En passant

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 30, 2008 commentaires (3)

Le salon du livre de la jeunesse de Montreuil m'a mise complètement KO mais j'ai adoré : mon compte-rendu est ici

Je continue de lire, lire, lire mais suis toujours en panne pour écrire des billets, c'est laborieux et long. Suis en plein dans les romans jeunesse et mes achats d'hier ne vont rien arranger puisque j'ai craqué pour :
- L'oeil des dieux d'Ange (et oui, après le grand pays, je compte bien tout lire!)
- La sorcière dans le congélateur (mais c'est pour un chanceux de 5 ans surtout)
- Being de Kevin Brooks. Sauvez moi! J'ai découvert au salon les éditions du Rouergue et tous leurs romans ados ont l'air passionnants!!!!

Sinon? Mon swap est reçu et j'addoooore mon colis, billet à venir!

La fin de l'engrenage

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 26, 2008 commentaires (8)

Et voilà, au total vous aurez été une vingtaines de participants à notre jeu organisé en partenariat avec Pocket.fr
Amanda, Caro[line] et Fashion et moi-même vous avions posé 4 questions.

Voici les réponses que vous attendiez :

Que s'est-il passé quand j'ai rencontré Jean-Philippe Blondel pour la première fois ?
J'ai poussé un mini cri de surprise et ouvert la bouche. La réponse était dans mon billet du salon du livre de Paris. Pour le trouver, il suffisait de taper Blondel dans le moteur de recherche sur votre droite.

Quelle chanson a fait pleurer Amanda dans un supermarché ?
"Aimer" extrait de la comédie musicale Romeo et Juliette (cf billet du 16.10.08 sur Juke Box)

Quel type de fauteuil à Jean-Philippe Blondel dans son salon ?
La réponse se trouvait dans les réponses de Jean-Philippe Blondel aux 3 questions de Caro[line] sur ses lectures (). Et donc il fallait répondre : un fauteuil love-seat.

Quel est le point commun entre Fashion et Jean-Philippe Blondel ?
Et bien là nous avons finalement accepté deux réponses :
L’une : la vision commune de l’enfance en province (cf billet du 19.11.08 sur le blog de Fashion) L’autre : Fashion et Jean-Philippe Blondel sont tous deux professeurs (de lettres pour Fashion, d’anglais pour JPB)

3 valeureuses participantes m'ont envoyées leurs réponses. Emma a malheureusement fait une erreur donc il ne restait que Erzebeth et Joelle en lice pour recevoir les 5 livres de Jean-Philippe (aahh, mince voilà que cela me reprends!) Blondel.

Et la gagnante est .....

Tirage au sort Jeu Jean-Philippe Blondel
Vidéo envoyée par lisia_real



Que la gagnante n'oublie surtout pas de m'envoyer son adresse!

Je vous laisse aller chez Amanda, Caro[line] et Fashion pour découvrir les autres gagnants !

PS : et comme annoncé, ce billet a évidemment été publié à 5h14 mais ne me demandez toujours pas pourquoi! :)
Caroooo?

Un livre est un engrenage

Publié par Stéphanie on samedi, novembre 22, 2008 commentaires (4)


Le livre est un engrenage, mais c'est surtout quelque chose qu'on aime partager. Il m'était donc impossible de refuser l'offre de Pocket de vous offrir l'intégralité des livres de Jean-Philippe Blondel sorti en pocket (soit 5 livres).
Il m'était impossible, enfin ils nous étaient impossible puisque Amanda, Caro[line] et Fashion ont reçu et accepté la même proposition, de refuser.

Alors comme vous commencez à nous connaitre un peu, vous ne serez pas étonnés de savoir que c'est un mini jeu, que nous vous proposons :

A la fin de ce billet, je vais vous poser une question. La question à cette réponse se trouve quelque part sur le blog d'Amanda. Chez elle, vous trouverez une question dont la réponse se trouve sur le blog de Caro[line]. Chez Caro[line], vous trouverez une question dont la réponse se trouve sur le blog de Fashion. Et enfin, chez Fashion, vous trouverez une question dont la réponse se trouve ici.

Vous ne pouvez participer que sur un seul blog. Vous suivrez les questions de blogs en blogs, mais vous enverrez vos réponses à une seule de nous quatre. Il y aura un gagnant par blog. A vous de choisir le blog où il y aura le moins de participants pour avoir le maximun de chance!

