Didier van Cauwelaert : L'éducation d'une fée

Publié par Stéphanie on jeudi, mai 24, 2007 commentaires (3)


Couverture :
"J'ai une femme que j'aime et qui est en train de me quitter, et un fils de son premier lit que j'adore et à qui je n'arrive pas à dire la vérité." Jamais Nicolas n'a énoncé aussi clairement sa situation depuis que le rêve a tourné au cauchemar. Le rêve c'est la double rencontre-miracle qui a changé la citrouille en carrosse : "Je suis tombé amoureux de deux personnes en même temps, un vendredi matin, dans un bus d'Air France." Le cauchemar, c'est le besoin d'Ingrid d'enterrer vivant tout ce bonheur malgré son amour pour Raoul, son fils, et pour Nicolas. Qu'y comprendre ? Devant Sezar, l'étudiante iranienne apparue comme pour panser ses plaies ou comme la fée que Raoul veut voir en elle, il est soudain possible d'être lucide mais aussi de réintroduire le merveilleux au sein du drame. Si Didier Van Cauwelaert connaît le succès que l'on sait, c'est sans doute pour cette force de vie inébranlable, ce passage à la lumière que comprennent souvent les grandes souffrances, et qu'il met à jour avec tant d'humour. Il a reçu le prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple. --Laure Anciel

Mon avis :
Alors que j'ai refermé ce matin, "l'éducation d'une fée", je suis encore sous le charme de ce livre.
J'ai tout aimé! :)
Aussi bien, l'écriture, l'alternance de chapitre donnant la parole à César que ceux donnant la parole à Nicolas.
L'histoire est très belle, et comment effectivement ne pas tomber sous le charme de Raoul, le petit bonhomme qui veut croire aux fées pour sauver le mariage de ses parents.
Vive cette histoire d'amours, amours avec un s comme l'amour d'un mari pour son épouse, l'amour d'un père pour son enfant (même et surtout s'il n'est pas de son sang), l'amour amitié de deux inconnus que peu de choses contribuent à rapprocher...

Pour information, l'avis d'une autre blogueuse alias Caroline :
cliquez ici

Sophie Kinsella : Confessions d'une accro du shopping

Publié par Stéphanie on mercredi, mai 23, 2007 commentaires (5)



Couverture :

Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?

Mon avis :
J'ai pourtant attendu ce livre un bon moment puisque je l'ai vu passer et repasser sous mon nez lors de divers livres échanges, pourtant je ne l'ai pas lu avec tellement de plaisir. Peut-être en attendais je un peu trop de fun! :)
Même si le style me plait (par exemple lorsque l'héroïne s'adresse directement au lecteur ou lectrice), j'ai trouvé l'héroïne un peu trop tête à claque pour vraiment m'attacher à elle et donc aimer suivre ses aventures.
Le livre semble pourtant avoir plu puisqu'il y a plusieurs déclinaisons, comme "l'accro du shopping à NY" ou "l'accro du shopping a une soeur".

Patricia Schultz : Les 1000 lieux qu'il faut avoir vus dans sa vie

Publié par Stéphanie on dimanche, mai 20, 2007 commentaires (2)


Couverture :
Voici enfin traduit en français ce guide à nul autre pareil, qui a connu un succès sans précédent aux Etats-Unis. Iles lointaines, merveilles naturelles. cathédrales, musées, restaurants mythiques, villages perchés, palais, vignobles, souks... se succèdent au fil des pages, comme autant d'invitations à voyager tout autour du monde, avec Patricia Schultz. Sa description très personnelle de chaque lieu est toujours accompagnée de renseignements pratiques fort utiles (comment s'y rendre, en quelle saison, pour quel prix...). Voyageur infatigable, amoureux de vieilles pierres et de civilisations anciennes, ou rêveur impénitent, chacun trouvera dans ce livre de quoi passer des moments inoubliables. Mark Twain disait: " Dans vingt ans, c'est ce que vous n'aurez pas fait plutôt que ce que vous aurez fait que vous regretterez le plus. Alors larguez les amarres (...) Explorez. Rêvez. Découvrez. " " Un livre qui vous montre les endroits les plus beaux, les plus drôles et les plus inoubliables partout dans le monde. Impossible de ne pas y trouver son compte. On ne résiste pas au plaisir d'y jeter un coup d'œil, d'ouvrir une page su hasard et de s'imaginer marquer de ses pas un endroit merveilleux du globe. Newsweek

Biographie de l'auteur
Patricia Schultz, journaliste, auteur de guides
et de livres de voyage, livre ici le fruit de sept ans de voyages aux quatre coins du monde. Ce guide, très original, a remporté un succès foudroyant dès sa parution et vient en premier sur la liste des meilleures ventes de guides de voyage.

