Ce week-end a décidément été très littéraire, puisqu'après la soirée Fnac, j'ai passé mon dimanche après-midi à Vincennes pour le dernier jour du festival America (littératures et cultures d'Amériques du Nord).
Pour sa quatrième édition, le festival proposait un salon du livre, un café littéraire, des lectures, débats, rencontres, expositions, films et même concerts. Le programme était donc très chargé, et je n'ai profité que du salon du livre et de deux conférences. J'ai également vu quelques photos de l'exposition accrochées au salon (trop haut cependant, ce n'est qu'après avoir remarqué le panneau que j'ai pensé à lever les yeux au ciel pour profiter des photos).
Quelques minutes après mon arrivée, je craquais déjà pour David Treuer. J'hésitais entre ses trois livres mais décidaient de suivre les conseils de l'auteur et partait avec une dédicace et son troisème et dernier roman, Le manuscrit du Docteur Apelle. J'ai appris le soir même que le monsieur avait déjà fait une victime en la personne de Caro[line]. Cette demoiselle a décidément une passion pour les David :)
Alors là attention, mesdames et messieurs, roulements de tambours, il s'agit du seul et unique livre acheté. Non que l'envie me manque, mais la simple pensée de ma PAL m'a retenue. Atteindrais je l'age de raison? Hum, mes 250 livres non lus qui envahissent tous les recoins de mon appartement crient, hurlent, non!
Rejointe par une chasseuse de dédicaces, Slo (qui elle n'a pas été raisonnable), nous nous sommes dirigées vers l'espace Shakespeare, pour écouter les écrivains intervenants. Tout d'abord ce fut Lionel Shriver, auteur de Il faut qu'on parle de Kevin. Attention, Lionel est une femme, ne pas oublier qu'aux US les prénoms sont souvent unisexes. Cela peut surprendre!
Ce fut un intéressant débat de société autour du livre de Lionel Shriver. Je n'ai eu qu'un seul regret, ne pas entendre plus de précision sur son travail d'écrivain.
Ensuite, nous sommes restées dans la même salle pour écouter pendant une heure deux auteurs des Allusifs : Neil Smith (qui a publié un premier recueil de nouvelles, Big-bang) et surtout Horacio Castellanos Moya (qui a publié plusieurs titres dont le bal des vipères, et dont la lecture du dernier roman est comparé à un acte politique par Pages).
Ici, il a surtout été question d'écriture. Horacio n'aime pas par exemple nommer les lieux qu'il nous fait parcourrir par son écriture. Cela peut être une ville qui n'existe pas mais est un mélange de deux villes comme San-Salvador et Mexico pour le bal des vipères (San Salvador pour la montagne, Mexico pour le metro et les rues). C'est un auteur qui a beaucoup voyagé (et vit d'ailleurs actuellement aux USA), et considère le langue espagnole comme son pays. A plusieurs reprise, Horacio Castellanos Moya a parlé de la musicalité de sa langue (qui d'ailleurs lui manque aux Etats-Unis).
Mon bilan est très positif, au contraire du salon du livre de Paris, les conférences dans des lieux séparés permettent d'être dans une ambiance propice à l'échange. Je compte revenir dans deux ans, et je profiterais certaienement de plusieurs conférences.
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C'est pas de la litterature,
Salon du livre
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9 commentaires:
Admirable, un seul livre acheté ! :-D
David * soupir * David * soupir * David * soupir * David * soupir * David * soupir * (Faut que j'arrête de regarder cette photo, moi !)
Et bravo pour ton achat unique ! ;-)
Un seul livre??? Je pense qu'un virus de raisonnabilité parcourt la blogosphère ces temps-ci!!!
quelle coincidence.. j'ai trouvé le Treuer tout à fait par hasard à la médiathèque et il a l'air super!
@Caro: tu me fais rire tiens!! ;o)))
au fait "chou" c'est moi.. J'ai ripé en rentrant le pseudo... non je n'ai pas bu!! ;D
Je me demandais qui était cette chou que je faisais rire !!!! :-)))
Belle rencontre que celle de ton blog. Ce festival America m'aurait bien plu, mais je n'en ai pas entendu parler assez tôt. L'année prochaine, peut-être.
Merci pour ton commentaire sur une semaine un chapitre.
J'étais là moi aussi, les deux jours... j'aurais bien aimé te croiser, dommage :(
Je suis d'accord avec toi concernant les confs et autres échanges, qui sont vraiment favorisés par un cadre plus chaleureux dans ce festival !
Et sans avoir succombé au charme de David Treuer, j'avais repéré avant d'arriver son Dr Apelles... et le festival a achevé de me convaincre :)
Voilà un festival où j'aurais aimé venir ... cela m'avait l'air très sympa et à dimensions humaines :)
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