant d'être 22 films cela fut également des romans écrits par Ian Fleming. Après la mort de Fleming en 1964, les aventures de Bond furent successivement écrites par Kingsley Amis (sous le nom de Robert Markham), John Gardner et Raymond Benson. (source Wikipedia)
Je ne pourrais que citer une spécialiste des polars, qui considère le personnage littéraire trop macho, limite raciste, et pas du tout sexy. Et dire qu'à partir de cette série, ils ont réussi à nous faire admirer ça!


Caution cinématographique :
Les scénaristes de James Bond ont toujours été particulièrement attentifs à l'actualité. Ici ils se sont servi de la rareté de l'eau.
Cela permet à James de courrir après les méchants dans des scènes impressionnantes, avec une mention spéciale pour la course à pied sur les toits de Siennes. Contrairement aux vieux épisodes, le méchant, campé par Mathieu Almaric, est plus huileux (pour reprendre l'expression de Peter Fondu de Oui fm) que profondément méchant. J'ai regretté l'absence de scènes mettant plus en avant le style glamour James Bond (comme cela avait le cas lors des parties de poker dans Casino Royal). Quantum of Solace se rapproche donc beaucoup plus d'un épisode de la trilogie Jason Bourne. J'ai aimé cette trilogie, donc j'ai aimé ce Quantum of Solace. Et puis franchement Greg a beaucoup plus de potentiel que Matt Damon.





N'est ce pas ?



Plus d'infos sur ce film


Ce billet est évidemment dédié à Didier Barbelivien et Felix Gray qui ont inspiré le titre de cette ode aux James.

Marion Zimmer Bradley : La princesse au dragon

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 05, 2008 commentaires (4)


Magicienne depuis des temps immémoriaux, Lythande a un secret : elle est une femme, mais aucun homme ne doit le savoir, sans quoi elle perd tous ses pouvoirs. Lythande est appelée au château par le seigneur Tashgan à l'occasion de ses noces. Il la désigne comme son champion pour une joute magique qui doit être le clou des festivités.






De Marion Zimmer Bradley, j'ai dévoré plus jeune, la romance de Ténébreuse (saga Fantasy à l'échelle d'une planète). J'ai d'ailleurs souvent envie de les relire et peut-être devrais je me laisser tenter. En fouinant dans le rayon fantasy de ma bibliothèque (euh oui, je n'ai rien à lire), j'ai trouvé ce petit livre. Etonnée, je ne savais pas que cet auteur avait écrit pour la jeunesse, je n'ai pu m'empêcher de le rapporter à la maison.

En une centaine de pages, Marion Zimmer Bradley nous conte l'histoire de Lythande, magicienne, appelée par un roi, pour le représenter lors de joutes magiques à l'occasion de son mariage. Lythande découvre une machination en cours contre le roi, et tente de la déjouer avec l'aide de son amie et d'une magicienne qui est en vérité un dragon-garou (concept qui plairait certainement à l'un des auteurs de Griffes d'encre).
De ce conte presque classique, Marion Zimmer Bradley a réussi à introduire une réflexion sur la beauté et l'image que l'on renvoit aux autres. Cela a été pour moi, le principal charme de l'histoire qui m'a parut par ailleurs un tout petit peu déséquilibrée : l'auteur prend tout d'abord tout son temps pour présenter les personnages, leurs relations et les motivations de chacuns. Cependant, cela n'est heureusement jamais ennuyeux.
Puis la joute arrive enfin, et là le récit s'accèlère (à tel point, que je n'avais pas immédiatement saisi l'un des rebondissements).

Visiblement, l'ouvrage est épuisé, cela explique certainement l'absence d'autres billets en parlant. Mais avec un peu de chance, vous pourrez le trouver dans votre bibliothèque de quartier.

Stephan Zweig : Lettre d'une inconnue

Publié par Stéphanie on lundi, novembre 03, 2008 commentaires (8)




Un écrivain à succès reçoit un jour une lettre bien mystérieuse. Pas de destinataire, aucune indication de sa provenance. Il ouvre l'enveloppe et commence à lire et découvre qu'il s'agît d'une lettre dont il ne se souvient pas. Il s'agît d'une révélation d'un secret. Celui d'un amour fou d'une femme qui a aimé l'écrivain depuis ses treize ans, l'a aimé toujours en silence. Elle l'a connu alors qu'elle n'était encore qu'adolescente, et n'a immédiatement vécu que par lui, qui ne s'est jamais rendu compte d'elle.



