Couverture :
Un homme tout juste sorti du coma qui reçoit de l'infirmière la transcription de ses secrets les plus enfouis, de son passé le plus perdu. Un jeune homme sur les traces d'un amour passé pour exaucer les dernières volontés de son oncle. Un type, un peu paumé, se souvient du temps où il savait arrêter la pluie. Un mari est prêt à tout pour rencontrer sa maitresse malgré une femme maladivement jalouse. Un journaliste pense réaliser sa meilleure interview et conquérir la femme de sa vie en une soirée. Autant de personnages bien ordinaires, confrontés à des situations extraordinaires, et qui, de petites lâchetés en mensonges minables, se retrouvent fatalement dans une position aussi intenable que réjouissante...
Mon avis :
La boite noire est l'une des 5 nouvelles de ce recueil.
Je n'ai pas vu le film adapté, j'étais donc sans aucun a priori (sauf positif / l'auteur) en commençant cette lecture. L'idée est excellente (le coma permet d'ouvrir la boite noire que représente notre subconscient) et Tonino Benacquista l'a très bien traité. Le format nouvelle permet de ne pas se lasser des errements du héros.
J'ai une tendresse particulière pour La volière, qui représente les quelques grammes de douceurs de ce recueil. Ici un neveu part à la recherche des dernières volontés de son oncle. Cependant, j'ai retrouvé la touche Benacquista de Saga, puisque une touche d'ironie se faufile tout de même.
Une autre nouvelle m'a particulièrement plu : Transfert ou comment un mari amant se transforme petit à petit en mari volage.
Un recueil à lire donc et qui peut être une excellente introduction au genre.
Tonino Benacquista : La boite noire et autres nouvelles
Pénélope Bagieu : Ma vie est tout à fait fascinante
Couverture :
Pénélope est une illustratrice parisienne de 25 ans. Elle vit dans le plus petit appartement du monde, sous les toits. En compagnie de son chat rose, sa collection de chaussures et ses tracas quotidiens : sa réticence à faire du sport, sa mère envahissante, son chéri qui ne l'écoute pas, ses clients qui la paient en retard, son incapacité à mettre de l'autobronzant correctement et ses talons aiguilles qui se coincent entre les pavés. Heureusement pour elle, il reste les copines langues de vipère, les soldes, les séries télé, les week-ends à Londres, la presse People et les macarons à la fleur d'oranger.
Pénélope possède un tas de petits défauts : elle râle, parle beaucoup trop, manque parfois de tact, arpente compulsivement les magasins, insulte les automobilistes sur les pistes cyclables, ne fait la vaisselle qu’une fois par semaine, dépense trois fois ce qu'elle gagne, passe la moitié de sa vie au téléphone, mange n'importe quoi, s'obstine à essayer de rentrer dans un 36, s'insurge (selon les saisons) contre le froid ou le chaud, reste des heures dans la salle de bains, et fait parfois preuve d'une grossièreté effrayante.
Pénélope Bagieu nous raconte, dans cette bande dessinée, les petites histoires et péripéties de cet attachant personnage, tour à tour drôles, émouvantes et toujours passionnantes.
Mon avis :
A force d'en avoir entendu parlé par Caro[line] et Fashion et avoir admiré le fan art de Zag, je ne pouvais qu'aller faire un tour sur le blog de Pénélope Jolicoeur. Et effectivement, je suis également devenu fan de ses dessins (mais pfffff un par jour c'est peu! La vie est trop injuste... :o))
Pénélope a le chic pour en quelques bulles, nous raconter une petite histoire "tellement nous", c'est à dire la jeune femme dynamique (mais pas trop), trop bavarde et gourmande. Toutes les pages m'ont fait rire, et je vous déconseille fortement sa lecture dans le RER, sous peine de passer pour bizarre auprès de vos voisins :)
D'ailleurs, j'ai surpris mon voisin en train de jeter des coups d'oeils fréquents par dessus mon épaule! Rooooohhhhhh...
A lire d'urgence :)
Books and the city : Rendez-vous le 5 juillet
L’idée de départ est simple : organiser une grande réunion blogueurs (et leurs amis sans blog pour l'instant pour certaines :o)) à Paris.
Pour cela, il fallait un moyen de motiver le maximum de personnes et les prévenir suffisamment à l’avance pour qu’elles puissent se déplacer le jour J.
Donc, voici ce qu’il en est ressorti : un grand jeu de piste est proposé à Paris le samedi 5 juillet 08 sur le thème de « Paris et la littérature ». Et après délibération des jeunes femmes dynamiques qui seront vos organisatrices, le nom retenu est Books and the city.
La journée du 5 juillet devrait s'organiser comme suit :
11h : accueil des participants
12h à 18h30 : jeu de piste avec découverte de Paris
19h30 jusqu’au bout de la nuit : pique-nique ou diner avec remise des prix
Une participation financière de 5 euros sera demandée à chaque participant afin de doter correctement les prix et de remettre à chaque équipe un petit kit de départ.
Toute l’organisation est bien sure assurée bénévolement par les blogueuses et blogueurs parisiens impliqués.
Pour vous inscrire ou préinscrire :
Evoyez un email sur la boite : booksandthecity@droledeclub.com dès que vous pensez pouvoir venir pour réserver votre place.