Mon avis :
Bien sur, ce livre ne peut pas être lu du début à la fin d'une seule traite. Il s'agit d'une liste de mille lieux qui selon l'auteur doivent être vus une fois dans sa vie. Evidemment comme toutes les listes, elle est matière à discussion et n'engage que son auteur. Revenant de vacances à Lisbonne, j'ai été très étonnée par le choix restreint accordé à cette ville par exemple.
Il est amusant cependant de parcourir la liste des endroits déjà visités et surtout de le consulter avant un voyage.
Attention, cette liste ne peut en aucun cas remplacer un guide touristique de la destination.
Par contre, j'imagine très bien l'utilisation que pourrait en faire un gagnant du loto, version livresque du globe terrestre :)
Vais peut-être me mettre à jouer moi!

Suzanne Finnamore : Mariée ou pendue

Publié par Stéphanie on dimanche, mai 20, 2007 commentaires (0)

Couverture :
Ca y est... Il a craqué. Avec ravissement, Eve a entendu Michael la demander en mariage. Et bien sur, elle a accepté. Sans se douter qu'aussitôt après allaient commencer les vraies angoisses...
Célibataire de trente-six ans, publicitaire branchée de San Francisco, a-t-elle finalement envie de perdre sa liberté? Michael continuera-t-il de l'aimer après lui avoir passé la bague au doigt? Est elle l'épouse idéale? Est il l'époux désiré? Il lui faudra l'aide de ses meilleures amies, d'un psychanalyste jungien et de Michael lui-même pour surmonter tant d'hésitations et se décider à franchir le pas...
Une comédie de moeurs désopilante et optimiste, dans laquelle se reconnaitront sans aucun doute beaucoup de trentenaires d'aujourd'hui.

Mon avis :
Moyen. Je n'ai malheureusement pas réussi à aimer l'héroïne, même si ses réflexions (le livre est écrit comme une sorte de journal intime, à la première personne donc) sont majoritairement pertinentes.
Peut-être est ce justement ce style de narration qui ne m'a pas plus.

Simonetta Greggio : La douceur des hommes

Publié par Stéphanie on dimanche, mai 20, 2007 commentaires (6)


Couverture :
Toute ma vie, j'ai aimé, bu, mangé, fumé, ri, dormi, lu. De l'avoir si bien fait, on m'a blâmée de l'avoir trop fait. Je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. Je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. Je les ai adorés et détestés, mais jamais je n'ai pu m'en passer... La chaleur des hommes, qui m'a si bien enveloppée, ne fait que me rendre plus odieux ce grand froid qui avance. Il n'y a pas de bras assez puissants pour m'en préserver, dans la nuit qui vient. S. G.

Mon avis :
La douceur des hommes est un livre magnifique. Constance une jeune femme, raconte les derniers instants de Fosca et surtout leurs derniers échanges où Fosca a voulu lui retranscrire cette douceur des hommes.
Il est difficile même impossible de retranscrire le charme ressenti lors de cette lecture. Le plus simple est de vous conseiller de le lire.

Pour la petite histoire, ce livre a été amené lors du dernier livres échange par Olivier. Malheureusement, il m'était passé sous le nez :)
Je me suis donc précipité en librairie pour le commander, et sans m'en rendre compte, je l'ai également commandé chez Alapage en même temps. Cela me permettra de l'amener au prochain livre échanges, Cécile ayant de toutes façons prévenu qu'elle ne le ramènera pas)

Elisabeth Barbier : Les gens de Mogador 2 (Ludivine)

Publié par Stéphanie on samedi, mai 12, 2007 commentaires (1)


Couverture :
Du haut de ses seize ans Ludivine Peyrissac ne veut pas s'incliner devant le charme ravageur
et les airs moqueurs de Frédéric Vernet. Pas plus que ses sentiments, la jeune fille ne peut cacher son irritation vis-à-vis du jeune maitre de Mogador qui passe dans tout Tarascon pour le meilleur parti de la région. Pourquoi envisager si tôt une union alors que la fortune de Ludivine lui permettrait de vivre à sa guise ? C'est précisément cette indépendance d'esprit qui plait à Frédéric et enchante Julia, sa mère, qui reconnait en elle la fougue de ses jeunes
années. Ludivine est accueillie à bras ouverts dans le clan Vernet et le mariage décidé. Mais sous ses dehors légers, Frédéric est un homme exigeant. Il ne se contentera pas toujours d'une jeune femme avide de plaisirs : Mogador va se charger de la transformer.

Mon avis :
J'ai préféré cet "épisode" au premier. Il s'agit là encore d'un pavé (700 pages) mais celles-ci sont passées beaucoup plus vite et surtout j'ai pris encore plus de plaisir à lire ce second opus. Peut être est ce du au maintien de personnage de Julia? Peut-être est ce du au personnage de Ludivine, plus attachant que celui de Julia.
J'ai hâte de lire le troisième tome en tous cas :)

Elisabeth Barbier : Les gens de Mogador 1 (Julia)

Publié par Stéphanie on mercredi, mai 09, 2007 commentaires (1)



Couverture :

En cette première moitié du XIXe siècle, Julia Angellier est loin de disposer de toutes les qualités rêvées chez une jeune femme: docilité, patience, abnégation, respect des traditions. Mme Angellier le constate une fois de plus en écoutant sa fille aînée proclamer qu'elle refuse de se laisser marier avec quelqu'un qui ne lui plaît pas. Songe-t-elle à une autre alliance que n'approuverait pas son père, Alfred Angellier ? L'idée est presque inconcevable. Julia y pense pourtant, elle aime Rodolphe Vernet, fils d'un colonel d'Empire installé au domaine de Mogador depuis près de dix ans. Qui dit " bonapartiste " dit " racaille " pour un royaliste ultra tel qu'Alfred Angellier. Quand Rodolphe vient demander la main de Julia, il l'éconduit brutalement et envisage de sérieuses représailles contre sa fille rebelle...