Vous pouvez envoyer vos réponses dès maintenant et jusqu'au mardi 25 novembre 12h (midi) en m'envoyant un mail à jeu@droledeclub.com

Si plusieurs personnes m'envoient les bonnes réponses, le gagnant final sera désigné par tirage au sort et son nom sera révélé mercredi 26 novembre à 5h14. 5h14 ne me demandez pas pourquoi, c'est le choix de Caro[line] ;)

Voici donc la question dont vous trouverez la réponse sur le blog d'Amanda :
Quelle chanson a fait pleurer Amanda dans un supermarché ?


Le titre est inspiré par la citation de Victor Hugo : Un livre est quelqu'un. Ne vous y fiez pas. Un livre est un engrenage. (Du génie Proses philosophiques de 1860-65)

Edit du 24/11 : seulement deux participantes ont les bonnes réponses (pour 3 participations), donc n'hésitez pas, les chances de gagner sont élevées :)

Jean-Philippe Blondel : Juke-Box

Publié par Stéphanie on vendredi, novembre 21, 2008 commentaires (6)


J'ai encore rêvé d'elle, La Bombe humaine, Week-End à Rome... Comme ces couples qui parlent de " leur chanson ", Yoann pourrait dire de tous ces tubes qu'ils sont les siens. Ce ne sont pas forcément ses préférés, mais à quarante ans ces airs émergent de sa vie accidentée comme autant de notes échouées. L'enfance, les tourments de l'adolescence, les premières amours, et puis le deuil, imprévu, violent, tragique. Une existence à reconstruire avant même d'avoir commencé. Pendant des années, Yoann va chercher l'apaisement qui lui permettra enfin de réécouter le disque de sa vie.

Notre mémoire est musicale, j'en suis certaine. Si des évènements mondiaux font partie de notre mémoire commune (qui ne se souvient pas où il était le 11 septembre 2001?), ce sont les chansons pour la plupart d'entre nous qui rythment notre vie, parce qu'elles sont partout et qu'il est difficile de passer à côté du tube de l'été, du dernier X... (à moins bien sur de vivre sans radio, sans sortir dans les lieux publics, toute affirmation de ce genre est évidemment sujette à exception).

Et dans ce livre, Jean-Philippe Blondel utilise propose l'introspection de son personnage Yoann au travers de la bande-son de sa vie. C'est astucieux car cela interpelle encore plus le lecteur, cela l'implique. Et oui, comme Amanda par exemple, je n'ai pas pu m'empêcher également de suivre les mêmes questions que Yoann, de chercher quels morceaux composaient ma vie et comme Yoann où elle allait, parce qu'on repense au passé pour mieux appréhender l'avenir.

Jean-Philippe Blondel est un auteur du quotidien, mais dans ce que cela représente de plus grand (pour moi, c'est un compliment, qu'on se comprenne!). Loin des effets de styles pompeux, il nous entraine dans des hisotires qui pourraient être les notres. Si jamais ses livres lui servent d'introspection, il entraîne son lecteur avec lui et ce n'est jamais montré, ce n'est jamais mielleux ou pleurnichard. C'est parfois grâve, souvent léger. Ses personnages se laissent entrainer dans le tourbillon de la vie, comme nous. Parce qu'on ne peut rien y faire. Et c'est cette qualité, qui me fait tellement aimer cet auteur.

Les avis de Laurence, Papillon, Tamara, Florinette, Laure, Marie, In Cold Blog et Amanda.

N'oubliez pas de passer demain, une surprise vous attendra :)

Drôles de mecs au théatre du temple

Publié par Stéphanie on jeudi, novembre 20, 2008 commentaires (3)



"Un Zapping frénétique à 1000 à l'heure durant lequel le publique s'amuse à tester sa culture télévisuelle". Cette description d'un spectacle de danse a quoi de laisser perplexe! Et pourtant c'est ce pari que réussissent avec brio, les cinq danseurs de Drôles de mecs.

Non content d'enchainer les références au petit et au grand écran, de permettre la rencontre de Dark Vador (alias "je suis asmathique en plus d'être ton père") avec James Bond, de parodier Alerte à Malibu (leur version de Pamela Anderson est un must), ils poussent le comique jusqu'à parodier des jeux vidéos et même le tetris.

Sous le charme, amusée, riant aux éclats, j'ai été particulièrement bluffée par leur capacité à prendre la quintessence d'un film, d'une série, d'une pub, d'une musique, pour le détourner, le triturer et en sortir un show danse souvent impressionnant et surtout hilarant.