Il y a presque une éternité (en fait bientôt une année), j'ai relevé le défi Fashion Klassik list. J'avais immédiatement lu Lettre d'une inconnue qui fut ma première rencontre avec cet auteur. La première fois que j'ai entendu parler de Stephan Zweig, ce fut pour écouter un collègue simplement dire que c'était un auteur dont il fallait un livre sur sa table de nuit pour attendrir les femmes. Cela vous donne malheureusement une bonne représentation de l'utilisation de la littérature pour certains de mes collègues... Passons...
Cet après-midi en lisant la nouvelle inédite qui vient de paraitre (merci Emeraude pour le prêt), je me suis rappelée que mon billet sur Lettre d'une inconnue était toujours à l'état de brouillon.
Finalement mon collègue avait peut-être raison, Stephan Zweig est certainement un romancier pour femmes mais dans tout ce qu'il y a de meilleur et de plus beau. Cette nouvelle par son sujet et son traitement est une petite merveille de pudeur. Les mots sont finement choisis et le récit qui en résulte m'a bouleversée.

A lire si ce n'est pas encore fait.

Malheureusement, la suite de mes lectures pour le défi n'a pas été aussi émouvant. Affaire à suivre...

Marie Ann Shaffer et Anne Barrows : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 02, 2008 commentaires (12)


Janvier 1946, l'Angleterre se relève péniblement de la guerre. Juliet a réussi l'impossible en faisant rire les anglais de la guerre. En tournée de promotion, elle se demande quel pourrait être le thème de son prochain roman. Elle reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey qui a racheté l'un de ses livres et a ainsi trouvé son adresse. Au fil de leur correspondance, elle découvre le cercle littéraires des amateurs d'épluchures de patates de Guernesey
(île anglo-normande non épargnée par la guerre).




Tamara
se posait la question : comment un roman épistolaire peut-il nous faire tant aimer ses personnages? Franchement je ne sais pas plus mais je suis autant sous le charme. Peut-être est ce parce qu'alors le lecteur pénètre au cœur de l'intimité des personnages. Les styles de chaque épistolier est différent. Ce qui fait le charme de chacun (ou presque) est indubitablement l'amour de la lecture, l'amour des livres.
Quand par exemple Juliet se demande si les livres n'ont pas un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. Ou lorsque Isola se morégrine d'aimer plus les héros de romans (Darcy est cité bien sur dans le roman) que les hommes de chair et de sang. A propos de Darcy, j'ai adoré la réaction de cette nouvelle lectrice, prête à gronder ses amis de ne pas lui avoir fait découvrir plutôt (enfin une histoire d'amour sans homme déséquilibré et sans cimetière).

Si Juliet est au centre de l'histoire car c'est sa correspondance que nous suivons tout au long du roman, il y a juste en philigramme derrière elle Elizabeth qui avait eu la présence d'esprit de créer le club lors de l'invasion des allemands. Les deux sont attachantes, et j'aurais adoré les emmener à la rencontre du club des théières d'aujourd'hui. Le problème est peut-être que j'aurais pris également sans hésiter Dawsey, le timide si à l'écoute des autres, fan de Charles Lamb (qu'il va falloir que je lise), Isola la liseuse de bosses de crane, Ebe et son petit-fils Eli et je n'aurais pas non plus hésité à inviter tous les autres.

A sa lecture, je n'ai pas pu évidemment ne pas penser à 84, charing cross road. Il y a du Helen Hanff dans Juliet Ashton. J'ai retrouvé le même amour des livres, la même verve littéraire.

Bon les filles, et si nous délocalisions l'une de nos réunions à Guernesey?

Les avis unanimes de : Tamara, Fashion, Emjy, Karine:), Sassenach, Caro[line], Uncoindeblog.

A vos questions!

Publié par Stéphanie on vendredi, octobre 31, 2008 commentaires (9)


A l'occasion de la sortie de son nouveau livre L'avenir de l'eau, petit précis de mondialisation II, j'ai eu la chance d'être invitée à rencontrer Erik Orsenna.
La démarche est inhabituelle car au lieu d'écouter l'auteur interviewé par un journaliste, chacun des bloggeurs invités va pouvoir interviewer l'auteur pendant 20 à 30 min.