Mon avis :
Je n'ai pas vu l'adaptation télévisée de cette saga en trois volumes. Le premier tome fait 800 pages et malgré le charme et l'intérêt de l'histoire, elles m'ont semblées un petit peu longuettes. Pourtant, les personnages sont attachants, l'histoire prenante. J'ai particulièrement apprécié les expressions provençales qui jalonnent le texte.
Certains passages auraient cependant mérités d'être moins détaillés.
Je lirais tout de même le tome 2 avec plaisir.

Marian Keyes : Le club de la dernière chance

Publié par Stéphanie on mardi, mai 08, 2007 commentaires (2)



Couverture :

Tara, Fintan et Katherine ont grandi ensemble en Irlande, puis ont quitté ensemble leur terre natale pour Londres et ses promesses. Ils travaillent dans l’informatique, la pub ou la mode. Ils sortent souvent, boivent beaucoup, et parlent sans fin, d’amants, d’amour et du reste…Des trois, seul Fintan connaît un bonheur sans ombre auprès de Sandro, son bel Italien. Pour les filles, c’est l’impasse. Traumatisée par une douloureuse déception sentimentale, la belle Katherine revendique son célibat et cultive des airs de forteresse imprenable, tandis que Tara s’obstine dans une relation désastreuse avec un sombre égoïste.Mais leur monde bascule le jour où Fintan apprend qu’il est gravement malade. Décidé à forcer la chance avant qu’il ne soit trop tard, il extorque à ses amies une bien étrange promesse…

Mon avis :
Une bonne lecture de vacances dans le sens positif! J´ai mis une cinquantaine de pages à rentrer dans l'histoire mais je me suis finalement très attachée à ces personnages de trentenaires si humains.Tellement attachée que la lecture des 500 pages m a parue très courte et j aurais volontier continué. A quand la suite?

Olivier Adam : Je vais bien, ne t´en fais pas

Publié par Stéphanie on dimanche, mai 06, 2007 commentaires (8)

Couverture :
Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n'a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l'aime. Rien d'autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu'il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. A son retour de vacances, il n'était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d'explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C'est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d'une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.

Mon avis :
Je n´ai pas vu le film lorsqu´il est sorti en salle, n´ayant simplement pas envie à l´époque de voir un film triste (qui avait déjà fait pleurer ma maman et des copines :)
Sachant qu´il s´agissait d´une adaptation, j´ai préféré acheter le livre plutôt que le dvd : généralement les livres sont souvent mieux que les films. Mal m´en a pris! Ce livre est déjà un scénario. Tout y est décrit avec minutie, mais sans la moindre grace. Le "pitch" est pourtant beau mais est tellement mal traité qu´il perd tout intérêt au fur et à mesure. Heureusement, le livre est court, ce qui m´a permis de vite le finir au lieu de le laisser de côté. J´espère plus aimer le film...

Shan Sa : La joueuse de go

Publié par Stéphanie on samedi, mai 05, 2007 commentaires (7)



Couverture :
1937. Alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise, une lycéenne de seize ans semble ignorer tranquillement la guerre, les cruautés, les privations. Mélancolique, seule, l'adolescente joue au go. D'où tient-elle cette maitrise ? Place des Mille Vents, la lycéenne s'amuse à mentir. Ses mains déplacent les pions sans jamais se tromper, les joueurs s'assoient en face d'elle à une table gravée en damier et la défient. Le go est une esquive. Est-elle amoureuse de Min ou de Jing ? Sait-elle qu'ils aident tous deux à la résistance contre les japonais ? Entre les bras duquel des deux perd-elle une virginité fiévreuse ? Elle ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais, à peine plus âgé qu'elle, un samouraï de métal, sanglé dans le sacrifice nécessaire à la Patrie impérialiste qu'il défend.

Mon avis :
Coup de coeur incontestable!
L'écriture alterne de courts chapitres dont le narrateur est soit la jeune lycéenne, soit le jeune officier japonais. Les phrases sont courtes, le texte va à l'essentiel avec pourtant une grâce arachnéenne.
Cela m'a donné sans contexte envie de lire d'autres romans de cet écrivain. J'espère qu'ils seront à la hauteur de mon attente :)


"Troisième roman de Shan Sa, déjà couronnée deux fois (bourse Goncourt du Premier roman pour Porte de la paix céleste et Prix Cazes pour Les Quatre Vies du saule), La Joueuse de go dit la naissance de l'amour et de la conscience politique, raconte la force de l'audace, de l'imagination et de la liberté sur le damier infini de nos destinées. --Laure Anciel (extrait www.amazon.fr)"