Dans le mail, n'oubliez pas d'indiquer :
- prénom et nom
- mail en toute lettre
- si vous viendrez accompagné ou pas
Les inscriptions en ligne seront closes 15 jours avant le jeu de piste soit le 15 juin. Les équipes seront constituées avant le 5 juillet, donc il est impératif de s'inscrire avant ;)
Eclats de rire et éclats de lire se mêleront sur la route des héros, écrivains et libraires de Paris! Venez nombreux :)
PS : Un blog est mis en ligne afin de permettre à ceux qui le désirent de proposer ou demander un hébergement. Et permettra de vous donner régulièrement des nouvelles...
Une chaine a circulé dernièrement sur les blogs du doux nom de PIF.
Rennette, Tamara et Caro[line] se sont inscrites chez moi, peut-être attirées par ma promesse d'envoyer les seules choses que je peux faire correctement moi-même : de la cuisine.
Si Caro[line] et Tamara devront attendre le brunch du lotobook pour une remise en main propre, Rennette devrait recevoir dans quelques jours un colis (soyez gentil monsieur le facteur!).
Et comme j'adore les teasing au cinéma, une petite photo du colis : à défaut de savoir ce qu'il contient, vous pouvez déjà constater que pas d'hésitation, les paquets aussi sont faits maison ;D
Edit du 2 février : Rennette a bien reçu et déjà goûté une partie de son PIF, voir ici pour ses réactions et le contenu du paquet.
Livre voyageur : La douceur des hommes
Vous l'aurez peut-être remarqué, ayant adoré La douceur des hommes, j'ai tendance à l'offrir à tout va!
Emeraude, Nath, Karine ont été quelques unes de mes victimes.
Devant leur enthousiasme, et bien je lance l'opération "Douceur des hommes" à plus grande échelle, en vous proposant ce doux moment de lecture en livre voyageur.
Sur les règles, je vais simplement reprendre celles écrites par Caro[line] pour son lancement des 2 livres voyageurs de Nicolas Cauchy :
1. Les personnes pouvant s'inscrire doivent :
- soit avoir un blog qui est tenu à jour,
- soit commenter régulièrement sur nos blogs,
- soit être quelqu'un sans blog ne commentant jamais mais que je connais ou recommandé par quelqu'un que je connais.
2. Les personnes recevant le livre voyageur s'engagent à ne pas le garder plus d'un mois (vu la taille du livre, c'est largement suffisant). Si jamais vous êtes amenés à le garder longtemps, faites-moi signe !
3. Et surtout, les personnes ayant lu le livre voyageur me renvoient un petit mail avec leurs impressions sur sa lecture ! A moins que vous ne publiez un billet sur votre blog, bien sûr. Et pour les sans blog, si vous voulez, je veux bien vous ouvrir mon blog si vous le souhaitez ! (même pour Delphine et Carine, même si je les encourage fortement dans l'ouverture d'un blog ;o)
Voilà, vous pouvez vous inscrire, simplement en m'envoyant un email à livre@droledeclub.com.
Sont inscrites :
Bladelor (il partira chez toi samedi prochain seulement pour cause de déplacement professionnel cette semaine)
Martine
Clochette
Amanda
Yueyin
Goelen
Citron Vert (mais il faut m'envoyer ton email pour validation de ton inscription)
Patricia Parry : Petits arrangements avec l'infâme
Couverture :
Accusé d'avoir égorgé sa sœur, Khaled Addad, amnésique et halluciné, est amené aux urgences de Toulouse par la gendarmerie. Antoine Le Tellier, le psychiatre qui l'examine, demande son internement. Tandis que la presse bien-pensante fustige aussitôt un islam fanatisé, la jeunesse des banlieues toulousaines commence sérieusement à s'échauffer. C'est alors que Le Tellier découvre que, depuis six mois, Khaled Addad rêve d'une jeune fille autrefois égorgée... D'incompréhensibles indices s'accumulent. Pour comprendre le mal dont souffre son patient, Le Tellier se replonge dans l'histoire du XVIIIe siècle. Y aurait-il un rapport entre la folie de Khaled et l'affaire Calas qui, en 1162, avait soulevé l'indignation de Voltaire ? Le jeune homme est-il coupable, schizophrène, ou tout simplement, comme Jean Calas, victime de l'intolérance et des préjugés ? Pour " écraser l'infâme ", une intellectuelle très médiatique vole au secours de Le Tellier. Ils se trouvent alors pris dans la tourmente d'événements heurtant la raison, où les morts se succèdent et les puissances occultes se déploient... Et si c'était la faute à Voltaire ?
Biographie de l'auteur :
Patricia Parry est médecin psychiatre à Toulouse. Elle est l'auteur d'un premier roman remarqué, L'Ombre de Montfort (Empreinte éditions, 2005). Le présent livre ouvre le cycle des aventures noires du docteur Le Tellier.
Mon avis :
Patricia Parry sait choisir ses héros (comme l'avait déjà souligné Fashion), Antoine Le Tellier a effectivement un véritable potentiel. Et pourtant, il roule en Porsche, ce que personnellement, je n'aime vraiment pas, une Aston Martin est proposée par visiblement pas mal de fan nostalgiques de James Bond ;) mais je verrais bien également une vieille Mustang noire.
Passées ces réflexions hautement philosophiques sur les mérites comparés des conducteurs de Porsche, Aston Martin et Mustang, parlons un peu du livre.
