Couverture :
" On dit souvent qu'il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu'Hector est un homme à objets. Bien loin de comparer la femme à l'objet, nous notons toutefois d'évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine. " Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme.
Mon avis :
Deuxième roman de David Foenkinos en peu de temps. (le premier était “en cas de bonheur”), je n'irai pas jusqu'à porter le bientôt fameux badge : “Caro[line] m'a forcée” puisqu'après la lecture du premier livre, j'étais volontaire :)
Bon, je vais répondre tout de suite à la question que se pose notre vestale grecque en chef alias Caro[line] : oui j'ai aimé mais.
Je vais commencer par le “j'ai aimé”. J'ai retrouvé le style qui m'avait plu pour en cas de bonheur mais en plus prononcé : David Foenkinos commente littéralement tout du long la vie de ses personnages, et j'ai eu quelque fois l'impression de m'entendre raconter une histoire autour d'un verre entre amis. Si cela m'a de nouveau un peu surprise, j'y ai finalement pris beaucoup de plaisir.
Les personnages d'Hector et Brigitte sont attachants et j'avais envie de savoir comment tout cela allait se finir :)
Malheureusement il y a un mais! J'ai eu l'impression un petit peu décevante que certains passages n'étaient pas forcément à leur place. Disons plutôt que le livre semble avoir été écrit en plusieurs fois et que les raccords se sentent un peu. C'est difficile de l'expliquer sans rentrer en détail dans l'histoire. Le style est cohérent, ce sont seulement une ou deux scènes qui m'ont fait cet effet là.
Heureusement, cela ne m'a pas gaché mon plaisir.
Je ne porterais pas de badge “2007 l'année Foenkinos” mais je peux envisager l'achat d'un badge “Merci pour cette découverte Caro[line]” :)
D'autres avis sur la question :
Tout d'abord, the fan : Caro[line]
Le litteraire
Tamara
Il y a même un article sur wikipedia
4 commentaires:
Il va falloir que je regarde à la bibli si un roman de ce monsieur est dans les rayons! Je ne l'ai pas encore lu: une vraie honte!
bon, je vais peut-être pensé à m'y mettre !
Qui se souvient de foenkinos ? ... ;)
J’ai lu avec plaisir le potentiel, parce que David Foenkinos l’avait, selon toute vraisemblance, écrit dans l’euphorie.
Il présente une belle palette de collectionneurs , depuis celui de la boite de fromage jusqu’au dingue de cheveux de femme. Ce dernier, pour se faciliter la tâche, s’est mis « de mèche avec le coiffeur » (sic).
On le voit, David Foenkinos donne dans l’humour, parfois facile. Le sujet qu'il aborde reste sérieux, sociologique, mais satirique
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