Laurence Tardieu ; Puisque rien ne dure

Publié par Stéphanie on mercredi, avril 16, 2008

Couverture :
Je meurs voilà ce qu'elle m'écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t'entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n'avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l'écriture d'un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l'oublier ; mais non, ce n'est pas un enfant, c'est Geneviève qui meurt.

Mon avis :
Rarement je pense (ma connaissance n’est certainement pas assez suffisante pour l’affirmer) écrivain aura su aussi bien décrire les ravages, la lente désagrégation d’un couple face à la perte d’un enfant. Comment exprimer avec mes mots ceux de Laurence Tardieu, pétris de dignité, de tranquille désespoir et pourtant tellement pleins de vie en fin de compte.

Puisque rien ne dure fait parti de ces romans dont je suis incapable de parler parce que le mieux que l’on puisse faire est de vous dire à votre tour de le lire.

Tamara, Emeraude, Karine, Thom et d’autres ont été plus prolixes.

13 commentaires:

Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 04:34

Ça fait un moment que j'entends parler de cette auteure et son entretien sur AuteursTV me donne très envie de la découvrir !

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 08:38

Décidément, je me sens de plus en plus isolée... Suis-je donc la seule à avoir détesté ce roman? :-D

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 08:51

je comprends que tu ne puisses pas en dire grand chose ! Il m'avait fallu rassembler mes esprits pour écrire quelque chose de décent, et j'avais eu du mal à relire autre chose derrière.

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 09:57

comme toi il m'a boulversée.

@laurence : peut-être que d'autres ne l'expriment pas mais n'ont pas aimé ? (de toute façon, tout est question de ressenti personnel) Mais pourquoi n'avez vous pas aimé ?

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 10:33

Je l'avais longuement expliqué dans mon billet, mais disons que, en étant plus expéditive, j'ai trouvé ce roman indécent et racoleur et il m'a manqué une réelle écriture pour faire passer le tout. En fait, sans le dernier tiers, je serai simplement passée à côté, comme ça arrive parfois, mais la dernière partie du livre verse, à mon sens, dans un pathos écœurant.

 
Comment by Anne on 16 avril 2008 à 11:26

Le sujet me déprime trop, je crois...

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 11:47

Toujours dans ma pal (depuis des lustres) je n'arrive pas à m'y mettre à ce roman, il me fait peur !!!

 
Comment by Lucile on 16 avril 2008 à 13:41

Eh bien! Il faut vraiment que je lise quelque chose d'elle il semblerait! :) Parfois le manque de mots est aussi éloquent ; pour moi ton billet l'est! ;-)

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 13:41

C'est un très beau roman dont il est difficile de parler. Mais je n'ai pas non plus été bouleversée...

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 18:36

@laurence : merci de m'avoir répondu. Je ne l'ai pour ma part jamais trouvé "écoeurant", mais vs me donnez envie de relire cette dernière partie pour comprendre :)

 
Comment by Anonyme on 16 avril 2008 à 23:19

À lire les commentaires de tous, je suis un peu déçue de n'avoir que bien aimé! La plume, toutefois, m'a énormément plu!

 
Comment by Joelle on 17 avril 2008 à 17:54

Il est déjà dans ma LAL et ton billet prouve bien combien il t'a marqué !

 
Comment by Anonyme on 21 avril 2008 à 12:53

J'ai été scotchée par ce livre, qui comme tu le dis, est tout en délicatesse, mais pas sans force. Même si le texte est court, il arrive à suggérer beaucoup.