N'étant pas une lectrice habituelle des policiers, j'ai très peu de points de repères, mais j'ai en tous cas été scotchée, happée par cette histoire au bout d'une centaine de pages, sans la possibilité de pouvoir refermer ce livre (même si j'y ai été obligée mon employeur refusant pour l'instant la lecture sur mon lieu de travail!)
Je parle d'une centaine de pages, car durant tout ce laps de temps de lecture, j'avais l'impression bizarre de lire un scénario (à quand l'adaptation? c'est une excellente histoire pour)... Et puis finalement cette impression s'est dissipée et là je n'étais plus (ou plutôt j'étais surtout) une lectrice impatiente de connaitre la suite. Le découpage du livre est d'ailleurs terriblement bien fait pour maintenir le suspens.
C'est une excellente histoire, qui si je l'ai compris fera écho pour tous les habitants autour de Toulouse, mais la méconnaissance des faits historiques ne m'a pas gênée.
J'ai vraiment extrêmement apprécié le parallèle entre le passé et le présent, et le choix de raconter le passé au travers de lettres est judicieux, passionnant et bien plus percutant.
Je ne m'attendais pas du tout à cette fin donc bravo pour m'avoir baladée madame l'auteur. J'étais une victime consentante ;)
La critique d'Amanda est également aujourd'hui en ligne :)
Et surtout, Patricia Parry tient un blog dont je vous recommande chaudement la lecture.
Exposition : Courbet au Grand Palais
Présentation :
Cette exposition-événement présente 120 peintures, une trentaine d'œuvres graphiques et environ 60 photographies sur un parcours de 1500 m². Depuis 1977 (date de la dernière grande monographie consacrée à l’artiste à Paris), de nombreuses recherches en France et à l'étranger ont permis de proposer de nouvelles lectures de l'œuvre de Courbet (1819-1877), dans le contexte de la création artistique des années 1840-1860.
Cette rétrospective souligne la complexité de l’œuvre de Courbet, de ses liens parfois paradoxaux avec la représentation du réel et la tradition picturale. Elle réévalue la place de l'artiste dans son époque, analyse ses liens avec les autres arts, la photographie en particulier. L’exposition donne aussi les clefs de compréhension d’une œuvre protéiforme, de l'énoncé réaliste des années 1848-1855 et de ses conséquences pour l’histoire de l’art. Cette approche permet de s'interroger autant sur la nature du réalisme de Courbet que sur la place de la culture romantique dans son œuvre. Elle met en lumière une influence qui fut décisive pour les tenants de la "Nouvelle Peinture" des années 1860 et les débuts de l'impressionnisme.
(source : site officiel de l'exposition)
Mon avis (en italique, le texte de l'exposition) :
C'est avec le meilleur a priori que je suis allée ce matin voir l'exposition Courbet puisque :
- j'ai décidé de combler mes lacunes abyssales cette année en histoire de l'Art
- j'apprécie énormément le portrait de l'artiste dit le Désespéré (1844-1845) qui tient lieu d'affiche pour cette exposition
- et cette visite m'avait été chaudement recommandée par plusieurs personnes.
Et c'est avec un grand sourire de satisfaction que je suis ressortie du grand Palais.
Le parti pris de présenter l'œuvre par thème permet un excellent découpage et une très bonne compréhension de l'œuvre de cet artiste.
Et j'ai pu ainsi par exemple voir très facilement l'évolution du style
L'exposition s'articule donc autour de huit sections :
L’invention de Courbet : les autoportraits de jeunesse.
Cette section rassemble pour la première fois un ensemble important des autoportraits peints et dessinés de 1840 à 1855.
Seul ce fameux portrait de l'artiste dit le désespéré sort réellement du lot. Il est d'ailleurs troublant de le voir exposé au milieu de deux autres toiles qui n'auraient même pas attiré mon regard si la signature Courbet n'était pas dessus. (jugement qui n'engage bien sur que moi, mais j'ai mentalement qualifié ces toiles de croutes!).
Une autre toile m'a marquée (représentée ci-contre), Les amants dans la campagne, sentiment du jeune age dit aussi les amants heureux (1844). En la voyant, j'ai eu l'impression d'un mauvais cadrage (que je ne retrouve pas sur cette reproduction d'ailleurs), et pourtant grâce à l'effet prise de vue par en dessous le résultat est plus que probant.
De l’intime à l’Histoire.
Peu à peu, l'œil du peintre se forge et il nous impose alors sa propre vision de ses personnages. De même, les couleurs deviennent plus sombres.
Les manifestes.
Autour de L'Enterrement à Ornans et de L'Atelier du peintre, exceptionnellement déplacés du Musée d'Orsay au Grand Palais, cette section met en évidence la cohérence de l'ambition artistique de Courbet au début des années 1850 et sa mise en scène par le peintre lui-même.
J'avoue par contre être passée totalement à côté d'un Enterrement à Ornans (1849-50). Elle ne m'a pas touchée, je ne comprends pas tout simplement, et pourtant cela semble l'une des oeuvres importantes de Courbet.
Une oeuvre qui m'a plus marquée est L'atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de 7 années de ma vie artirtisque (1855). Près de trente personnes sont représentées alors qu'il n'y a que Courbet et 2 modèles.
Moi qui imaginais un peintre ayant besoin de solitude pour peindre :)... Delphine m'a d'ailleurs fait remarqué qu'on reconnaissait sur la droite Baudelaire dont un portrait (identique) et une photographie sont exposées juste à côté.