Caro[line] et Fashion sont ressorties également enthousiastes. En ces temps de crise, une heure quinze de rires, c'est plus que bienvenue non?



Drôles de mecs, au théâtre du temple
18, rue du Faubourg du temple
75011 Paris
Métro République

Des places sont disponibles sur Billetreduc

Stephan Zweig : Le voyage dans le passe

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 19, 2008 commentaires (9)




Le voyage dans le passé est l'histoire des retrouvailles au goût amer entre un homme et une femme qui se sont aimés et qui croient s'aimer encore. Louis, jeune homme pauvre mû par une " volonté fanatique " tombe amoureux de la femme de son riche bienfaiteur, mais il est envoyé quelques mois au Mexique pour une mission de confiance. La Grande Guerre éclate. Ils ne se reverront que neuf ans plus tard.







Au travers de cette nouvelle inédite (elle n'avait jamais été traduite en Français), Stephan Zweig décrit admirablement (mais est ce étonnant après avoir lu Lettre d'une inconnue?) les prémices de l'amour, son expression, son déclin ou plutôt son hibernation et son retour. Les mots sont évidents et pourtant magnifiques, j'ai eu envie de recopier le texte en entier. Rarement j'avais été aussi touchée par des mots aussi simples et aussi bien assemblés. Quiconque a été amoureux une fois dans sa vie, a ressenti le lent émerveillement devant l'autre qui devient presque une extension de soi, ne peut qu'être touché.
C'est un travail d'orfèvre dont la principale qualité est certaiment de sembler aussi évident, aussi simple (je sais je me repète, mais les mots me manquent).

Un extrait (et j'ai réussi à ne pas vous recopier tout le livre!)
"Ce n'était pas lui qui l'avait attirée à lui, ni elle à elle, ils étaient tombés dans les bras l'un de l'autre, comme emportés ensemble par une tempête, l'un avec l'autre, l'un dans l'autre plongeant dans un inconnu sans fond, dans lequel sombrer était un évanouissement à la fois suave et brûlant - un sentiment trop longtemps endigué se déchargea, enflammé par le magnétisme du hasard, en une seule seconde. Et ce n'est que peu à peu , lorsque leurs lèvres collées se détachèrent..."

L'avis d'Emeraude que je remercie grandement pour ce prêt.

PS : Grasset propose une édition bilingue et magnifiquement protégée par une sous-couverture à la photo qui nous plonge déjà dans l'histoire.

Isabelle Dethan : Sur les terres d’Horus, les disciples du Maât

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 16, 2008 commentaires (3)


Au temps où l'Egypte s'appelait Kemet... Sous le règne de Ramsès II, de sombres affaires viennent entacher l'apparente prospérité du royaume. Profanation de tombes, secte mystérieuse ou crimes en série au harem royal ébranlent le pouvoir Nul ne doit remettre en cause la capacité de Pharaon à maintenir la paix dans son pays. Le prince Khamouaset, enquêteur officiel à la cour, et son assistante Meresankh tentent de faire la lumière sur ces tragiques événements, parfois au péril de leur vie, afin que Maât, la justice divine, soit respectée.

A l’occasion du premier anniversaire du club des théières, le thème de lecture du mois de Novembre était anniversaire. Si il y a un sport qui s’est développé en un an, c’est celui de détourner au maximum le thème (il y a également celui d’embêter son libraire préféré de mangas avec des thèmes bizarres mais c’est une autre histoire et il le mériterait presque).
A l’occasion du Festiblog, j’ai préféré pour une fois aller embêter un libraire de bd ayant envie de couleurs. Il en est ressorti non pas une histoire d’anniversaire, mais l’achat d’un album d’Isabelle Dethan qui rassemble 4 BD en une à l’occasion des 20 ans de Delcourt.

Côté couleurs, j’ai été effectivement servie, puisque j’ai particulièrement apprécié les dessins et leur mise en couleur, surtout lorsque Isabelle Dethan prend le temps de réaliser de magnifiques vues de villes égyptiennes ou des jardins. L’histoire également ne manque pas de piquant, puisque nous suivons les aventures du prince Khamaouaset et surtout de son assistance Meresankh, ensemble confrontés à plusieurs sombres affaires comme des profanations de tombe, des sectes mystérieuses, des assassinats en série au harem royal. Nul de devant remettre en cause la capacité du Pharaon à maintenir la paix dans son pays, les deux enquêteurs se doivent d’agir vite et discrètement. Même si les intrigues sont relativement classiques, elles restent passionnantes car elles sont l’occasion de découvrir les croyances des égyptiens et leur vie quotidienne. Le recueil est d’ailleurs terminé par glossaire.
Le personnage de Meresankh est particulièrement intéressant car elle est libre, indépendante grâce à son statut de veuve. Il est presque dommage qu’Isabelle Dethan soit tombée dans le piège de rendre le prince amoureux d’elle. Cependant, cette partie de l’histoire n’est presque pas utilisée, le prince ne voulant pas enfermer une femme aussi indépendante. J’ai particulièrement aimé la deuxième histoire Meresankh ou le choix de Seth, qui est l’occasion de faire également intervenir un garde du corps qui rend plus complexes les relations entre les différents personnages et leur ajoute une profondeur.