Inutile de vous décrire mon état : j'ai lu la biographie du monsieur, et depuis je suis encore plus impressionnée. Par conséquent, je vous lance un petit appel à l'aide, si vous aviez des idées de questions, n'hésitez pas à me les laisser dans les commentaires.

De mon côté, je veux l'interroger sur son livre bien sur dont la lecture me passionne. J'avais dans l'idée d'essayer de le faire passer à table, et de l'interroger sur ses habitudes / aux blogs littéraires. En effet, non content d'avoir un site personnel d'une grande qualité, de commencer son nouveau livre en invitant le lecteur à continuer son voyage sur internet, Erik Orsenna cite google dans son livre comme moyen de recherche, donc peut-être l'utilise t il également pour venir surfer sur nos humbles billets.

D'autres idées?
Svp :)

Sarah Singleton : Le conte des Hérétiques

Publié par Stéphanie on mercredi, octobre 29, 2008 commentaires (6)


Elizabeth vit dans la peur. La religion pratiquée par sa famille n'est pas autorisée. Cependant, la jeune fille ne manque pas de courage : elle décide de venir en aide à une personne étrange qui se terre au fond d'un bois. Sa peau est verte, ses ongles ressemblent à des griffes et son histoire est terrible... Elle aussi a tout d'une hérétique.





Ce livre aura finalement attendu plus de 8 mois au fond de ma PAL. C'est une envie de livre jeunesse avec un peu de fantasy qui me l'a fait ressortir. Et ce fut une bonne idée car la lecture m'a plu sur le coup. Malheureusement, je pense avoir trop attendu pour rédiger mon billet, j'en garde un souvenir flou mais relativement agréable.
Une seule chose m'a marquée : la réflexion sur la différence qui permet tout aussi bien l'histoire l'histoire d'Elizabeth que celle d'Isabella, deux jeunes filles tour à tour persécutées pour leurs croyances. L'univers créé par l'auteur est cohérent même quand elle rentre dans l'imaginaire du pays d'Isabella.
Le style est simple mais direct et si j'ose dire rempli le contrat sans effets de styles. J'ai un peu regretté certaines descriptions un peu redondandes.

Une lecture agréable, sans plus.

L'avis de Clarabel qui a aimé et m'avait donné envie d'acheter ce livre.

Ange : Le grand pays ( La legende des tueuses-demon - Tome 1)

Publié par Stéphanie on lundi, octobre 27, 2008 commentaires (19)

*** Caution : la lecture de ce livre peut provoquer ***
*** des dommages typiquement LCA ***



A 11heures, ils demandèrent à Malïn de se suicider. Ils l'amenèrent dans la suite princière et lui laissèrent, selon la tradition, une dague, un bol de breuvage d'épices au miel et une fiole de poison. Puis ils s'inclinèrent et sortirent. Malïn resta seul. Il avait quatorze ans.

Mais un autre destin attend le jeune prince.






Je suis certaine que vous connaissez l'horrible frustration à la lecture de la dernière phrase d'un roman qui vous a passionné. Imaginez cette frustration multipliée par cent due à un suspens de folie qui ne sera résolu que lors de la sortie du prochain tome. C'est exactement ce que j'ai ressenti en refermant Le grand pays, roman qui offert lors de la soirée de rentrée Bragelonne. Nous étions début septembre et le tome 1 n'était même pas encore sorti que je réclamait déjà le 2. J'avais même que j'en ai même rugit de frustration :)

Mais pourquoi ai-je tant aimé ce livre? C'est une question que je me pose depuis un petit moment, et j'ai eu beaucoup de mal à rédiger ce billet. Déjà, la première scène est un choc : pas de longue introduction où il ne se passe pas grand chose mais qui permet à l'auteur (ici les auteurs) de présenter l'univers dans lequel il veut entrainer son lecteur. Cette scène nous projette directement au coeur de la tragédie (ou l'action) puisque Malïn est laissé seul pour décider de quelle manière il préfère mourir, et ensuite exécuter son suicide. Cependant, le palais est frappé par une entité maléfique. Le prince s'enfuit avec une princesse délivrée en chemin, pour ramener une tueuse-démon et ainsi sauver son pays.