Pour anecdote : une caricature de ce tableau est exposée avec comme légende le titre suivit de "où il prouve victorieusement qu'il n'a jamais eu de maitre ... de perspective".
Un autre intérêt de cette salle sont les photos d'époques qui font échos aux tableaux.
Paysages.
La section s'articule autour des deux belles séries consacrées aux grottes de la Loue et aux vagues normandes dont les versions les plus importantes sont rassemblées. Cette thématique permet d'explorer avec pertinence les liens avec la photographie contemporaine – Le Gray, Le Secq, Giroux notamment.
Troublant... Troublant car la même année (1855), il peint Les roches de Mouthier que j'ai trouvé totalement sans intérêt (mais bon avis personnel, bien sur) et Le ruisseau du puit noir, vallée de la Loue, qui m'a marquée (dans la limite du raisonnable puisqu'il s'agit d'un paysage)
3 tableaux totalement inattendus dans un coin de la salle : Mer calme (1869), 1/3 mer et plage, 2/3 ciel de nuages blancs avec juste 2 bateaux échoués sur le sable ainsi le bord de mer de Palevas, représenté ci-contre (1854). Après une série de tableaux sombres, la luminosité dégagée par ces œuvres est d'autant plus frappante.
La tentation moderne.
Durant les années 1860, Courbet, alors au faite de sa célébrité, est une référence essentielle pour la génération montante de la Nouvelle peinture et des débuts de l'Impressionnisme; l'œuvre de ces jeunes peintres stimule à rebours Courbet, notamment autour du portrait et du sujet moderne.
Beaucoup de portrait. J'avoue ne pas avoir compris l'explication donnée à l'entrée : "évolution de sa peinture du vrai vers le moderne".
Visiblement avant les portraits de Courbet étaient des représentations des gens sous leur nom (donc le réel) et ensuite il les a utilisé comme modèle pour d'autres personnage (historique ou nom), mais pourquoi alors parler de moderne pour une démarche utilisée depuis toujours?
Si quelqu'un a une explication?
Le nu, la tradition transgressée.
Le nu féminin est un des enjeux majeurs pour Courbet qui peint ses premiers nus dans les années 1840. La présentation des Baigneuses en 1853 (musée Fabre, Montpellier) lui permet d'affirmer sa fidélité à la tradition et sa volonté d'un renouveau réaliste.
Evidemment la pièce phare est L'origine du monde. (1866)
On y trouve également La femme au perroquet (1866) dont j'ai préféré une Etude pour la femme au perroquet qui est un cadrage sur le visage de cette femme et une peinture plus sombre.
Le peintre en chasseur mélancolique.
Les œuvres liées à la chasse ont souvent été négligées par les historiens d'art. Elles occupent pourtant une place essentielle, au regard de la peinture d'histoire, valorisée dans l'exposition par la présentation autour des grands formats – L'Hallali du cerf (1866), Le Combat de cerfs (1861) – de l'ensemble des œuvres essentielles de cette thématique.
L'expérience de l'histoire : Courbet et la Commune.
Courbet avait toujours entretenu des liens complexes avec le politique. Il s'engage pour la première fois dans l'action à l'occasion du siège de Paris et de la Commune où il préside la Fédération des Artistes. L'artiste paiera cette implication politique, notamment les conséquences de la destruction de la colonne Vendôme. Emprisonné, malade, contraint à l'exil en Suisse à partir de 1873, Courbet est un artiste désormais survivant. A l'exception de l'Autoportrait à Sainte-Pélagie (1861, musée départemental Gustave Courbet Ornans), le peintre n'a pas traité directement les événements dont il fut témoin et acteur. La série mélancolique de natures mortes, peintes entre 1871 et 1873, lui permet d'exprimer son désarroi. L'exposition se conclut sur la présentation rare des trois tableaux consacrés aux Truites de la Loue, métaphores de l'artiste et de son destin douloureux.
Ces trois tableaux m'ont laissée sceptique. J'avoue que le parallèle entre ces trois natures mortes et le destin de l'artiste...
En tous cas, une excellente exposition que je conseille à tous les parisiens ou ceux qui ont la chance de monter à la capitale cette semaine. Dépêchez vous!
Informations pratiques :
Dates : du 13 octobre 2007 au 28 janvier 2008 (il reste donc que peu de temps!)
Tous les jours sauf les mardis aux Galeries nationales du Grand Palais
Horaires : Tous les jours de 10h à 22h sauf le jeudi jusqu'à 20h
(dernier accès : 45 mn avant la fermeture des caisses)
Pour aller plus loin :
Le site de l'exposition présente un très bel ensemble de photos des œuvres
Bien sur tous les articles de Wikipédia (plusieurs liens dans mon billet sont sur ces articles)
Lotobook : la liste des participants
Rappel : les inscriptions au lotobook sont ouvertes jusqu'au 16 février. Le tirage au sort aura lieu le 24 février. Toutes les infos ici
Vous êtes bien sur cordialement invités si vous voulez venir (participants ou non au lotobook).
Sont donc inscrits au lotobook :
Aelys
Alice
Alinéa
Amanda
Amy
Anne R
Ant1
Antigone
Arsenik_
Bibouzoli
Bladelor
BlueGrey
Boreale
Camille
Caro[line]
Chiffonnette
Chrestomanci
Clarapeix
Clémence P
Clochette
Cune
Deliregirl11
Delphine (qui a promis d'ouvrir un blog si elle gagne!!!!)