C’est donc une lecture que je recommande.

Lu dans le cadre du club des théières

Nathalie Rheims : Le chemin des sortilèges

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 09, 2008 commentaires (15)



Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose chaque soir à son chevet.



En refermant ce livre, j'ai eu une drôle d'impression : c'est le genre de lecture que j'appelle Blanche. La lecture ne m'a pas parue désagréable, j'ai même passé un bon moment, mais au total, je n'en garderais pas grand chose. Pourtant, l'idée de départ était intéressante : au travers des contes de fées, l'héroïne revient sur son passé et réussi à enfin le comprendre et l'accepter. L'ambiance décrite se veut tour à tour pesante, mystérieuse. Malheureusement Nathalie Rheims ne réussit pas totalement à transformer cette idée en essai gagnant. Les ficelles sont quelques fois beaucoup trop faciles pour me satisfaire : la fin était trop prévisible entre cette femme qui s'occupe de la maison et surtout Lui.
Cette lecture peut certainement plaire, mais je pense qu'il risque surtout de déclencher plus d'avis tranchés négatifs que positifs. C'est très introspectif, l'utilisation des contes de fées est mal exploitée à la réflexion, même si sur lors de la lecture je me suis laissée facilement portée.

Une lecture que je ne regrette pas mais qui ne m'aura pas laissée grand-chose.
Merci à Chez les filles ainsi qu'aux éditions Léo Scheer de me l'avoir fait parvenir!

Heureusement Karine:) a aimé, Leiloona, Clarabel, Lucie, Saxaoul et Malice l'ont également lu.


A tous les James qu'on a aimé avant...

Publié par Stéphanie on vendredi, novembre 07, 2008 commentaires (15)

Cela fait une semaine qu'est sorti le nouveau James Bond et malgré les files d'attentes devant les cinémas, la plupart des théières sont allées le voir admirer. Depuis, sauf une trop wild pour le petit James, plusieurs théières n'ont qu'un prénom ou plutôt deux à la bouche : James/Daniel.

Vous noterez combien Colin, Pierce se dandinant en tenue disco, ou même Javier la joue pleine de peinture, ont vite été oubliés. Pauvres hommes, débarqués de nos fantasmes féminins par un agent secret en smoking noir cintré (qu'il s'obstine obstinément à salir tout au long du film), en petit pantalon blanc et veste en cuir (qui subissent le même sort ou presque que le costume, bon j'arrête avec mes réflexions ménagère sinon certaines moqueuses risquent de m'appeler Ariel)...



Cependant si je ne peux pas me cacher, moi aussi je craque, et d'ailleurs j'avais déjà largement craqué pour Casino Royale (seconde édition). Je voulais, au travers d'un billet, rendre hommage à tous ces James qui semblent oubliés dans leur smokings noirs plus ou moins cintrés suivant les époques. Bien sur ce classement est totalement subjectif et personnel, mais je vous encourage à exprimer ici vos avis : qui est the James, qui fut le plus séduisant?

Puisqu'il faut bien faire plaisir aux copines, je ne pouvais pas bien sur oublier celui que Daniel (**soupirs**) a remplacé : Pierce Brosman. Par contre, désolée, je n'ai jamais aimé ses films, le trouvant trop propre, trop bien coiffé pour représenter un agent secret crédible. Son époque a été également propice à nous proposer des cascades improbables en ouverture. Je me souviens encore d'une salle riant aux éclats devant l'une de ces entrées en matière. C'était prévu?

J'ai un tendresse particulière pour Timothy Dalton. Bon objectivement, côté coiffure, il n'avait que peu à envier à Pierce mais voilà moi j'ai soupiré devant Timothy, alors je l'aime bien. Licence to kill est l'un de mes meilleurs souvenirs de blockbuster de cette époque, même si le film n'a pas excessivemment bien vieilli.



