Couverture :
Attention, pour une fois, il s’agit d’un résumé remanié. Si vous souhaitez profiter pleinement de ce livre (et j’espère que cela sera le cas après avoir lu ma critique), abstenez vous de lire le quatrième de couverture de cette édition, l’éditeur a eu la très mauvaise idée de résumer toute l’histoire ici !!!
Ondine Spragg, jeune héritière d’Apex, s’ouvre les portes de l’aristocratie New-Yorkaises grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Elle recherche depuis toujours l’amusement mais aussi la respectabilité. Malheureusement son caractère la pousse à ne jamais se contenter de ce quelle vient d’obtenir.
Les qualité d’analyse de la grande Edith Wharton et son brio font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe qui meurt et le monde du XXème siècle en pleine formation et trace avec audace et talent le portrait d’une femme.
L’auteur :
Auteur d’un grand nombre de romans et nouvelles dont la modernité continue de surprendre, Edith Wharton (1862-1937), amie et confidente de Henry James, a passé une partie de sa vie en Franc ; où elle est enterrée à Saint-Brice-la-Forêt.
Mon avis :
Encore ! Encore ! Encore ! Il s’agit pour l’instant de mon coup de cœur intégral pour cette année déjà pleine de belles lectures. Même le plaisir de lire Didier Van Cauwelaert (mon presque auteur chouchou) était presque pali par ce plaisir là. De toute façon, c’est totalement différent comme la comparaison d’un baba au rhum et un gratin dauphinois. :)
J’avais déjà éprouvé un grand plaisir à lire Xingu (une courte nouvelle d’Edith Wharton) et ce que j’avais pu pressentir en si peu de pages éclate véritablement ici.
J’ai trouvé le style de l’écriture merveilleusement moderne et ironique alors que cet écrit à plus de cents ans. Les idées (que certains pourraient qualifier de féministes, mais je trouve cela bien trop réducteur) exposées par l’auteur sur la position de la femme, les liens du mariage et la morale de cette société où tout finit par se compter en monnaie sonnante et trébuchante devaient être alors quelques peu révolutionnaires. L’héroïne n’a rien d’attachant, elle est froide, calculatrice mais d’un autre côté, elle reste une victime qui n’a pas appris à réagir autrement. C’est passionnant de voir le cheminement de ses pensées, son évolution, ses réussites et ses défaites.
Le rythme est rapide même si les pensées, attentes et espérances des personnages sont clairement identifiés. L’histoire n’est pas seulement centrée sur le personnage d’Ondine et cela apporte de bienvenues bouffées d’oxygènes. Même si je ne me suis pas attachée à ce personnage, j’ai adoré la suivre avec peut-être ce même intérêt qu’enfant j’accordais à l’observation des fourmis.
D'autres avis de bloggueuses :
Celui d'Allie tout d'abord qui m'avait convaincue de le lire (malgré un accueil plus mitigé)
La renarde
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Wharton Edith
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7 commentaires:
Pfff... comme si ma PAL n'était pas assez grande... (j'ai dépassé les 100 !)
Tu exagères Stéphanie !!!
Cet auteur est définitivement sur ma LAL ! Merci de n'avoir pas dévoilé le dos de couverture, encore un éditeur à gronder...
PS : moi je suis plutôt baba au rhum :-)
Il était déjà noté dans mon calepin! je le souligne!
Je suis très tentée par Xingu dont j'ai les critiques sur plusieurs blogs déjà...
je crois que si ça me plaît, je me laisserais tenter par celui-là car une chose est sûre, que ça soit baba au rhum ou gratin dauphinois, tu me mets l'eau à la bouche :-)
Voilà qui donne envie! Notons, notons...
@Caroline : même pas désolée
@ tamara et fashion : mon exemplaire est à votre disposition :)
@emeraude : si Xingu te plait, idem :)
@ katell bouali : tu es un peu loin pour te faire la même proposition, mais je t'encourage vraiment à le mettre dans ta PAL
Merci Stéphanie pour cette chouette critique ! C'est malin, je vais encore devoir me taper sur les doigts la prochaine fois que je passerai devant une fnac ;)
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