Diane G
Doriane
Elica
Elou
Emeraude (la première inscrite ;o)
Emmyne
Esperluète
Etoiles des neiges
Eugénie
Fanchette
Fashion
Finette
Flo
Florinette
Françoise A
Freude
Gene/Dyla
Géraldine T
Gima
Goelen
Google
Hélène
Hilde
Insatiable Lectrice
Isabelle L
Izo
Jo Ann v
Joël
Katell
La nymphette
Lamousmé
Laure
Laurence du biblioblog
LaurenceV (dont le blog vient d'ouvrir)
Lhisbei
Lili
Loutarwen
Lucie
Luciole
Luna
Madame Charlotte
Manou
Marie
Marine
Marinette
Mariselya
Martine
Martine G
Mark O'Spencer
Méli
Mélusine80
Mirontaine
Miss Alfie
Mo
Monique L
Nanou
Nath
Néférou
Niessu
Odilette
Olivier T
Ori
Paikanne
Pivoine Merlin
Pousse manette
Poussinette
Princesse Libellule
Rennette
Sandrounette
Slo
So
Soïwatter
Sorennes
Suzel
Tiphanya
Thomthom
Toinette80
Valdebaz
Valeriane
VanessaV
Virginie
Vmontpellier
Yueyin
Zag
Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, n'oubliez pas de m'envoyer votre choix de livre (titre, nom et prénom de l'auteur).
Nicolas Cauchy : La véritable histoire de mon père
Couverture :
" Et alors vous êtes au milieu des gens qui ne savent pas, qui sont à mille lieues de savoir, parce que apparemment rien n'a changé. Et c'est vrai. Rien n'a changé. Tout est pareil sauf une chose : vous avez commis l'irréparable. " Simon fuit dans la nuit au volant d'une Porsche volée. Sur la banquette arrière, le corps de son enfant. Longtemps prisonnier de ses mensonges, Simon doit aujourd'hui regarder la vérité en face. Lui qui se croyait maître de ses sentiments s'est laissé déborder par la violence d'une passion et entrainer jusqu'aux rives de la folie. Le portrait sans concession d'un homme de notre temps. Un roman noir, précis, implacable.
Mon avis :
Wouaaahhh! Difficile d'expliquer ce que j'ai ressenti à la lecture du premier roman de Nicolas Cauchy. C'est fort, très fort.
Ce récit m'a donné une sensation d'irréversible. Nicolas Cauchy a su admirablement mélanger les flash backs, de l'évènement en cours : la fuite de ce père qui vient de commettre l'irréversible. Je suis bluffée! Je suis touchée! Je suis remuée! Et oui tout cela à la fois!
Ce récit m'a fait le même effet que celui de Solenn Colleter au niveau de l'intensité. L'effet est différent car l'histoire différente (pour Solenn, j'étais dans l'interrogation personnelle "et si c'était moi", ici j'étais dans l'interrogation impersonnelle "mais pourquoi a t il fait cela?", certainement parce que personne ne peut imaginer faire une chose pareille!), mais j'ai été troublée de la même façon. J'ai eu ce sentiment identique d'urgence. Très difficile à expliquer tout cela...
Je suis également admirative du style choisi la narration totalement froide d'une personne extérieure dont on apprend l'identité qu'à la toute fin, même si on peut s'en douter.
Une lecture que je vous recommande, comme l'a déjà fait Caro[line] que je remercie d'ailleurs pour cette découverte :)
Joëlle Tiano : L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson
Couverture :
A presque 101 ans, très loin de là où elle est née, Irina Sasson entretient chaque matin sa mémoire en récitant, dans les sept langues que sa destinée l'a amenée à parler, la recette du fameux gâteau café-café qui lui avait valu le succès que l'on sait dans la colonie européenne de Batenda. Surgissent alors les jours incandescents de sa vie. Des jours qui n'ont rien perdu de leur douceur ni de leur éclat, ni de leur douleur non plus. Et sans doute, dût-elle vivre cent ans encore, et sa mémoire s'effilocher chaque jour un peu plus, ils resteraient longtemps en elle, noyaux rebelles à l'oubli... Ce jour-là, venue du nord du Continent, sa petite fille est à son chevet. Pour une raison précise.
Dans ce texte à l'écriture musicale, un charme puissant opère, qui tient au mouvement entre les grands horizons et l'espace réduit d'une cuisine, entre la rumeur du monde et l'intimité d'une femme.
Mon avis :
Ce gâteau a été déjà on ne peut plus commenté sur les blogs :)
J'ai un peu l'impression d'arriver après la guerre, alors que j'ai même déjà gouté à ce fameux gâteau grâce à Chiffonnette qui m'a également prêté le livre. Double merci :)
Merci parce que le gâteau comme le livre étaient délicieux.
Moi aussi j'ai été happée par ce charme puissant évoqué sur le quatrième de couverture. Et si vous ne l'avez pas lu, je vous conseille de remédier à cela :)
Désolée, je n'en dirais pas plus, tellement à déjà été écrit sur ce livre que les mots me manquent!
Sophie Chauveau : La passion Lippi
Couverture :
Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la
Renaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au cœur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
Mon avis :
Un avis mitigé!