C'est un univers riche et cohérent qu'ont réussi à créer Anne et Gérard Guéro. Ce roman initiatique est d'une grande qualité littéraire : la langue est poétique, tout en réussissant le tour de force à projeter constamment le lecteur dans l'action. Au délà de l'histoire qui m'a tenue en haleine tout du long, des personnages auxquels je me suis attachée, j'ai vraiment apprécié lire ces phrases.

Et là, la frustration me reprend parce que je n'arrive pas à retranscrire la moitié du plaisir de cette lecture.
Lisez-le, lisez-le, lisez-le :))

Isil a également aimé même si elle a été gênée par des expressions trop modernes.

Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse

Publié par Stéphanie on jeudi, octobre 23, 2008 commentaires (14)

J'ai reçu hier un communiqué de presse de GFK qui présente un bilan du marché des livres pour la jeunesse et se réjouissait de voir que le cliché des adolescents rivés à leur console avait vécu.

A l'heure où l'édition fait grise mine, les LCA ne sont malheureusement pas assez nombreus(es) et celles et ceux qui peuplent les blogs dépensent déjà trop en budget livres, la littérature jeunesse croit et représente 15% du marché du livre contre 13%, il y a quatre ans. C'est en argent sonnant 526 millions d'euros, donc un beau pactole qui attire de plus en plus les éditeurs.

Parmi les best sellers fer de lance de cette réussite, se retrouvent de nombreux livres dont les billets enthousiastes ont fleuris sur les blogs durant ces douzes derniers mois :

  1. Harry Potter : who else? entre la frénésie des livres et des adaptations ciné, peu de livres auront fait autant d'afficionados!
  2. Les chevaliers d'Emeraude (seul titre à ne pas faire l'objet d'une adaptation cinématographique)
  3. Fascination : d'un autre côté, de 7 à 77 ans cela soupire pour Edward alors ce n'est pas une surprise :)
  4. L'apprenti épouvanteur
  5. A la croisée des mondes : certainement relancé par l'adaptation (la suite est en cours d'étude)
  6. Les colombes du roi soleil : l'un des rares titre français du top 20 d'octobre 07 à septembre 08
  7. Uglies
  8. Journal d'une princesse
  9. L'héritage (suite d'Eragon)
  10. Quatre filles et un jean

Il s'agit du classement des grands formats. Le livre de poche jeunesse est de son côté en recul de 5% depuis deux ans.

Je suis sceptique sur l'adolescent qui lirait de plus en plus. Je doute que les seuls chiffres de vente permettent cette conclusion alors que la plupart des titres de ce classement sont des romans adulescents qui ont été lus et commentés sur les blogs littéraires. Bien sur, la blogosphère est loin d'être représentative mais dans mon entourage, la plupart des lecteurs occasionnels le sont à l'occasion de romans de fantasy publié en jeunesse comme Eragon, Harry Potter ou d'autres livres du même type. Il suffisait de prendre le métro à Paris dans le mois suivant une sortie d'Harry pour constater que les lecteurs adultes ne manquaient pas :)

La hausse est également là sur les illustrés même s'ils subissent de plein fouet le ralentissement des ventes de Dora (à défaut de Zag, le marché aura peut-être sa peau). Les nouveaux thèmes documentaires redynamisent également le marché (malgré une perte en volume, la valeur est en hausse).

La littérature jeunesse est résolument un beau pactole qui attise la convoitise d'éditeurs de littérature. Michel Lafon n'a pas regretté d'avoir lancé les chevaliers d'Emeraude par exemple. C'est un marché qui attire autant les adultes que les enfants et j'adore l'idée que tous ces best-sellers jeunesse sont en train de façonner les futurs LCA. Bienvenue les petits jeunes et ne nous en voulez pas, les vieux vous emprunterons quelques romans en passant ;)



Ps : le titre qui n'a de rapport que de contenir jeunesse est extrait d'une chanson du grand Charles : Il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse car tous les instants de nos vingt ans nous sont comptés. Et jamais plus le temps perdu ne nous fait face.

Pierre Erwan Guillaume : Haut les coeurs!