Et, of course, the last but not the least, même vieux son regard est resté magnétique, alors jeune en smoking noir ou blanc... Cet écossais a représenté le plus british des agents secrets : Sean Connery (who else?...) A sept reprises, il a défendu sa majesté contre Dr No, en Russie, et dans bien d'autres lieux.






Ne me tapez pas, pour les fans, mais alors vraiment pour vous faire plaisir, une petite photo du grand oublié de ce classement : Roger Moore. A part en embrassant Grace Jones, son passage ne m'a malheureusement pas vraiment marquée.






Caution littéraire :

Parce qu'il s'agit tout de même d'un blog littéraire : James Bond, avant d'être 22 films cela fut également des romans écrits par Ian Fleming. Après la mort de Fleming en 1964, les aventures de Bond furent successivement écrites par Kingsley Amis (sous le nom de Robert Markham), John Gardner et Raymond Benson. (source Wikipedia)
Je ne pourrais que citer une spécialiste des polars, qui considère le personnage littéraire trop macho, limite raciste, et pas du tout sexy. Et dire qu'à partir de cette série, ils ont réussi à nous faire admirer ça!


Caution cinématographique :
Les scénaristes de James Bond ont toujours été particulièrement attentifs à l'actualité. Ici ils se sont servi de la rareté de l'eau.
Cela permet à James de courrir après les méchants dans des scènes impressionnantes, avec une mention spéciale pour la course à pied sur les toits de Siennes. Contrairement aux vieux épisodes, le méchant, campé par Mathieu Almaric, est plus huileux (pour reprendre l'expression de Peter Fondu de Oui fm) que profondément méchant. J'ai regretté l'absence de scènes mettant plus en avant le style glamour James Bond (comme cela avait le cas lors des parties de poker dans Casino Royal). Quantum of Solace se rapproche donc beaucoup plus d'un épisode de la trilogie Jason Bourne. J'ai aimé cette trilogie, donc j'ai aimé ce Quantum of Solace. Et puis franchement Greg a beaucoup plus de potentiel que Matt Damon.





N'est ce pas ?



Plus d'infos sur ce film


Ce billet est évidemment dédié à Didier Barbelivien et Felix Gray qui ont inspiré le titre de cette ode aux James.

Marion Zimmer Bradley : La princesse au dragon

Publié par Stéphanie on mercredi, novembre 05, 2008 commentaires (4)


Magicienne depuis des temps immémoriaux, Lythande a un secret : elle est une femme, mais aucun homme ne doit le savoir, sans quoi elle perd tous ses pouvoirs. Lythande est appelée au château par le seigneur Tashgan à l'occasion de ses noces. Il la désigne comme son champion pour une joute magique qui doit être le clou des festivités.






De Marion Zimmer Bradley, j'ai dévoré plus jeune, la romance de Ténébreuse (saga Fantasy à l'échelle d'une planète). J'ai d'ailleurs souvent envie de les relire et peut-être devrais je me laisser tenter. En fouinant dans le rayon fantasy de ma bibliothèque (euh oui, je n'ai rien à lire), j'ai trouvé ce petit livre. Etonnée, je ne savais pas que cet auteur avait écrit pour la jeunesse, je n'ai pu m'empêcher de le rapporter à la maison.

En une centaine de pages, Marion Zimmer Bradley nous conte l'histoire de Lythande, magicienne, appelée par un roi, pour le représenter lors de joutes magiques à l'occasion de son mariage. Lythande découvre une machination en cours contre le roi, et tente de la déjouer avec l'aide de son amie et d'une magicienne qui est en vérité un dragon-garou (concept qui plairait certainement à l'un des auteurs de Griffes d'encre).
De ce conte presque classique, Marion Zimmer Bradley a réussi à introduire une réflexion sur la beauté et l'image que l'on renvoit aux autres. Cela a été pour moi, le principal charme de l'histoire qui m'a parut par ailleurs un tout petit peu déséquilibrée : l'auteur prend tout d'abord tout son temps pour présenter les personnages, leurs relations et les motivations de chacuns. Cependant, cela n'est heureusement jamais ennuyeux.
Puis la joute arrive enfin, et là le récit s'accèlère (à tel point, que je n'avais pas immédiatement saisi l'un des rebondissements).

Visiblement, l'ouvrage est épuisé, cela explique certainement l'absence d'autres billets en parlant. Mais avec un peu de chance, vous pourrez le trouver dans votre bibliothèque de quartier.

