Description :
Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite place au soleil. Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : "les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre."
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
(Prix Renaudot 1984)
Mon avis :
Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un récit autobiographique. D'ailleurs, l'auteur le dit clairement en préambule.
Annie Ernaux dépend avec beaucoup de pudeur la vie de son père, son éloignement conséquence de ses études (celle d'Annie) et enfin la mort de ce père qui lui a permis un peu de se réconcilier avec ses racines.
Le style est brut mais scied parfaitement à ce récit. Cependant encore sous le charme du style littéraire et poétique de Yasmina Khadra, je me plais à imaginer ce qu'il aurait pu écrire sur ce sujet.
A lire : http://perso.orange.fr/relation.douce/FrAct/Annie%20Ernaux.htm
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Ernaux Annie,
Récit
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2 commentaires:
Annie Ernaux et Yasmina Khadra ont deux styles totalement différents, donc je crois que c'est difficile d'enchaîner Ernaux après Kadra... !
Reessaie quand même dans quelques temps, car malgré un style dépouillé, Annie Ernaux a une belle écriture !
c'est un des livres qui m'a le plus marquée. Il est très sobre, très contenu, très vrai, plein d'émotion.
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