Publié par Stéphanie on mercredi, octobre 22, 2008 commentaires (6)

Emma aime Simon. Simon aime Emma. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ils attendent leur premier enfant lorsqu'Emma apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Finalement tout ne va pas aussi bien...


Il s'agit de l'histoire d'un cancer du sein, celui d'Emma. Mais c'est surtout l'histoire de ce couple que forment Emma et Simon. Bien sur cela fait cliché, très love story : ils s'aiment et ensemble, ils se doivent d'être plus forts que ce "foutu" cancer.
C'est également l'histoire d'une grossesse : Emma est enceinte de cinq mois lorsque lors d'un contrôle de routine à la maternité, un kyste est trouvé sur son sein. Le premier médecin consulté préconise immédiatement une interruption de grossesse, mais la future mère ne peut s'y résoudre et veut un second avis. Le deuxième médecin acceptera d'accompagner le couple dans cette grossesse à risque avec pour but de tenir jusqu'au sixième mois, jusque ce que le bébé soit viable. Commencent alors les séances de chimio.

Ecrit effectivement, comme souligné dans le quatrième de couverture, dans une langue d'aujourd'hui, le récit ne m'a pas semblé présenter des qualités littéraires évidentes. Tout est dans la force du récit, dans sa sensibilité et sa justesse (inspiré d'une histoire réelle, ceci expliquant peut-être cela).
Au delà des aiguilles, des poches de chimio et des cathéters ressort tout de même l'espoir. Les protagonistes semblent partagés entre cet espoir indéfectible et une certaine résignation. Je suis ressortie de cette courte lecture optimiste. Je n'ai jamais été triste et c'est peut-être là la principale qualité et surprise.

En recherchant la couverture sur le net, j'ai appris que le livre avait été adapté au cinéma avec Karin Viard et Laurent Lucas dans les rôles principaux.

BD : Empire USA 1 & 2

Publié par Stéphanie on lundi, octobre 20, 2008 commentaires (9)



Dans quelques heures, une attaque chimique sur le soi des Etats-Unis plongera le pays dans un cycle infernal. Annulation des élections présidentielles, révision de la Constitution, restriction des libertés. Gommage que le seul homme capable de déjouer cet attentat soit sur le point de mettre fin à ses jours !





Et oui, il fallait bien qu'après avoir succombé aux mangas, je me plonge avec envie dans une BD. Alors je me suis confortablement calée dans mon siège, comme au cinéma pour lire les deux premiers tomes d'Empire USA dont le scénario ne démériterait pas sur grand-écran d'un blockbuster made in USA.

C'est ce qui m'a tout d'abord plu dans ces deux volumes : le scénario se tient bien. Certe, il s'agissait de la première BD de ce type (espionnage) que j'avais l'occasion de lire mais je peux me vanter d'une certaine expérience en cinéma. A part quelques détails qui m'ont énervée (par exemple l'équipier du héros qui n'arrête pas de citer Stars Wars, c'est amusant une fois, plusieurs non!), l'histoire est prenante et originale. Et pourtant les USA dirigés par un fondamentaliste religieux, à priori cela n'avait rien de bien nouveau...
Le scénario est soutenu par de beaux graphisme, dont j'ai particulièrement apprécié les couleurs (après le noir et blanc des mangas, c'était le bienvenu). Vous pouvez vous faire votre propre idée sur le site de l'éditeur.

Le rapport avec le cinéma est tel qu'il y a même une bande-annonce ;)



Le tome 3 vient de sortir, je suis impatiente de connaitre la suite. C'est tout le problème avec les bonnes histoires... :)

Fashion a aimé, Tamara était un peu plus circonspecte.

Swap London

Publié par Stéphanie on samedi, octobre 18, 2008 commentaires (17)

J'ai eu la chance de recevoir ce matin mon colis swap at home, même pas besoin, d'aller faire la queue comme d'autres à la poste ;)

L'identité de ma swappée était révélée sur le paquet, c'est donc Martine G. qui m'a envoyé ce colis.























J'ai donc reçu :
- David Lodge : La chute du British Museum
- Jane Austen : Emma
- Karen Joy Fowler : Le club Jane Austen
- James Canon : Dans la ville des veuves intrépides
ainsi qu'une plaque de chocolat à la menthe et deux paquets de thé.