J'ai eu énormément de mal à m'habituer tout d'abord au style de l'auteur que je trouvais hésitant entre un ton documentaire et un ton romancé. Le mélange des deux n'est vraiment pas concluant, à tel point que je croyais qu'il s'agissait d'une historienne qui avait essayé de romancer son propos. Ce n'est qu'en refermant le livre que j'ai vu qu'il s'agissait d'une romancière qui a fait 4 ans de recherche pour écrire cette biographie.
Ensuite, j'ai eu également du mal à m'attacher au personnage, sa débauche, ses doutes m'ennuyaient. Les seules parties qui m'intéressaient étaient lorsqu'il peignait.
En fait ce n'est que vers la fin (dans les 150 dernières pages) que mon avis a changé en même temps que la vie de Lippi.
Et j'ai fini par refermer avec tristesse ce livre.
Lu dans le cadre du club des théières dont le thème était l'Italie.
Jane Austen : Orgueil et Préjugés
Couverture :
Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage: l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n'est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.
Mon avis :
Chers Edward et Jacob,
Il faut savoir dire les choses franchement, trancher dans le vif, sinon la torture se prolonge et est parfaitement inutile.
Bien surs, vous êtes de fantastiques héros de romans, Edward froid comme la glace et également brulant... Jacob chaud comme la braise dans tous les sens du terme. Bien sur, votre potentiel est excellent!
Et pourtant, je suis au regret de vous dire que vous êtes faits battre à plate couture par un vieux de presque 200 ans. Et oui, un vieux sans aucun pouvoir de superhéros, mais un homme un vrai. Un homme fier et pourtant tellement généreux, qui ose prendre de vrais risques en déclarant sa flamme et sait apprendre de ses erreurs.
Toutes les adaptations vues avant la lecture de ce roman n'ont pas rendu grâce à son charme (désolée Colins mais même toi, et pourtant toi aussi...). Fitzwilliam Darcy, ou plutôt Darcy n'est pas seulement ce charme personnifié, il a su se faire aimer de l'héroïne la plus attachante, la plus indépendante de la littérature.
Voilà, je vous l'avoue, même si j'admets pour vous une faiblesse (j'ai adoré le troisième tome que je dois d'ailleurs commenter, et n'attendrais certainement pas la sortie en français du quatrième pour le lire), ma faiblesse est beaucoup plus grande pour Darcy et mon coeur de midinette palpite :)
Littérairement votre,
Stéphanie
Lettre écrite (ou plutôt livre lu) dans le cadre du défi Fashion's Klassik list
De retour d'une excellente soirée cinéma (je vous conseille fortement "Into the wild"), j'ai trouvé sur certains blogs une nouvelle chaine en l'honneur de Pif Gadget.
1 / Cette chaîne est destinée à toute personne possédant un blog (sorry les visiteurs, c'est dur mais le règlement c'est le règlement et puis vous allez comprendre en lisant la suite !).
2/ Les trois premières personnes à laisser un commentaire sur ce post recevront un cadeau fait-main par moi. Comment vous avez peur ? Mais vous faites bien... enfin je ferai de mon mieux et au moins on devrait rire un coup!
3/ Je vous enverrai votre cadeau dans les 60 prochains jours. Il sera à déguster :)
4 / En échange, vous devrez "payer à l'avance" (Pay It Forward, d'où PIF tout s'éclaire !) en faisant la même promesse sur votre blog. La parution de votre billet valide votre cadeau, pensez-y si vous avez des regrets...
Chacun peut s'inscrire sur trois blogs et seulement trois, m'enfin ça fait quand même trois superbes cadeaux fait-main par des blogeur(e)s potentiellement beaucoup moins doué(e)s que vous mais plus que moi.
Alors, ça vous tente ?
Je me suis déjà inscrite chez Yueyin, Chiffonnette et Sophie .... à vos marques, prêts...
Edit du 13/01 : et sont inscrites pour recevoir une douceur à déguster de ma part : Rennette , Tamara et Caro[line]
Aki Shimazaki : Tsubaki, le poids des secrets /1
Couverture :
Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.
Mon avis :
Une très belle première lecture pour cette nouvelle année puisqu'il s'agit de mon premier coup de cœur 2008!
Et un coup de cœur totalement inattendu puisque sans le cadeau de Clochette, je ne l'aurais certainement jamais lu.
Aki Shimazaki sait admirablement raconter cette histoire de famille qui est la petite histoire dans la grande histoire (la raison des deux bombardements atomiques du Japon par les Américains est abordée et m'a d'ailleurs donné envie de me renseigner sur la vision des japonnais de cette tragédie).
Le livre est très court et je n'ai pu le lâcher que pour le temps d'une séance de cinéma avant de vite reprendre ma lecture.
J'ai également beaucoup aimé le style simple et limpide de l'auteur pour raconter cette histoire difficile.
Fashion n’est pas seulement la grande prêtresse de la midinette attitude ou la spécialiste des héros masculins du cinéma et surtout de la littérature (Inutile de négocier Colin, Vigo, Darcy, Morelly et les autres sont à elle !)
Entre deux mérites comparés des hommes à moustaches et des torses de ces messieurs, elle est aussi une ardente défenseuse de la littérature classique.
D’ailleurs pour Noël, Fashion au travers de deux billets (ici et là), nous a proposé une liste de 5 classiques à lire ou relire.
