Chantal Mennesson, présidente de la Biennale d’Issy, convie 40 artistes à s’exprimer autour du thème de cette neuvième édition : "Du vent dans les branches". Ce titre est à considérer au sens propre comme au sens figuré car il exprime toute la liberté inhérente à l’art actuel – quoi de plus libre que le vent ! – qui mêle les supports et les techniques tout en repoussant les limites entre abstraction et figuration. Les sculptures monumentales, installées tout l'été dans le jardin du Luxembourg, font écho à celles exposées dans l'orangerie.
Le jardin du Luxembourg fait parti d'un de mes préférés à Paris malgré les foules qui l'arpentent dès le moindre rayon de soleil. Il est toujours possible de trouver une chaise pour lire au soleil ou à l'ombre et des concerts y sont régulièrement proposés.
L'un de ses avantages est également de proposer des expositions en plein air offertes par le Sénat. Cet hiver, nous avions droit aux photos de la conquête de l'espace accrochées sur les grilles du jardin avec à chaque fois une explication très intéressante.
Actuellement il faut pousser ces grilles et arpenter les allées du jardin, pour profiter de l'exposition en plein air Du vent dans les branches jusqu'au 21 septembre. L'ensemble des œuvres présentées s'intègrent très bien à ce cadre. Elles sont très différentes les unes des autres mais toujours étonnantes. A chaque fois, une très brève présentation de l'artiste est faite (mais réduite le plus souvent à son nom et son lieu de résidence), puis une présentation de l'œuvre par l'artiste. Certaines explications restent un peu obscures mais la plupart du temps cela aide très bien à la compréhension et la lecture de l'œuvre. J'ai personnellement trop peu de connaissance en arts pour ne pas avoir besoin d'un minimum de décryptage.
Il est donc possible de se promener entre autres d'un Pot de jambes en bouquet de pieds et de molets de Robert Combas (première photo), et ensuite admirer un Cheval au pré et son enclos poétique "aux chavaux de vent" de Florence de Ponthaud (deuxième photo), ou de s'interroger devant le rose de La cage de lumière et de vent de Jordy (troisième photo).
Cependant mon œuvre préférée (qui d'ailleurs ne faisait pas partie de l'exposition Du vent dans les branches) à été sans aucun doute celle de Guy Ferrer intitulée T.O.L.E.R.AN.C.E. Il s'agit de 9 sculptures/lettres en bronze formant le mot tolérance et suggérant divers religions ou spiritualité du mot.(la lettre A est en photo ci-contre)
L'album des photos prises lors de la visite (avec les panneaux associés) est ici, alors que les œuvres sont détaillées sur le site du Sénat.
Informations pratiques :
Entrée libre
Entrées : place Edmond Rostand, place André Honnorat, rue Guynemer, rue de Vaugirard
Métro : Odéon, RER : station Luxembourg
Bus : 21, 27, 38, 58, 82, 84, 89
Les horaires d'ouverture sont fonction de la période de l'année.
La liste des concerts prévus pour une visite en musique
Exposition : Du vent dans les branches au jardin de Luxembourg
Publié par
Stéphanie
on vendredi, septembre 05, 2008
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C'est pas de la litterature,
Sortie du week-end
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3 commentaires:
Stéphanie,
Peux-tu me dire si tu as reçu mon message au sujet du déjeuner (mardi si possible) de la semaine prochaine?
Bisous. Isabelle
lorsque j'étais à Paris, j'aimais beaucoup m'y rendre...
J'ai eu l'occasion d'y aller aujourd'hui, et je trouve le concept vraiment sympa! Une bien belle balade au fil des allées!
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