Merci Martine pour ce colis et merci à Ys pour l'organisation du swap.

Ps : de mon côté, j'ai eu la chance de gâter une copine, Caro[line] à qui j'ai remis en main propre son colis jeudi.

Ayane Ukyo : Desir C Max 3

Publié par Stéphanie on mardi, octobre 14, 2008 commentaires (7)


Le prince et Mio se rapprochent de plus en plus. Cependant le petit frère de Mio ne voit pas tout cela d'un bon oeil.


Billet sur tome 1 et 2

Samedi je suis allée acheter mon manga hebdomadaire, et en rentrant dans la boutique j'ai été accueillie par un tonitruant : ah un Désir C-Max pour la demoiselle. Autant vous dire que je réfléchirais à deux fois avant d'annoncer dans les commentaires d'une certaine boutique d'un certain libraire.

Passé ce moment gênant (on n'a pas idée! mais bon j'assume puisque je vous parle de mes lectures ici de toutes façons), je me suis rapidement replongée dans ce nouvel opus des aventures de Mio et du prince.

Autant le dire immédiatement, j'ai été déçue et gênée. Déçue car au lieu de reprendre le mystère du premier tome sur l'enlèvement, l'auteur a choisi de continuer ses "égarements" du deuxième (ok, cela allait pour un tome, mais je veux savoir!!!). Gênée, car une histoire trouble (suggérée lors du tome 2) se révèle au grand jour entre Mio, son frère et le prince. Tout cela devient franchement glauque et ne fait absolument pas avancer l'intrique.
J'achèterais peut-être le tome suivant, car l'auteur a eu l'audace de finir sur une question haletant!

Rencontre avec Ken Follett

Publié par Stéphanie on dimanche, octobre 12, 2008 commentaires (10)

Mercredi 10 octobre, le Virgin Megastore des Champs Elysées organisait une première rencontre littéraire avec le magazine Lire. Ken Follett (à gauche sur la photo) avait accepté de venir inaugurer ce nouveau rendez-vous, pour présenter Un monde sans fin, "non-suite" de son fameux roman Les pilliers de la terre.


Même si un podium avait été installé, la majorité des lecteurs invités ont malheureusement du le regarder à la TV, le lieu du Virgin Café ne se prêtant pas du tout à l'exercice.

Dans un français impressionnant, Ken Follett a bien sur longuement parlé de cette suite des Pilliers de la terre. J'ai parlé de "non suite" dans mon introduction, car selon l'auteur lui-même, le livre peut se lire sans avoir lu le premier puisqu'il se passe plusieurs générations après l'épopée des constructeurs de cathédrales.

L'auteur est revenu sur les différents épisodes historiques repris dans le livre dont :
- la peste noire, tout le monde a alors pensé à la fin de monde devant ces milliers de morts mais cela ne l'était pas.
- la bataille de Crécy où l'armée anglaise écrasa l'armée française.
Quand au titre du roman est inspiré d'un psaume qui termine les messes des églises anglicanes.

Comme pour le prix fnac, je vous propose une vidéo maison, où vous pourrez entendre l'auteur parler de son travail d'écriture, d'un monde sans fin et de son prochain roman.



Côté lectures, Ken Follet est un lecteur passionné de Shaekespeare (il voit 7 à 8 pièces par an). Actuellement il finit un deuxième livre de Colette et après avoir lu Chéri en anglais, il a choisi le français pour un deuxième roman du même auteur.

Abdelkader Djemaï : Le nez sur la vitre

Publié par Stéphanie on jeudi, octobre 09, 2008 commentaires (5)


Dans la lumière blanche d'un matin d'été, un homme prend l'autocar pour aller voir son fils qui ne répond plus à ses lettres. Dans ce voyage intime qui commence dans le Midi et qui le conduira dans une ville bâtie elle aussi au bord d'un fleuve, il se souviendra de son propre père, de la guerre, des paysages de son enfance en Algérie, de la pauvreté et de sa découverte de la mer. Au bout de la route, il retrouvera, derrière la vitre de l'autocar et de son existence, cette part de lui-même faite d'ombres et de silences.