Toujours prêtes à suivre d’aussi bons conseils, Caro[line] et moi-même avons décidé de réaliser le Fashion's Klassik List en 2008.
(Ne le répétez pas, Caro[line] a déjà pris un peu d’avance en 2007 mais sur les conseils de Fashion, et le plus important n'est il pas de lire? :o)
Donc engagement est pris de lire :
- La chartreuse de Parme de Stendhal
- De grandes espérances de Charles Dickens
- Lettre d'une inconnue de Stefan Sweig
- Autant en emporte le vent de Margareth Mitchell (sous réserve, parce que vu le pavé! Je sais c'est maaalll mais bon ;o)
- Et bien sur the last but not the least : Orgueil et Préjugés de Jane Austen
Blogueuses et blogueurs, rejoignez nous !
Les auteurs passent à table : Solenn Colleter
Solenn Colleter a donc gentiment accepté d'inaugurer cette nouvelle rubrique.
Je suis morte et je n'ai rien appris, son premier roman, est sorti lors de la rentrée littéraire 2007. Il s'agit de mon plus grand coup de cœur de cette année littéraire.
1/ Êtes-vous un bon vivant qui aime la bonne chère et le bon vin ? Aimez-vous cuisiner ?
Le terme de bon vivant n’est pas celui qui me caractérise le mieux, je suis la première à le déplorer. En ce qui concerne bonne chère et bon vin, je ne les dédaigne pas lorsqu’ils viennent jusqu’à moi ; mais ils figurent assez bas dans ma liste de priorités, (hyper-)activités, angoisses, dans l’interminable inventaire des missions dont je m’imagine investie. Heureusement, je me suis dotée d’un mari plus serein, qui se trouve entre autres qualités être cuisinier de talent. J’ai donc droit tous les soirs aux petits plats que je serais incapable de convier moi-même à ma table… et c’est tant mieux.
2/ Quelle est votre madeleine de Proust (culinaire et viticole) ?
Il y en a plusieurs, de l’inimitable foie gras de maman à la stupéfiante purée de tatie ! En particulier, certain camembert coulant et un moëlleux Montbazillac, à eux deux, me replongent sans coup férir dans la soirée la plus magique de mon adolescence. Mais chut…
3/ Quel est votre diner idéal ?
Un moment riche en tendresse, en échanges, en projets d’avenir. Les yeux dans les yeux, ou dans les étoiles. Comparé à cela, je dois confesser que le contenu de mon assiette ne me passionne guère. Je suis plus plateau de fromages arrosé d’un petit Bordeaux que succession de plats en sauce, plus pique-nique les orteils dans un torrent que dîner de gala. Je me rends bien compte que cuisiner recouvre souvent une grande générosité, mais il m’est difficile de l’apprécier à sa juste valeur.
4/ Ecrivez vous le ventre vide ou le ventre plein ? Avec un verre d'eau ou autre à côté ?
Je frise la confession, là. Disons que je commence à écrire le ventre vide… pour pouvoir mieux grignoter en réfléchissant. Afin de résister à la redoutable séduction du chocolat, je me munis de crudités que je croque à chaque temps mort, comme si jouer des maxillaires m’aidait à me dégourdir les neurones. C’est grave, docteur ?
5/ Avec qui aimeriez-vous diner ? Vivant ou mort, connu ou inconnu, avec qui aimeriez-vous discuter autour d'une bonne table ?
Je papoterais bien avec l’Abbé Pierre et le Dalaï-Lama, mais je ne suis pas sûre qu’avec eux le festin soit de rigueur… Voilà ce que je propose : d’abord un bon gueuleton avec Nicolas Hulot (s’il accepte de me remplacer aux fourneaux) et le général de Gaulle (celui de juin 1940), et puis on fait entrer l’Abbé Pierre et le Dalaï-Lama pour le café. Qui en est ?
Et bien, j'aimerais bien prendre place à une telle table! :)
Merci encore Solenn pour s'être pliée à cette première interview.
Et merci également à Patricia Parry d'avoir joué les intermédiaires et sans qui je n'aurais certainement pas lu ce roman :)
Ce soir, je vais mettre en ligne une nouvelle rubrique : les auteurs passent à table.
Lors du salon du livre du Figaro, charmée par l’accueil amical de plusieurs auteurs (et oui Tonino est trop sympa ! :o)), je me suis posée la question "existentielle" : les auteurs sont ils de bons vivants ? Faut il aimer la vie, la bonne chère pour bien écrire?
Aimant beaucoup les questions de Caro[line], j’ai décidé de copier son concept de questions récurentes aux auteurs (avec son accord et même ses encouragements, merci :)
5 questions donc que vous découvrirez ce soir avec l’interview de Solenn Colleter, dont le premier roman Je suis morte et je n’ai rien appris est mon coup de cœur de l’année 2007.
PS : Merci à Emeraude, Caro[line], Flo et Fashion qui ont validé les questions
Avec un merci tout particulier à Fashion qui a trouvé le titre de la rubrique (après avoir trouvé le nom de lotobook) et Flo pour avoir pensé à la quatrième question :)
Lotobook : la liste des participants
Aelys
Alice
Amanda
Amy
Anne R
Antigone
Arsenik_
Bibouzoli
Bladelor
Camille
Caro[line]
Chiffonnette
Chrestomanci
Clarapeix
Clémence P
Clochette
Cune
Deliregirl11
Delphine (qui a promis d'ouvrir un blog si elle gagne!!!!)
