Couverture :
" Stella adorait quand Gaspard faisait fondre dans un gaspacho des glaçons aux feuilles de basilic. Et, quand elle avait de l'appétit, il lui composait des nourritures plus consistantes, jouant sur des associations de saveurs simples : des rondelles de pomme de terre tièdes sur lesquelles il avait amoureusement déposé des pétales de truffe, une noix de Saint-Jacques en carpaccio avec une larme d'oursin sur une feuille de roquette, arrosée de trois gouttes d'huile d'olive. "
Fable moderne sous le soleil de Provence, ode à l'amour et à la gastronomie, Etoiles est suivi d'un carnet de recettes illustrées et conçues par Manuel Laguens.
Mon avis :
Il y a de ces livres (comme certains films) qui vous donnent envie de sortir vos casseroles et de vous mettre à couper et taillader, pétrir et laisser reposer, émincer et faire revenir... qui vous donne donc envie de cuisiner. Parce que la cuisine, c'est la base de la vie, la cuisine c'est de l'amour, amour de la vie, amour des choses, amour des hommes. Et oui que voulez-vous le souvenir des repas familiaux concoctés aussi bien par ma grand-mère maternelle que paternelle ont laissés ces envolées lyriques à la seule évocation de la cuisine.
Après la douceur des hommes, l'un de mes coups de cœur de l'année dernière que j'ai offert à tout va, envoyé en voyage sous la forme d'un livre voyageur, j'ai pu lire un autre roman de Simonetta Greggio : Etoiles.
Ici, on s'attache aux pas de Gaspard, cuisinier chef à la dérive, qui par hasard va se poser dans un petit restaurant de campagne.
L'histoire en elle-même est prévisible, on sait déjà la fin, mais là n'est pas le plus important. L'enchantement de ce livre réside dans cette magnifique déclaration d'amour que sont toutes les scènes de cuisine, déclaration d'amour pour la cuisine provençale.
La saveur du basilic, des pennes aux olives, des courgettes revenues dans de l'huile d'olive vous titillera obligatoirement les narines lors de votre lecture.
Et les illustrations de Manuel Lagens finiront certainement de vous convaincre.
Un grand merci à Caro[line] qui m'a offert ce recueil pour mon anniversaire.
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Greggio Simonetta,
Roman
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7 commentaires:
je n'ai pas aimé "la douceur des hommes" mais j'adore la cuisine provençale, celle de ma maman, de ma grand-mère, celle de ma belle-mère (enfin, celle-ci, moins, quand même)... alors je ne sais pas, je lis, je lis pas ?? bon, je lirais, qd même, parce que si on y parle de farigoulette et de romarin, ça peut me plaire!
Un livre certainement plus sympathique à lire que les articles printaniers "spécial minceur" des magazines ;-D
Je n'ai pas encore trouvé le film ou le livre qui me donnera envie de me mettre au fourneau ! mdr ! Je déteste cuisiner et je me limite aux plats de base parce qu'il faut bien manger mais je rêverais d'avoir un cuisinier à domicile ;)
Comme Joelle, je ne pense pas qu'un livre réussira à faire naître en moi un amour de la cuisine! Je ne cuisine pas si mal (AVEC recette!!), le résultat est toujours mangeable mais la cuisine après!!! On dirait qu'un ouragan est passé par là et il y a toujours quelque chose (un objet ou un de mes doigts) qui n'en sort pas indemne!!!
C'est une jolie lecture!! Il y a de belles odeurs et de belles couleurs qui m'ont rappelé chez moi! Merci pour le prêt Stéphanie! Je te le rends dès que nous nous croisons!!
Bien que j'ai bien aimé "La douceur des hommes", contrairement à toi celui-ci m'a beaucoup moins emballé. J'ai trouvé l'histoire trop mièvre... je n'ai pas été convaincue. Mais il faut reconnaître que ce livre met l'eau à la bouche. :-)
miaammmm..... avec des recettes en plus, j'adore !!!
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