Un homme, un père, un mari, décide de prendre un bus afin de rejoindre un fils qui n'écrit plus depuis longtemps. Durant le voyage, il revient sur sa relation avec ce fils avec qui il n'a pas su, n'a pas pu communiquer. Il repense à sa relation, pourtant si simple, avec son propre père et c'est bientôt toute sa vie qui défile.
Ce récit m'a profondément touchée car il a la justesse de la simplicité. C'est fluide, évident, parfois étranger mais pourtant souvent familier comme le paysage qui défile derrière la vitre lors d'un voyage dans son propre pays. J'ai une tendresse particulière pour les récits de voyages qui sont souvent le support d'introspection. Les mots me touchent alors plus que tout. Peut-être est-ce pour cela que j'aime tellement lire dans les transports.
Ici Abdelkader Djemaï décrit admirablement les relations parents-enfants. Le style de narration utilisé détaché, quasi journalistique avec l'utilisation du passé-simple accentue le recueillement de ce père qui ne comprend plus. Au lieu de tomber dans le mélo, ce style donne une force surprenante au récit.

Il est presque inutile de vous le dire : j'ai aimé et je vous recommande chaudement cette lecture.

Laurence
a autant aimé, Bladelor est cependant plus réservée.

Mayu Shinjo : Kaikan Phrase 1 & 2

Publié par Stéphanie on mardi, octobre 07, 2008 commentaires (9)

Aïné, jeune lycéenne tout à fait banale, mais possédant un réel talent d'écriture, perd le texte qu'elle avait écrit pour un concours de chanson. Plus tard, elle entend les paroles qu'elle a écrites lors d'un concert rassemblant 50 000 personnes au Tokyo Dôme ! Sakuya, le chanteur du célèbre groupe Lucifer a récupéré son texte et l'a mis en musique ! Il demande alors à Aïné de devenir la nouvelle parolière du groupe... A la seule condition d'écrire des chansons érotiques...




Et non le maintenant fameux thème Galipette du club des théières n'est pas de retour. Pourtant même s'il ne remplit pas tout à fait le contrat, ce manga aurait certainement eu sa place dans nos lectures d'été.
Imaginez : une adolescente tombe amoureuse d'une sulfureuse rock star qui lui demande de devenir la parolière de son groupe.
Alors bien sur, je pourrais sortir la caution intellectuelle : ouiii (accent snob quand vous lisez s'il vous plait!), ce manga souligne le pouvoir des mots, souligne combien l'imagination est fertile quand elle est débarrassée du réel et pose donc la question de savoir si l'imagination peut-être pervertie par l'expérience (bon vous pouvez laissez tomber l'accent snob). Sakuya passe une bonne partie de son temps à flirter avec Aïné mais sans aller au bout car Aïné est vierge et c'est son imagination qu'il veut stimuler. Cela donne plusieurs scènes dénudées. Et il remplit son objectif puisqu'Aïné, aussi bien inspirée, écrit des chansons "qui touche l'âme des femmes".
Petit étonnement, vous allez me dire pleine de préjugées, mais j'assume, j'ai été étonnée que ce manga ait été écrit par un homme, car il cerne de façon très juste le désir feminin comme par exemple pour le tournage du clip (biippp je n'en dirais pas plus, sous risque de spoilers).

Mais soyons franche, la caution intellectuelle n'est pas vraiment crédible, il s'agit d'un Shojo un peu hot
(d'ailleurs je ne le conseillerais qu'à partir de 15-16 ans), qui fait très bien régresser mais dont je ne garderais pas un grand souvenir. Et c'est très bien comme cela.

Mais bon quand même, Fashion tu ne me prêterais pas la suite? :)

J'aime vos blogs

Publié par Stéphanie on dimanche, octobre 05, 2008 commentaires (7)


Karine m'a fait le plaisir de me taguer, je dois donc :

- mettre le logo et les règles sur mon blog
- mettre le lien de la personne qui m'a attribué ce prix
- désigner 7 de mes blogs préférés
- les prévenir que je leur ai attribué ce prix


Oulalalala, comment dire, j'ai 186 abonnements sur mon google reader (heureusement pas que de littérature), je ne peux malheureusement pas lire tous ces billets (surtout en ce moment) mais j'ai tout de même une catégorie "préférés" de blogs que je lis quoiqu'il arrive (et où je prends un retard énorme en ce moment).