Diane G
Doriane
Elica
Elou
Emeraude (la première inscrite ;o)
Etoiles des neiges
Fanchette
Fashion
Finette
Flo
Florinette
Françoise A
Freude
Gene/Dyla
Géraldine T
Goelen
Hilde
Isabelle L
Jo Ann v
Joël
La nymphette
Lamousmé
Laure
Laurence du biblioblog
LaurenceV (dont le blog vient d'ouvrir)
Lhisbei
Lili
Loutarwen
Lucie
Manou
Marie
Marine
Mariselya
Martine
Martine G
Méli
Mélusine80
Mo
Monique L
Nanou
Nath
Néférou
Niessu
Odilette
Olivier T
Ori
Paikanne
Pousse manette
Poussinette
Rennette
Sandrounette
Slo
Sorennes
Suzel
Toinette80
Valeriane
Valdebaz
Virginie
Vmontpellier
Yueyin
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 16 février, tirage au sort le 24 février
Toutes les infos ici
Lotobook : lancement de la seconde édition
Comme annoncé, voici le lancement de la seconde édition du lotobook.
Petit rappel : en septembre, j'ai lancé une loterie de livres inspirée de celles des bookcrossers. Suite à un tirage au sort en direct live, la grande gagnante Tamara a reçu 78 livres, un marque-page personnalisé et quelques autres surprises.
Le principe reste le même :
Chaque participant s'engage à envoyer un livre de poche (d'occasion ou pas) au gagnant (c'est donc le "prix" de son ticket de participation). A partir d'un tirage au sort, vous aurez 15 jours pour envoyer votre livre.
Un tirage au sort aura lieu afin de désigner 2 gagnants :
- Le gagnant en or qui sera l'heureux destinataire de tous les livres des autres participants
- Le gagnant cactus qui recevra le livre du gagnant en or.
Le gagnant en or ne saura donc pas qu'il a gagné jusqu'à ce qu'il reçoive plusieurs colis :)
Le gagnant cactus aura la consolation de recevoir tout de même un livre.
Pour s'inscrire, il suffit de m'envoyer un mail à : lotobook@droledeclub.com.
Merci d'indiquer dans votre email :
- votre surnom
- votre nom et prénom
- votre mail en toute lettre
- votre adresse postale
- ainsi que le titre et l'auteur du livre choisi si vous le connaissez déjà (cependant vous avez jusqu'au 7 février pour m'envoyer votre choix). Inscrivez vous même si vous ne connaissez pas encore votre livre (je préfère pour la répartition du travail :o)
- votre blog si pertinent
Les inscriptions sont ouvertes aux blogueurs et non-blogueurs habitant en France et Zone 1 du courrier (Union Européenne et Suisse). Seules les inscriptions complètes au 20 février seront prises en compte.
Une liste des participants sera mise en ligne au fur et à mesure afin de valider vos inscriptions.
Le titre des livres permettra d'assurer que le gagnant n'aura aucun doublon ainsi que de suivre l'envoi.
Pour le choix du livre, évitez les gros succès, il y aura de forte chance que le gagnant l'ai déjà lu.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 16 février . Le tirage au sort aura lieu lors d'un brunch le 24 février. Il n'est évidemment pas nécessaire de participer au brunch pour gagner!
Tamara devrait y jouer le rôle d'huissier :)
La réussite du jeu est basée sur l'honnêteté des participants, ne vous inscrivez pas si vous risquez de ne pas avoir le temps d'envoyer votre livre.
Jorn Riel : La vierge froide et autres racontars
Couverture :
"Cap sur le Groenland avec Jorn Riel, écrivain baroudeur et conteur malicieux. De son long séjour en Arctique il a rapporté des anecdotes, des récits, des "racontars". En un mot, des histoires d'hommes seuls sur une terre glacée où le soleil, l'hiver, se couche très longtemps. Ces rudes chasseurs ont d'étranges faiblesses, des tendresses insoupçonnées, des pudeurs de jeunes filles et des rêves d'enfants. Les solitaires s'emplissent de mots tus et, ivres de silence forcé, ils quittent parfois leur refuge pour aller "se vider" chez un ami. Ces nouvelles de l'Arctique ont la rudesse et la beauté du climat qui les suscite. Souvent râpeuses, toujours viriles, parfois brutales, saupoudrées de magie et de mystère, elles nous racontent un monde où la littérature ne se lit pas mais se dit, où l'épopée se confond avec le quotidien, où la parole a encore le pouvoir d'abolir le présent et de faire naitre des légendes."
Mon avis :
Lu dans le cadre du club de lecture des blogueuses, j'ai malheureusement été très déçue par ce livre. J'avoue que je n'aurais probablement pas fini cette lecture si cela n'avait pas été une lecture commune.
J'avais déjà lu cette année la maison des célibataires du même auteur et qui m'avait plu sur le coup (même si finalement je n'en ai pas gardé un grand souvenir). Ici, pourtant j'ai retrouvé le même style, la même ambiance et pourtant rien n'a agit. Les histoires m'ont ennuyée (sauf celle de la vierge froide), j'étais tellement peu intéressée que j'ai même eu du mal à comprendre certains passages.
Dommage, j'espère que les autres blogueuses auront plus aimé :)