Stephan Zweig : Lettre d'une inconnue

Publié par Stéphanie on lundi, novembre 03, 2008 commentaires (8)




Un écrivain à succès reçoit un jour une lettre bien mystérieuse. Pas de destinataire, aucune indication de sa provenance. Il ouvre l'enveloppe et commence à lire et découvre qu'il s'agît d'une lettre dont il ne se souvient pas. Il s'agît d'une révélation d'un secret. Celui d'un amour fou d'une femme qui a aimé l'écrivain depuis ses treize ans, l'a aimé toujours en silence. Elle l'a connu alors qu'elle n'était encore qu'adolescente, et n'a immédiatement vécu que par lui, qui ne s'est jamais rendu compte d'elle.



Il y a presque une éternité (en fait bientôt une année), j'ai relevé le défi Fashion Klassik list. J'avais immédiatement lu Lettre d'une inconnue qui fut ma première rencontre avec cet auteur. La première fois que j'ai entendu parler de Stephan Zweig, ce fut pour écouter un collègue simplement dire que c'était un auteur dont il fallait un livre sur sa table de nuit pour attendrir les femmes. Cela vous donne malheureusement une bonne représentation de l'utilisation de la littérature pour certains de mes collègues... Passons...
Cet après-midi en lisant la nouvelle inédite qui vient de paraitre (merci Emeraude pour le prêt), je me suis rappelée que mon billet sur Lettre d'une inconnue était toujours à l'état de brouillon.
Finalement mon collègue avait peut-être raison, Stephan Zweig est certainement un romancier pour femmes mais dans tout ce qu'il y a de meilleur et de plus beau. Cette nouvelle par son sujet et son traitement est une petite merveille de pudeur. Les mots sont finement choisis et le récit qui en résulte m'a bouleversée.

A lire si ce n'est pas encore fait.

Malheureusement, la suite de mes lectures pour le défi n'a pas été aussi émouvant. Affaire à suivre...

Marie Ann Shaffer et Anne Barrows : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Publié par Stéphanie on dimanche, novembre 02, 2008 commentaires (12)


Janvier 1946, l'Angleterre se relève péniblement de la guerre. Juliet a réussi l'impossible en faisant rire les anglais de la guerre. En tournée de promotion, elle se demande quel pourrait être le thème de son prochain roman. Elle reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey qui a racheté l'un de ses livres et a ainsi trouvé son adresse. Au fil de leur correspondance, elle découvre le cercle littéraires des amateurs d'épluchures de patates de Guernesey
(île anglo-normande non épargnée par la guerre).




Tamara
se posait la question : comment un roman épistolaire peut-il nous faire tant aimer ses personnages? Franchement je ne sais pas plus mais je suis autant sous le charme. Peut-être est ce parce qu'alors le lecteur pénètre au cœur de l'intimité des personnages. Les styles de chaque épistolier est différent. Ce qui fait le charme de chacun (ou presque) est indubitablement l'amour de la lecture, l'amour des livres.
Quand par exemple Juliet se demande si les livres n'ont pas un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. Ou lorsque Isola se morégrine d'aimer plus les héros de romans (Darcy est cité bien sur dans le roman) que les hommes de chair et de sang. A propos de Darcy, j'ai adoré la réaction de cette nouvelle lectrice, prête à gronder ses amis de ne pas lui avoir fait découvrir plutôt (enfin une histoire d'amour sans homme déséquilibré et sans cimetière).

Si Juliet est au centre de l'histoire car c'est sa correspondance que nous suivons tout au long du roman, il y a juste en philigramme derrière elle Elizabeth qui avait eu la présence d'esprit de créer le club lors de l'invasion des allemands. Les deux sont attachantes, et j'aurais adoré les emmener à la rencontre du club des théières d'aujourd'hui. Le problème est peut-être que j'aurais pris également sans hésiter Dawsey, le timide si à l'écoute des autres, fan de Charles Lamb (qu'il va falloir que je lise), Isola la liseuse de bosses de crane, Ebe et son petit-fils Eli et je n'aurais pas non plus hésité à inviter tous les autres.

A sa lecture, je n'ai pas pu évidemment ne pas penser à 84, charing cross road. Il y a du Helen Hanff dans Juliet Ashton. J'ai retrouvé le même amour des livres, la même verve littéraire.

Bon les filles, et si nous délocalisions l'une de nos réunions à Guernesey?

Les avis unanimes de : Tamara, Fashion, Emjy, Karine:), Sassenach, Caro[line], Uncoindeblog.