Bien sur, il y a toutes les blogueuses parisiennes
Fashion, Caro[line], Chiffonette, Un coin de blog, Lucile de la mer à lire, Tamara, Amanda, Emeraude...
Mais je vais plutôt essayer de vous faire découvrir des blogs que je suis depuis peu ou pas, littéraires ou pas.

Lord Yoyo
: Ses dessins me font commencer ou finir de bonne humeur ma journée. Et pour l'illustrer, la simple évocation de ce billet me fait sourire ou alors celui-ci. Ah non mince faut aussi que je vous montre celui-là, mais je ne peux pas oublier celui-ci également... Désolée, y'en a vraiment trop!

ParisDailyPhoto : parce que j'adore cette vision quotidienne de Paris, anecdotique, amusante ou sérieuse mais toujours d'actualité et surtout accompagnée chaque jour par une magnifique photo.

Une semaine, un chapitre : Ariane nous parle littérature, mais aussi cinéma et sorties. Je ne sais pas comment j'y suis arrivée, mais je n'en suis toujours pas repartie.

Little world
: depuis deux mois, ces fonds d'écran enjolivent mon ordinateur perso. J'adore la poésie de ces dessins.

Y'a dl'a joie : même si Choupynette me tente trop souvent avec des livres en anglais.

Plaisir de lire : Argantel était l'une de mes swappées. Elle ne doit même pas se douter que je la lis encore et assidument car je ne laisse pas de commentaires. Et pourtant, j'aime beaucoup ses lectures.

et the last but not the least :

Lire oui mais quoi : parce que Yueyin répond très bien à cette question.

Voilà, je vous passe le flambeau, à vous de nous faire découvrir d'autres blogs.

100% littéraire!

Publié par Stéphanie on vendredi, octobre 03, 2008 commentaires (21)

** Avertissement **
ce billet est garanti 100% littéraire et 100% qui fait du bien aux yeux


Mesdames, voyons!, malgré la qualité de ce salon, ou de celui-ci, je m'étonne, je m'insurge, je me rebelle! Ne sommes nous pas des littéraires? D'accord, il nous arrive régulièrement de soupirer au cinéma pour tel ou tel acteur, de crier le nom d'un chanteur comme si nos quinze ans étaient du matin, d'ailleurs c'est le cas! mais où sont les auteurs dans tout cela? Pourquoi sont ils aussi absents de nos classements alors que leurs mots nous accompagnent tous les jours?
En tant que défenseuse du petit auteur (même s'il porte un chapeau), je tenais aujourd'hui à vous présenter mon classement des auteurs qui font du bien à nos yeux et souvent autant à nos cerveaux.

Tout d'abord, même si je ne l'ai pas encore lu, je ne pourrais pas l'oublier donc je commence avec, "because Neil Gaiman is a god", et je dirais même qu'il a des airs de rock stars.



Ok il commence à se faire un peu vieux, mais il garde toute notre attention et en plus c'est un magicien des mots, j'ai nommé Paul Auster, who else?





Il a fait au minimum deux victimes lors du festival America cette semaine, dont une fan déjà sous le charme d'un autre David. Il vient de publier un troisième livre et j'avoue que je suis pressée de le lire tellement en deux minutes, il s'est montré charmant et plein d'esprit, David Treuer est en bonne position pour être chouchoutisé et s'il le faut, je veux bien me dévouer.





Mais tout ceci est bien anglophone, pourtant la France littéraire présente également certains avantages visuels comme Nicolas Fargues ou Julien Blanc Gras (qui étaient d'ailleurs en dédicace sur deux stands côte à côte lors du dernier salon du livre de Paris). Et j'en profite même pour vous recommander une nouvelle fois, le dernier livre de Julien Blanc Gras. Qui a osé penser que ce billet n'était pas uniquement littéraire?


Bon je vous l'avoue, j'ai eu peur de ne pas remporter vos suffrages sans un peu plus de grain de peau, heureusement je n'ai pas eu besoin de me rabattre sur une certaine publicité pour vous en proposer. Je terminerais donc ce premier classement littéraire qui fait en plus du bien aux yeux avec J Eric Miller (débusqué sur le catalogue du festival America, où il était cependant bien plus habillé).